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valzeur dans le coma profond
Inscrit le: 30 Aoû 2015 Messages: 235
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Posté le: Mer Juin 15, 2016 0:49 Sujet du message: |
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Citation: | Pour moi Verhoeven décrit mieux la France actuelle, et Paris, que Carax qui promène Kylie Minogue dans la Samritaine façon pub Cacharel par exemple. |
Bon, évidemment ; ceci dit, même Dracula de Coppola décrit mieux la France actuelle que Holy Motors…
Citation: | sur une lecture complètement au premier degré |
L’ironie méchante de Verhoeven ne produit ici rien de croustillant, et elle s’extirpe sans éclat de notre belle époque (faut-il parler des scènes lamentables avec le fils ? que dirait Aristote devant la visite de l’appartement avec l’agent immobilier ?). Je l’ai naguère bien plus appréciée dans les dézinguages hollywoodiens que sont Showgirls et Starship Troopers, mais peut-être suis-je trop xénophobe pour gouter le nanan que Verhoeven nous sert à la louche (et avec un entonnoir dans la gorge)…
Tiens, Huppert, sinon !
Hello Hello Kitty, ravi de faire ta connaissance numérique depuis que Baldanders me parle de toi…
Citation: | Contre-exemple : The Valley of Love, film très récent. |
Euh, je souffre d’un mal grave ; je ne vois que Depardieu dans VOL (je le trouve d’ailleurs magnifique), sachant que VOL s’approche assez d’une purge quand même
Citation: | Le point positif de tous ces défauts d'Huppert, c'est qu'elle joue sans sentimentalisme |
C’est vrai, bien sûr ! J’admire Huppert, mais le contrôle qu’elle exerce sur les films où elle joue me semble de plus en plus problématique.
Autre sujet : The Neon Demon, ta Palme (du coeur ?, comme on dit sur les affiches pour navets sentimentaux).
Euh, vu et profondément rejeté. L’impression que le film a été éviscéré et autopsié ; tout ce qui est de l’ordre du vivant semble avoir été jeté à la poubelle (hormis Jena Malone, l’unique raison de s’infuser ça). De ça, de là, quelques plans impressionnent une ou deux secondes, et pouf, ils disparaissent dans l’inanité générale.
Pour moi, du méta-méta-n’importe quoi… Et les cinéastes qui me proposent l’hypnose comme programme me semblent de plus en plus louches (cf le sympathique Von Trier).
Par pudeur, je ne dirais rien d’Elle Fanning ; certains plans d’elle sont d’une drôlerie involontaire (ou franchement perverse) ; celui où elle surgit avec son maquillage doré, tentant d’avoir l’air fascinante, notamment. |
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Hello--Kitty dans le coma profond
Inscrit le: 03 Nov 2010 Messages: 2053
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Posté le: Ven Juin 24, 2016 17:36 Sujet du message: |
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valzeur a écrit: | Autre sujet : The Neon Demon, ta Palme (du coeur ?, comme on dit sur les affiches pour navets sentimentaux).
Euh, vu et profondément rejeté. L’impression que le film a été éviscéré et autopsié ; tout ce qui est de l’ordre du vivant semble avoir été jeté à la poubelle |
Oui, je suis d'accord, il y a "à l'œuvre" dans le film comme une phobie de tout ce qui est carné. On a clairement le sentiment que ça raconte la disparition de la chair, du premier plan (Elle Fanning en poupée de cire sanglante) au dernier (ou quasiment le dernier : la fille avec les lunettes de soleil qui ne bouge plus d'un millimètre, juste un pli de la lèvre qui fait un mini-moue de dégoût). Je me demande d'ailleurs de quelle manière ces deux plans ont été fabriqués (des heures de retouche numérique par-dessus le maquillage ?). Personnellement j'ai trouvé ça touchant, ce film qui fabrique sa propre autocritique. Je suppose que lorsqu'on déteste le film on doit lui reprocher de se repaître de ce qu'il fait semblant de dénoncer, comme les films violents qui font semblant de vendre une dénonciation de la violence.
valzeur a écrit: | Et les cinéastes qui me proposent l’hypnose comme programme me semblent de plus en plus louches |
Je constate que c'est l'inverse pour moi (j'ai beaucoup aimé le dernier Gaspard Noé par exemple).
