Posté le: Jeu Juil 22, 2010 0:27 Sujet du message:
Averroès a écrit:
Spoiler:
Au fait pourquoi le fait de toucher le totem de quelqu'un le rend inefficace? Le fait même de le voir devrait déjà annuler son effet: car du coup la personne qui l'a vu peut le recréer dans un rêve... non? Je comprends pas la dimension supplémentaire de toucher.
Enfin y a plein de détails que j'ai pas pigé.
Spoiler:
Si tu le touches, tu connais son poids, tu sais comment il "marche", etc., et donc tu peux le recréer dans un rêve et la personne dont c'est le totem ne saura plus si c'est la réalité ou pas.
Posté le: Jeu Juil 22, 2010 0:34 Sujet du message:
Spoiler:
Mener une inception, avec tous les risques que cela prend, juste pour chasser les démons intérieurs d'un perso, et uniquement pour ça, c'est complètement absurde. Il faut un enjeu plus important, comme dans les films d'espionnage.
Bon, il fait chier, Nolan, j'ai envie de revoir son film de merde maintenant.
Posté le: Jeu Juil 22, 2010 0:48 Sujet du message:
Prout Man a écrit:
Spoiler:
Mener une inception, avec tous les risques que cela prend, juste pour chasser les démons intérieurs d'un perso, et uniquement pour ça, c'est complètement absurde. Il faut un enjeu plus important, comme dans les films d'espionnage.
Spoiler:
Une des théories auxquelles j'ai pensé c'est que, si tout le film est un rêve, il est possible que ce soit pour mener à bien une extraction, du coup peut-être le rêve (le film entier donc) auquel on assiste n'est autre que l'opération menée par des flics visant à extraire du subconscient de Cobb la vérité sur la mort de sa femme.
Si tout ce que l'on apprend sur le passé de Cobb (les premières expérimentations dans les rêves avec sa femme, puis leur coinçage de 50 dans les limbes, puis le fait que Cobb ait fait une inception à sa femme pour qu'elle comprenne que les limbes ne sont pas la réalité, puis le suicide sur la voie ferrée pour sortir des limbes, puis le suicide de sa femme parce qu'elle pensait toujours être dans un rêve), si tout ça est bel et bien arrivé dans la réalité, alors peut-être que Cobb s'est fait chopper par les flics - qui pensent, comme il le dit, qu'il a tué sa femme - mais que Cobb refuse d'admettre l'avoir tué (ce qui est vrai vu qu'elle s'est suicidé), du coup les flics le foutent dans un rêve et organisent une opération d'extraction seulement là il ne s'agit aps de voler des secrets industriels bien cachés mais d'aller chercher la vérité que Cobb dissimule (autrement dit, qu'il est bel et bien responsable de la mort de sa femme, vu qu'il lui a fait l'inception qui a éventuellement mené à son suicide).
Posté le: Jeu Juil 22, 2010 10:19 Sujet du message:
Bite Astrale a écrit:
Prout Man a écrit:
Spoiler:
Mener une inception, avec tous les risques que cela prend, juste pour chasser les démons intérieurs d'un perso, et uniquement pour ça, c'est complètement absurde. Il faut un enjeu plus important, comme dans les films d'espionnage.
Spoiler:
Une des théories auxquelles j'ai pensé c'est que, si tout le film est un rêve, il est possible que ce soit pour mener à bien une extraction, du coup peut-être le rêve (le film entier donc) auquel on assiste n'est autre que l'opération menée par des flics visant à extraire du subconscient de Cobb la vérité sur la mort de sa femme.
Si tout ce que l'on apprend sur le passé de Cobb (les premières expérimentations dans les rêves avec sa femme, puis leur coinçage de 50 dans les limbes, puis le fait que Cobb ait fait une inception à sa femme pour qu'elle comprenne que les limbes ne sont pas la réalité, puis le suicide sur la voie ferrée pour sortir des limbes, puis le suicide de sa femme parce qu'elle pensait toujours être dans un rêve), si tout ça est bel et bien arrivé dans la réalité, alors peut-être que Cobb s'est fait chopper par les flics - qui pensent, comme il le dit, qu'il a tué sa femme - mais que Cobb refuse d'admettre l'avoir tué (ce qui est vrai vu qu'elle s'est suicidé), du coup les flics le foutent dans un rêve et organisent une opération d'extraction seulement là il ne s'agit aps de voler des secrets industriels bien cachés mais d'aller chercher la vérité que Cobb dissimule (autrement dit, qu'il est bel et bien responsable de la mort de sa femme, vu qu'il lui a fait l'inception qui a éventuellement mené à son suicide).
Spoiler:
Ca pourrait régler le problème du passage des contrôles... j'ai trouvé ça super "facile" de scénario que Saito puisse commander la police de le laisser passer... au nom de quoi? il est PDG d'un grand groupe, c'est tout. Si on est dans un rêve créé par la police, ça pourrait déjà mieux coller (même si ça n'explique pas pourquoi les policiers lui feraient accéder virtuellement à ses enfants au lieu de le réveiller).
Posté le: Jeu Juil 22, 2010 18:55 Sujet du message:
Je retrouve avec Inception ce qui fait les forces et les faiblesses, pour moi, du cinéma de Nolan. Ce dernier est un scénariste hors du commun, dans sa capacité à créer des labyrinthes complexes et cohérents. Inception est un labyrinthe, à la fois dans l'espace et dans le temps, et met à contribution l'intelligence purement rationnelle du spectateur. On peut saluer un blockbuster qui parie sur la sagacité du spectateur.
