enculture Index du Forum
 FAQFAQ   RechercherRechercher   MembresMembres   GroupesGroupes   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Film Socialisme (Jean-Luc Godard, 2010)
Aller à la page 1, 2  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    enculture Index du Forum -> Critiques
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Alexia
dans le coma profond


Inscrit le: 10 Fév 2010
Messages: 581
Localisation: Ur

MessagePosté le: Ven Mai 21, 2010 22:59    Sujet du message: Film Socialisme (Jean-Luc Godard, 2010) Répondre en citant



A 80 ans Godard nous fait encore un film déroutant.

En bref: "Des choses comme ça": cette partie est une succession de flashes sur la croisière d'un paquebot en Méditerranée; des couleurs, du mouvement du bruit, des passagers nombreux d'âges différents, de langues diverses, une figuration du monde voguant vers on ne sait quelle destinée.
Il y est question d'argent, d'or, de trésor, même; Godard dans une interview evoque l'expédition des Argonautes (c'est à dire la recherche de la Toison d'Or). L'or, moteur du monde actuel...
Des questions surgissent: qui est cet homme âgé, rigide, parlant allemand, accompagné d'une très jeune fille? un ancien criminel de guerre? un actionnaire puissant de la compagnie? il passe, rigide, et balaie les questions d'un revers de main. Qui est aussi cette femme russe qui parle avec douceur? on la revoit plusieurs fois.
"Qu'avez vous fait du trésor de Palestine?" On n'entend pas la réponse. mais on comprend qu'on navigue comme cela entre présent et passé, les jeunes posant les questions, les vieux ne livrant que la partie avouable de la vérité...
Entre les bribes des conversations saisies au hasard, des séquences de foule en goguette: danse, piscine étroite bondée de monde, agitation sans but...
Et vogue le navire au travers d'une Méditerranée berceau de l'occident, et ce thème sera repris à la fin.D'Alger à Barcelone en passant par Alexandrie, Haïfa, Odessa, Naples, périple étrange. Les vagues sombres cernent le paquebot comme un cosmos liquide (ou une menace de naufrage?)

Autre partie: une famille, quelque part, qui exploite un garage.
"Pourquoi tu ne nous aimes pas?", seule question du père à chacun de ses enfants.
Des journalistes de Fr 3 viennent faire un reportage sur les parents: l'un se présente à une élection cantonale... Les enfants les accueillent avec hostilité, ou se murent dans leurs lectures. La fille accepte d'être filmée, statique, mutique, et c'est la belle camerawoman noire qui se déplace autour d'elle...
La mère parle de sa vie, fait la vaisselle, et le plus jeune enfant cherche son contact, dans une caresse un peu dansée, et acceptée. A diverses reprises les journalistes sont pourchassés, puis reviennent à la charge... "Qu'est ce que la fraternité, l'égalité" demandent les enfants, dans le peu de dialogue avec les parents...

Troisième partie: les lieux mythiques de la Méditerranée . L'Egypte, la Palestine, Odessa, Hellas (la Grèce, que Godard décompose en Hell as, mettant en valeur une dimension infernale ou simplement tragique), Naples , Barcelone et ses Ramblas.
A nouveau, des flashes, des images fortes des statues, des extraits de films (sur Alexandre le Grand, sur le grand escalier Potemkine, tiré du film du même nom, que les soldats descendent en massacrant les civils et les ouvriers...
C'est une réflexion, un questionnement plutôt, sur le passé de l'Europe, ses mythes fondateurs (que sont-ils devenus?), sur l'Europe elle même aujourd'hui, et aussi sur un certain passé du cinéma...

On est constamment soumis à la question, torturés, et c'est à revoir...
_________________
Thalatta!Thalatta!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Krotkaïa



Inscrit le: 03 Mar 2010
Messages: 186

MessagePosté le: Jeu Mai 27, 2010 20:58    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.dailymotion.com/relevance/search/godard+médiapart
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Legou



Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 4
Localisation: Var

MessagePosté le: Mer Juin 02, 2010 20:12    Sujet du message: Répondre en citant

En voilà un film de pur cinema.

Séance fabuleuse et complexe à la fois.

Un film qui parle d'images/6
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Averroès
dans le coma profond


Inscrit le: 12 Fév 2010
Messages: 548

MessagePosté le: Sam Juin 05, 2010 23:49    Sujet du message: Répondre en citant

Séance étrange pour ma part, tout en grâce et disgrâce à la fois. Le montage syncopé m'a beaucoup heurté mais l'esthétique se nourrissant de supports si différents avec le même brio m'a semblé d'une grande cohérence. Pleins d'idées géniales, par contre les déclamations de textes ont chez moi eu un effet agaçant. Pareil pour l'utilisation de la musique, un peu fatigante.
Se dégage au final une impression de grande profondeur d'un tel film, que je crois avoir beaucoup plus compris inconsciemment que consciemment. En tout cas, il faudra le digérer, et le revoir.

