Dernières lectures

[Alexia]

J'ai le souvenir d'une grande oeuvre, mais c'est quand même un souvenir vague; c'est l'histoire d'une solitude, non? rappelle nous ça un tit peu, Oxy.

Bon, je ne m'en sors pas de ma bio de Lacan; c'est bourré de noms célèbres, de penseurs que je ne connais que très superficiellement ou pas du tout (Husserl, Merleau-Ponty, Ricoeur, Bergson, etc etc, ça n'arrête pas); c'est trop documenté. Ca va à peu près si l'auteur parle de Bataille, Leiris, Dali, Sade...En fait il faudrait une kultur kolossale, j'ai pas et je patauge; pas assez accessible , bref (et je passe par dessus toutes les histoires avec les différents groupes/tendances psychanalytiques).
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Thalatta!Thalatta!

[Oxyure]

Le principe est un peu bizarre.

Le livre nous racontes un personnage, le Loup des steppes sous trois regards différents.

Celui d'un témoin indirect d'un passage de sa vie (le neveu de sa logeuse).
Celui d'une étude psychologique, le Traité sur le Loup des steppes (reproduite ici par le neveu).
Celui du Loup des steppes directement (ses mémoires sont "publié" par le neveu).

Du coup c'est trèèèèèèès long à ce mettre en place.

Mais le morceau intéressant c'est bien les "mémoires" du Loup. Comment le Loup des steppes, personnage intellectuel s'il en est va petit à petit s'ouvrir à la vie. Tout ça mâtiné d'un peu de fantastique.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Alexia]

Le Loup des Steppes:Il me semble que c'est cette renaissance à la vie et au bonheur de vivre qui fait l'intérêt essentiel (et par l'intermédiaire d'une femme, je crois)

Alors je commence:

Tout le monde en parle.. (c'est la journaliste bien connue, enlevée par des islamistes etc). Là elle s'immerge anonymement, pendant 6 mois, dans la galère quotidienne des gens qui vivent de petits boulots mal payés, en province profonde.
Bon, je ne fais que commencer, ça a l'air bien rythmé, alerte et vivant.
Et ça devrait pas être trop dur à lire.
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Thalatta!Thalatta!

[Oxyure]

[Alexia]

Elle avait été enlevée en Irak en 2005 ( je me souviens encore d'une photo d'elle complètement lamentable, en captivité ); mais je ne me souviens plus trop des circonstances; il y avait eu d'autres affaires de journalistes enlevés, à cette époque là; c'est "intégristes" plus exactement, c'est ça? Allah est grand!
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Thalatta!Thalatta!

[Zahad le rouge]

[Averroès]

Faut arrêter de voir le mal partout, aussi. L'immersion journalistique, avec ses limites, ses défauts, a toujours été l'un des genres du métier. Orwell l'a fait avec les SDF et personne ne dit qu'il est atroce. C'est peut-être du "vis ma vie" mais si c'est fait avec sobriété et rigueur ça peut donner quelque chose de très éclairant.

[Zahad le rouge]

oui mais justement, là ça n'a pas l'air d'être le cas

[Art Core]

Mon premier essai avec Henry Miller et j'ai détésté :


Ca part pourtant plutôt bien, cette espèce d'autobiographie d'un écrvain raté queutard qui rencontre une rabatteuse de dancing et qui tombe fou amoureux d'elle. Mais très vite ça s'enlise dans cet espèce de collage post-moderne qui m'est passé totalement au dessus de la tête, entre considérations philosophiques, essai sur la création, roman porno (où Miller "fantasme" clairement des femmes qui mouillent toutes comme des fontaines et qui sont toutes multiorgasmiques) et surtout un personnage principal que j'ai trouvé détestable de A à Z. Espèce de babillage complaisant d'un soi-disant artiste raté dont le génie semble irradier toutes ses connaissances, il lui manque l'humilité essentielle pour pouvoir toucher. Franchement misogyne sous ses dehors de grand romantique, le perso m'a totalement rebuté. J'ai eu beaucoup de mal à finir et les 50 dernières pages totalement énigmatiques (espèce de délire masochiste surréaliste) ont fini de m'achever. Je lâche l'affaire direct avec Miller. Dommage parce qu'il a eu une vie passionnante et que j'aimerais beaucoup savoir comment à 33 ans il a tout quitté pour venir s'installer en Europe. Je trouve ça fascinant. Mais son écriture m'insupporte (la traduction infâme n'a pas aidé non plus je dois dire).

[Oxyure]

La Clef : La Confession impudique, de Junichirô Tanizaki

"Un respectable professeur d'université, à l'âge du démon de midi, ne parvient plus à satisfaire sa jeune femme dotée d'un tempérament excessif. Après avoir essayé divers excitants, il s'aperçoit que la jalousie est un incomparable stimulant.
Chacun des deux époux tient un journal, sachant très bien que l'autre le lit en cachette...
Un roman audacieux sur un sujet délicat."

Mwouais, ça se lit très facilement ce petit roman, le croisement des deux journaux intimes est pas mal vu, mais tout ça reste finalement très timide je trouve (dire que c'est au rayon "erotisme" à la fnac la défense, juste lol). Par contre la fin m'a vraiment déçu, en gros toutes les ficelles de l'intrigue sont révélées par un des deux amants. Pourquoi ? le lecteur est si con que ça ?

Manque-de-fesse/6
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"Liber sed fidelis"

[Oxyure]

To Kill a Mockingbird, de Harper Lee

Trois ans de la vie d’une enfant, Scout, dans une petite ville du sud des Etats-Unis des années 30, pleine de préjugés sociaux et religieux. Ses jeux avec son frère. Ses rapports avec son père Atticus (exemplaire de droiture et de tolérance), avec les voisins. Puis le basculement lors du procès où Atticus défend un noir accusé du viol d'une blanche.

Super bouquin, label "J'ai ri / J'ai pleuré".

OVER-THE-TOP/6
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Oxyure]

Alexis Zorba, de Nikos Kazantzaki

Ce livre décrit la rencontre d'un lettré Crétois ("le patron") et d'un jouisseur Macédonien (Zorba) qui ensemble vont partir exploiter une petite mine de charbon en Crête.

[Mode BHL ON]
Parfois trop théâtral, ce roman reste néanmois parcouru de fulgurance qui nous font aimé cette vie méditéranéenne, la Grece et l'Homme. Un beau livre sur la vie et l'amitié.
[Mode BHL OFF]

4 Amiraux/6
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Carton]

[Oxyure]

Je suis d'accord avec toi.

Je crois que c'est vraiment cette fin qui m'a un peu fait chier ( le coup du je te réexplique tout).

Mais tout le début de cette fausse correspondance, le jeu de faux-semblant au sein de ce couple, est vraiment bien. Mais c'est à peine la moitié du roman finalement.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Carton]