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Conufs dans le coma profond
Inscrit le: 19 Fév 2010 Messages: 1399
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Posté le: Mar Nov 23, 2010 2:41 Sujet du message: Cinémathèque française |
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Il y a 6H je lisais ça sur leur page FB des relous de la cinémathèque parisienne:
Citation: | 10 places à gagner pour le ciné-concert d’Ibrahim Maalouf sur le film « La Proie du vent » de R.Clair (lundi 29 novembre), qui clôturera la programmation Albatros, en répondant correctement à la question suivante :
quel est le nom du dessinateur de l’affiche ? |
La réponse est Boris Bilinsky, pr ceux qui veulent.
Ni R.Clair, ni le lieu en lui même, à savoir la cinémathèque parisienne, ne m'intéresse.
Citation: | La Proie du vent - 1927 - 75’
Un aviateur pris dans une tempête est contraint d’atterrir dans le parc d’un château.
Copie tirée en 2009 en couleurs par le laboratoire de la Cinemateca Portuguesa à partir d’un contretype tiré en 1982 issu du négatif original. Les teintes ont été réintroduites grâce à une copie nitrate teintée d’époque. |
Les affiches de Bilinsky pr Metropolis:
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Baldanders dans le coma profond
Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Jeu Juin 20, 2013 9:45 Sujet du message: |
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Citation: | 2 mai 2003. Mon premier jour à la Cinémathèque française. Je me souviens de mon arrivée rue de Longchamp, où se trouvaient les bureaux à l’époque. Premiers contacts avec l’équipe, le personnel. Je venais d’être nommé directeur général. J’arrivais les mains vides, des idées plein la tête. Quelques jours auparavant, je m’en souviens, j’étais dans le bureau de Laure Adler, directrice de France Culture. Mon portable sonne, c’est Martine Offroy, présidente par intérim, avec Humbert Balsan, de la Cinémathèque : « Tu viens d’être nommé directeur. Félicitations. »
(...)
Revisiter le cinéma du monde, rebattre les cartes de la cinéphilie, repenser ce par quoi nous sommes passés, ouvrir l’œil sur le cinéma en train de se faire, affirmer des choix dans un esprit d’ouverture. Accompagner ces rétrospectives de débats, de lectures, de conférences et de prises de parole. Le cinéma se voit et se parle, se discute et se dispute.
http://blog.cinematheque.fr/?p=1089 |
Pour mémoire :
M. Toubiana, je ne suis ni syndicaliste ni militant, je n’ai rien à voir avec les personnes qui vous ont interpellé hier soir avant la projection de « La Belle Endormie », je ne me prononce pas sur cette affaire de salariée licenciée abusivement ou pas, mais j’étais présent à cette projection, j’ai tout suivi, et je dois dire que j’ai trouvé votre comportement honteux. Pour rendre hommage à une cinéaste qui a rendu comme personne la lâcheté masculine à l’écran, vous auriez pu trouver autre chose que de la laisser se prendre les coups, alors que c’est vous qui étiez pris à partie. Je ne vous souhaite pas le bonsoir.
Citation: | Cher Monsieur,
Je vous laisse libre d’avoir un jugement sur mon attitude hier soir.
Vous avez toutefois remarqué que les intervenants ont pris la parole après mon discours d’introduction, alors que Catherine Breillat commençait à peine à répondre.
Elle a pris sur elle, avec beaucoup de courage, de leur répondre. Il n’y avait évidemment aucune concertation entre nous.
Costa-Gavras a jugé utile de nous rejoindre sur scène, pour tenter de calmer les intervenants.
J’ai moi-même répondu à leurs arguments, tout cela s’est fait dans l’improvisation totale.
Je ne vous permets pas de me traiter de lâche, car je me suis senti solidaire à 100% de Catherine Breillat. Même si ce n’est pas elle qui était interpellée, mais moi.
Cordialement,
Serge Toubiana |
Monsieur,
ce que je vous reproche exactement, c'est d'avoir laissé Catherine Breillat répondre aux syndicalistes à votre place.
Cela nécessitait, en effet, beaucoup de courage, celui qui vous a manqué pour prendre le micro afin d'éviter à Catherine Breillat cette épreuve.
Il ne fallait pas se contenter de vous sentir "solidaire", il fallait intervenir. Vous aviez devant vous 400 personnes, dont quelques-unes étaient effarées de voir Catherine Breillat abandonnée par vous et M. Costa-Gravas. Vous n'avez pas pris vos responsabilités.