5/6 au débotté
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mystère Orange
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 486

MessagePosté le: Dim Juin 06, 2010 0:49    Sujet du message: Répondre en citant

Moi je le revois et je poste ma critique parce que j'ai l'impression que j'ai des trucs à dire. En attendant je dit juste que c'est sans doute pour moi le film le plus important depuis INLAND EMPIRE.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Alexia
dans le coma profond


Inscrit le: 10 Fév 2010
Messages: 581
Localisation: Ur

MessagePosté le: Lun Juin 07, 2010 23:50    Sujet du message: Répondre en citant

C'est difficile de dire vraiment ce qu'on pense de ce film là, (difficile surtout de savoir quoi en penser au juste); y a un côté "Godard fait du Godard", un peu comme Picasso faisait du Picasso; mais bon...on aime, quoi!

Pour ce qui est de la clarté du propos, on repassera , hein, autant l'avouer. Même avec du recul, c'est difficile de dégager des idées claires; comme me disait un copain, "ça manque d'humilité".
Et ça a quelque chose d'incomplet, ou de frustrant, parce qu'on ne peut pas dégager d'interprétation. Comme le dit Ave, c'est vrai qu'on le comprend inconsciemment plus que consciemment. Et on reste dans l'expectative.

J'ai bien aimé ces images entremêlées, ces paroles inachevées, ce rythme rapide de la première partie; là on peut se laisser porter , et l'hermétisme du propos ne gêne pas, une forme de poésie dérangeante l'emporte, et ça suffit. Pour moi c'est ce qu'il y a de plus intéressant: Un "Bateau Ivre" cinématographique.
_________________
Thalatta!Thalatta!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mystère Orange
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 486

MessagePosté le: Mar Juin 08, 2010 1:36    Sujet du message: Répondre en citant

Alexia a écrit:


Pour ce qui est de la clarté du propos, on repassera , hein, autant l'avouer. Même avec du recul, c'est difficile de dégager des idées claires; comme me disait un copain, "ça manque d'humilité".
Et ça a quelque chose d'incomplet, ou de frustrant, parce qu'on ne peut pas dégager d'interprétation.

Bah moi bizarrement j'ai l'impression d'avoir saisi des trucs. Et justement le manque de clarté fait partie intégrante du propos. Mais j'y reviendrais quand je l'aurais revu. Disons que ça parle de système et de déchéance à tous les niveaux de son expression (au système), le langage en premier, le langage cinématographique en second. Et de ce point de vue là c'est un véritable acte de résistance.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Krotkaïa



Inscrit le: 03 Mar 2010
Messages: 186

MessagePosté le: Mar Juin 08, 2010 9:26    Sujet du message: Répondre en citant

Alexia a écrit:
comme me disait un copain, "ça manque d'humilité".


Change de copain alors.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Phèdre
dans le coma profond


Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 1203

MessagePosté le: Mar Juin 08, 2010 9:32    Sujet du message: Répondre en citant

Alexia a écrit:


Pour ce qui est de la clarté du propos, on repassera , hein, autant l'avouer. Même avec du recul, c'est difficile de dégager des idées claires; comme me disait un copain, "ça manque d'humilité".



Non mais n'importe quoi là, tu peux dire à ton copain qu'il pige que dalle justement car il cherche trop à mettre des mots sur le ressenti d'un homme qui livre son regard sur le monde avec beaucoup d'humilité, justement. Pourquoi tu cherches du propos là dedans ? J'en ai un peu marre de la sortir mais je vais la ressortir encore, cette phrase de Godard; pourquoi comprendre et pas seulement prendre ? Faut au moins essayer, le cinéma de Godard ne doit pas se penser outre mesure, faut pas chercher une page à écrire sur chaque évènement, sinon on est à côté... Si il faut penser le film, c'est d'un point de vue affectif, et non d'une pseudo interprétation qui ne mènerait nulle part sauf à mettre de l'eau au moulin des détracteurs du cinéaste qui le mettent bêtement dans la case "cinéma intello".


Citation:
Bah moi bizarrement j'ai l'impression d'avoir saisi des trucs. Et justement le manque de clarté fait partie intégrante du propos. Mais j'y reviendrais quand je l'aurais revu. Disons que ça parle de système et de déchéance à tous les niveaux de son expression (au système), le langage en premier, le langage cinématographique en second. Et de ce point de vue là c'est un véritable acte de résistance.


Tu n'as pas saisi, je crois que tu as vraiment ressenti les choses, ressenti le regard de Godard sur un monde et le chaos total dans sa communication. Je ne l'aurais pas mieux dit que ce que tu dis plus haut.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mystère Orange
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 486

MessagePosté le: Mar Juin 08, 2010 17:07    Sujet du message: Répondre en citant

Phèdre a écrit:


Tu n'as pas saisi, je crois que tu as vraiment ressenti les choses, ressenti le regard de Godard sur un monde et le chaos total dans sa communication. Je ne l'aurais pas mieux dit que ce que tu dis plus haut.