L'autre qualité des scénarios de Nolan, me semble-t-il, est leur capacité à captiver le spectateur au-delà de la complexité de leur architecture: il n'y a pas besoin de tout comprendre à Inception pour apprécier le spectacle, rythmé comme il faut pour que les 2h30 soient fluides et indolores. Le film est parfois presque flippant dans sa façon de tout cadenasser, sans s'en cacher d'ailleurs. La maîtrise, encore et toujours la maîtrise, caractérise Nolan et ses films.
Tant et si bien qu'on a parfois du mal à discerner la poésie qui se trouve enclose dans de tels travaux d'orfèvrerie. Les scènes d'émotion sont relativement discrètes, et si l'on peut se féliciter de la pudeur de Nolan sur ce point, par exemple lorsqu'il décide de ne pas filmer les visages du couple vieillissant dans les limbes du labyrinthe de la vie, on voit aussi à ces occasions l'aveu d'une impuissance à créer un monde d'affects vraiment original. La retrouvaille avec les enfants est à ce titre un instant un peu gênant. On peut même se demander si l'esthétique de cette scène n'est pas légèrement forcée par Nolan, avec sa photo lumineuse voire laiteuse, l'attitude cliché des enfants, ou encore le passage prolongé du grand-père devant la caméra, le sage sourire aux lèvres. Ce serait, de la part de Nolan, soit pour signifier l'artificalité du moment (est-ce un rêve? un fantasme?), soit pour ironiser vis-à-vis de ses propres capacités de poète, limitées au calibrage. Intentionnel, donc? Difficile à dire.
Reste qu'il manque cruellement à Inception une poétique audacieuse. Le film est diablement excitant parce que tout dans l'esthétique de Nolan tend vers cette excitation, mais cela va à l'encontre d'une chute libre émotionnelle. A la limite, on pourrait voir affleurer une certaine poésie dans cette savante construction, cet univers bleuté ultra-technologique, où la raison est maîtresse même pour pénétrer des territoires aussi brumeux que les rêves, le subsoncscient et la mort. De mon côté, je ne peux m'empêcher de constater que le film ne m'emporte jamais au-delà de cette excitation initiale. La deuxième partie est certes tendue, mais rien n'étonne vraiment, et on se prend à se dire que beaucoup de moyens sont déployés, scénaristiquement, pour atteindre une intensité relativement classique dans ses ressorts. D'autant plus que les rêves que l'on voit dans le film manquent cruellement de fantaisie, et que les possibilités que laissaient espérer le scénario intial sont ici à peine exploitées.
Quel dommage qu'il n'y ait pas d'autres scènes de l'acabit de celle où la rue explose en des milliers de billes, ou lorsque la ville se plie pour former un univers clos, rappelant que la science-fiction et le fantastique fascinent Nolan! Quelques frissons me sont ceci dit revenus lors de cette belle tirade de Mall faisant remarquer à Cobb que ses incessants passages entre le réel et les différentes strates du rêvé sont devenus sa réalité; une réalité cauchemardesque. Le film atteint un court instant ce qu'on aurait aimé voir de manière plus ample et plus naturelle le reste du temps: une puissante interrogation sur le dilemme de l'homme, qui doit choisir entre la certitude de vivre dans la réalité et le bonheur simple de vivre l'instant.
The Dark Knight reste le meilleur film de son auteur parce que la folie et la sensation d'infini qui se dégagent de ces moments d'interrogation occupent une meilleure place et participent réellement de l'essence de l'oeuvre. Dans Inception, la toute-puissance de la rationalité de Nolan annule l'éventualité d'un semblable décollage.
Posté le: Jeu Juil 22, 2010 20:43 Sujet du message:
Averroès a écrit:
Le film est parfois presque flippant dans sa façon de tout cadenasser, sans s'en cacher d'ailleurs. La maîtrise, encore et toujours la maîtrise, caractérise Nolan et ses films.
Posté le: Sam Juil 24, 2010 13:11 Sujet du message:
Pour moi, c'est un gros 4.5/6
Le film m'a embarqué dès le départ, il est bien mené, très rigoureux ou peut être trop je ne sais pas mais en tout cas très efficace. C'est, je pense, un film très sincère et très simple dans ce qu'il a dire.
J'ai vraiment pris mon pied à la découverte de ce film sur l'immense écran du Grand Rex.
Cependant, le choix des acteurs aurait pu être chouette si Marion Cotillard n'avait pas été au casting. C'est le 3ème film de Nolan où son actrice principale me dérange énormément. C'est étrange, pourtant, ses rôles masculins sont je trouve très bien choisi et collent parfaitement à l'univers qu'il crée.
Bref, ce fut super agréable de voir un bon block, ça faisait longtemps que je n'avais pas été déçue en sortant.
Posté le: Sam Juil 24, 2010 14:50 Sujet du message:
+1 pour Cotillard. Pour moi Cotillard ça reste une fille qui roule avec une voiture sans moteur dans Dikkenek. Et le pire c'est la musique de Piaf, le fail ultime à mes yeux. La citation qui n'apporte rien.
Posté le: Sam Juil 24, 2010 18:19 Sujet du message:
Spoiler:
Bah si, la chanson a un sens vis-à-vis du perso de Cobb...avoir "non, rien de rien, non je ne regrette rien" comme leitmotiv pour un personnage rongé par le remords qui se réfugie dans l'illusion des rêves et des souvenirs pour fuir sa culpabilité et ne pas accepter la mort de sa femme, c'est pas innocent.
Ett le choix de la zique est antérieur au casting de Cotillard.
Inscrit le: 12 Fév 2010 Messages: 237 Localisation: Aux toilettes.
Posté le: Dim Juil 25, 2010 16:42 Sujet du message:
Pas pu aller le voir au MK2 Bibliothèque, une queue horrible qui sortait carrément du ciné...
la blase. _________________ [i:5440001400]Un slip sale svp ![/i:5440001400]
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