D'ailleurs, vous n'avez en aucune façon répondu aux "arguments" des militants. D'une part, parce que la salle, en les huant, a empêché ces gens d'argumenter quoi que ce soit, d'autre part parce que vous vous êtes contenté de les traiter de "pervers".
D'abord par votre attitude passive, puis par cette insulte, vous avez alimenté un climat de quasi-lynchage qui fait honte au cinéma et à ce que représente la Cinémathèque.
A une autre époque, d'autres hommes auraient eu le courage d'éviter à 400 personnes ce spectacle affligeant, en accompagnant ces intervenants à l'extérieur, au lieu d'attendre que la situation se soit suffisamment dégradée pour jeter, comme l'a fait M. Costa-Gravas, la menace d'une intervention de la police.
Je suis outré, sachez-le bien.
Citation: | Nous allons cesser là ce dialogue, qui n’a pas de sens.
Restez outré, avec vos arguments fallacieux.
La réalité de ce qui s’est passé lundi soir est tout autre.
Serge Toubiana |
Continuez donc à ne pas prendre vos responsabilités. En attendant, je fais suivre notre échange à tous ceux que je connais, dont des critiques, des cinéastes, des adhérents de la Cinémathèque, etc.
Au fait, je n'étais pas seul, nous étions trois, et nous avons vu exactement la même chose. Mes deux amies peuvent témoigner de votre absence de réaction pendant les longues minutes où Catherine Breillat a dû assumer toute seule une discussion absurde sur des faits qui ne la concernaient en rien.
Quant au mot "pervers", niez-vous l'avoir employé à défaut de tout autre argument et au bout de cinq longues minutes ? Et vous trouvez cela digne de votre fonction ?
(par mail, les 21 et 22 septembre 2010) |
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Tiny dans le coma profond
Inscrit le: 08 Fév 2010 Messages: 2209 Localisation: Over the top
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Posté le: Jeu Sep 19, 2013 13:41 Sujet du message: |
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p'tain c'est vieux ça en fait. |
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Baldanders dans le coma profond
Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Jeu Sep 19, 2013 19:19 Sujet du message: |
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Oui, un peu... |
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Baldanders dans le coma profond
Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Jeu Nov 09, 2017 16:23 Sujet du message: |
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Réponse de La Cinémathèque à la demande d'annulation de la rétro Polanski :
Citation: | Fidèle à ses valeurs et à sa tradition d’indépendance, La Cinémathèque n’entend se substituer à aucune justice. [...] Notre ambition est de montrer la totalité des œuvres des cinéastes et les replacer ainsi dans le flux d’une histoire permanente du cinéma. [...] Nous n’avons donc rien à débattre avec des gens qui exigent de La Cinémathèque française l’abandon de sa mission fondamentale : montrer inlassablement l’œuvre des grands cinéastes. |
Or j'apprends aujourd'hui par une pétition que, dans le même temps, la Cinémathèque annule la rétro Brisseau en janvier... |
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Baldanders dans le coma profond
Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Lun Fév 12, 2018 18:58 Sujet du message: |
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Thomas Clolus a écrit: | Frédéric Bonnaud vient de me supprimer de son mur facebook après que j'ai estimé devoir lui écrire un commentaire pour lui dire ce que m'inspirait sa lettre à Mediapart sur son statut ou ne figurait que des likes et des commentaires de félicitations. Avec la morgue pleine de mépris qu'on lui connaît, il m'a répondu en affirmant que je faisais partie "d'une petite bande, si petite..." et a usé de cet argument de supériorité bien connu et si élégant "qui ne sait même pas écrire" (j'avais dû faire une faute d'accord ou d'orthographe dont je suis en effet coutumier). Par l'exclusive présence d'alliés laudatifs autorisés à s'exprimer sur son mur, par ce commentaire et cette suppression, il me confirmait l'imperméabilité au débat, symptôme de la mal gestion du mouvement féministe qui s'est exprimé aux portes de la Cinémathèque que je lui reprochais et la rigidité verticale sur la défensive avec laquelle il se retranchait en ne permettant pas que la presse fasse son travail d'information et de nécessaire interpellation. Cela va sans dire que je suis profondément attristé qu'un personnage aussi notoirement suffisant, sûr de son pouvoir et aussi peu à l'écoute de qui vient le contredire occupe le poste de directeur de la Cinémathèque. |
J'ai vu bien pire. |
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