Oui j'utilise "saisir" et non pas "comprendre" justement pour ça. Là il y a une dynamique, disons que je capte des choses inconsciemment qui ensemble forment du sens conscient (et personnel). Mais c'est pas un sens fixe, il est constamment en évolution.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Averroès
dans le coma profond


Inscrit le: 12 Fév 2010
Messages: 548

MessagePosté le: Mar Juin 08, 2010 17:08    Sujet du message: Répondre en citant

Oui c'est d'ailleurs ce que je voulais dire par "se comprend inconsciemment", il faut simplement se laisser porter par ses impressions. J'avais parfois les larmes aux yeux quand j'arrivais à totalement m'abandonner au rythme du film. A un moment c'était tout con, lorsque la caméra voit défiler devant elle plusieurs personnes qui sortent d'une soirée. Les deux plans de l'ascenseur, aussi, sont fabuleux. Tous les plans sur la mer. Et j'en passe et des meilleures.

Petit piège: il y a bien l'air d'avoir un petit scénario derrière chaque acte du film, au moins les deux premiers. Moi j'avais même pas pigé le coup des élections cantonales 5 minutes avant la fin de la deuxième partie. Et j'ai toujours pas compris le rôle du magnat allemand dans la première. Et je dirai que c'est un élément important dans le ressenti, pour le coup.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Alexia
dans le coma profond


Inscrit le: 10 Fév 2010
Messages: 581
Localisation: Ur

MessagePosté le: Mar Juin 08, 2010 19:40    Sujet du message: Répondre en citant

Krotkaïa a écrit:
Alexia a écrit:
comme me disait un copain, "ça manque d'humilité".


Change de copain alors.

Lol! ce "copain" là est en fait un mec âgé, producteur lui même, et c'est vrai que la jalousie professionnelle y est peut être pour quelque chose..

Citation:
mais je vais la ressortir encore, cette phrase de Godard; pourquoi comprendre et pas seulement prendre ?

oui, je ne connaissais pas cette phrase, elle est très juste pour aborder le film, c'est la seule façon.

Mais mon côté cartésien se révolte!

Citation:
il faut simplement se laisser porter par ses impressions. J'avais parfois les larmes aux yeux quand j'arrivais à totalement m'abandonner au rythme du film.

C'est pour ça que je parlais de "Bateau Ivre" (ou des "Illuminations"?).
Il y a quelque chose de la poésie rimbaldienne là-dedans; en tant que spectateurs, nous sommes "pris pour cibles,..cloués nus aux poteaux de couleurs ", voguant sur un paquebot "taché de lunules électriques, planche folle, escorté des hippocampes noirs"..; enfin je ne vais pas vous citer tout le poème! mais on peut faire le rapprochement.

Citation:
Et j'ai toujours pas compris le rôle du magnat allemand dans la première. Et je dirai que c'est un élément important dans le ressenti, pour le coup.

Pareil; J'aime bien ce personnage étrange et fascinant, avec une épaisseur de passé inquiétant et mystérieux, et, semble t-il, une puissance financière toujours actuelle.
_________________
Thalatta!Thalatta!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Averroès
dans le coma profond


Inscrit le: 12 Fév 2010
Messages: 548

MessagePosté le: Mar Juin 08, 2010 19:48    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

Mais mon côté cartésien se révolte!


Ahah! Nan mais ça fait plaisir aussi, des gens qui tentent de comprendre rationnellement les choses! Je suis un peu comme ça aussi, ça joue des tours mais c'est une façon d'exprimer son enthousiasme.


Citation:
enfin je ne vais pas vous citer tout le poème!


Tu peux, je n'ai pas cette culture, ça a l'air beau!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Alexia
dans le coma profond


Inscrit le: 10 Fév 2010
Messages: 581
Localisation: Ur

MessagePosté le: Mar Juin 08, 2010 22:42    Sujet du message: Répondre en citant

très beau,( 25 quatrains... composés par un ado givré qu'a 17 ans); j'en mets une quinzaine, c'est déjà pas mal:
(là aussi, succession d'images flashantes pour lesquelles on ne peut pas se raccrocher à un sens ou à une trame narrative, point commun entre le poème et le film)

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.(...)

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !(...)

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !(...)

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !(...)

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
_________________
Thalatta!Thalatta!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mystère Orange
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 486

MessagePosté le: Mar Juin 08, 2010 23:25    Sujet du message: Répondre en citant

Averroès a écrit:
Citation:

Mais mon côté cartésien se révolte!


Ahah! Nan mais ça fait plaisir aussi, des gens qui tentent de comprendre rationnellement les choses! Je suis un peu comme ça aussi, ça joue des tours mais c'est une façon d'exprimer son enthousiasme.

Moi je crois qu'à un moment il faut détacher son côté cartésien de ses écueils que sont "l'histoire" ou le "scénario", tout ce qui est du sens conscient en fait, pour le déplacer après-coup (c'est à dire après un lâcher prise inconscient) sur les jeux de structures et de formes qui apportent un sens beaucoup plus profond.
C'est aussi pour ça que généralement deux visions sont nécessaires pour bien se libérer de ses contraintes personnelles pour les films qui échappent le plus à une vision rationnelle des choses (dont le Godard).

Après chacun sa façon d'apprécier un film hein!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    enculture Index du Forum -> Critiques Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Aller à la page 1, 2  Suivante
Page 1 sur 2

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB and iRn
Traduction par : phpBB-fr.com
Protected by Anti-Spam ACP