The Neon Demon, je ne le vis pas spécialement comme une hypnose. Quand je regarde ce film j'ai plutôt l'impression de flotter dans du mercure. |
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valzeur dans le coma profond
Inscrit le: 30 Aoû 2015 Messages: 235
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Posté le: Ven Juin 24, 2016 23:50 Sujet du message: |
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Citation: | la fille avec les lunettes de soleil qui ne bouge plus d'un millimètre, juste un pli de la lèvre qui fait un mini-moue de dégoût |
Ah oui, j’aime bien ce plan aussi qui est emprunté à une pub de Goude avec Grace Jones... |
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Hello--Kitty dans le coma profond
Inscrit le: 03 Nov 2010 Messages: 2053
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Posté le: Sam Juin 25, 2016 11:57 Sujet du message: |
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C'est un effet qui fait rire la salle. Comme quand Elle Fanning dit qu'elle se tape des mecs tout le temps. |
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Hello--Kitty dans le coma profond
Inscrit le: 03 Nov 2010 Messages: 2053
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Posté le: Mer Juin 29, 2016 18:36 Sujet du message: |
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Hello--Kitty a écrit: | Prix de la mise-en-scène
Sieranevada de Cristi Puiu
C'est un film éreintant et parfois agaçant dans son maniérisme, mais il y a cet humour absurde très efficace que l'on trouve dans la plupart des films roumains et qui parvient à désamorcer ce que le film peut avoir de ronflant... Ici, on pourrait dire que c'est l'histoire en temps réel d'une famille qui met 2h40 à se mettre à table. On pourrait presque dire que c'est un remake du Charme discret de la bourgeoisie. On devient fou à regarder ça, donc ça finit vraiment par ressembler à un dimanche en famille. La mise-en-scène: couloirs étroits, portes qui battent, panoramiques exigus... On a le sentiment de fenêtres qui s'ouvrent et se ferment sur des saynètes tcheckhoviennes (je crois avoir lu ça quelque part, c'est ce qui décrit le mieux le charme du film, alors je le reprends). |
J'avais été assez épaté par le positionnement du distributeur du film (sortie début août)...
... mais il vient de se repositionner.
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Hello--Kitty dans le coma profond
Inscrit le: 03 Nov 2010 Messages: 2053
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Baldanders dans le coma profond
Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Mer Juil 13, 2016 15:40 Sujet du message: |
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La bande-annonce la plus mensongère depuis l'invention de la bande-annonce. |
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Hello--Kitty dans le coma profond
Inscrit le: 03 Nov 2010 Messages: 2053
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Posté le: Mer Juil 13, 2016 15:54 Sujet du message: |
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C'est comme si, constatant que le film pouvait être euphorisant, ils le transformaient en film euphorique.
Le coup des lettres du titre qui clignotent comme un truc disco, c'est fou quand même, faut vraiment être désespéré pour aller chercher un truc pareil. |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Mer Juil 13, 2016 20:18 Sujet du message: |
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Abominable ce truc. Repoussoir à souhait. _________________ "Si je m'en sors bien, je serai peut-être vendeur aux 3 Suisses." |
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Baldanders dans le coma profond
Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Dim Juil 31, 2016 12:34 Sujet du message: |
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Hello--Kitty a écrit: | Panique chez Haut et Court : mais comment vendre Toni Erdmann ?? |
Le Film français a écrit: | Chouchou des critiques et favori pour la Palme d’or, Toni Erdmann était finalement reparti bredouille de Cannes, non sans décrocher le prix Fipresci. Après un lancement réussi en Allemagne mi-juillet, le film de Maren Ade, qui sonde les relations compliquées entre une femme d’affaires à la vie parfaitement organisée et un père fantasque, sortira en France le 17 août, sous pavillon Haut et Court. Pour ce long métrage à la croisée de la comédie et de la comédie dramatique, le distributeur table sur une combinaison de 150 copies environ, exclusivement en VO, avec un mélange de salles art et essai et de salles de circuits des grandes villes. Si les cinéphiles de 35 à 49 ans représentent le cœur de cible de Toni Erdmann, Haut et Court compte bien élargir son public au maximum en le vendant comme “le film qui rend heureux”, indique Marion Tharaud, la directrice du marketing. Pour ce faire, le distributeur a conçu deux vidéos aux tonalités différentes : “Un teaser très pêchu, rythmé, et un film-annonce plus traditionnel.” Tous deux sont poussés à Paris via des achats chez MK2 (du 6 au 12 juillet, du 27 juillet au 3 août et du 24 au 31 août), ainsi que dans les réseaux Multiciné et Les Écrans de Paris, du 27 juillet au 9 août. La campagne d’affichage se déploie, elle, en trois temps. D’abord, du 23 au 29 juin, avec 200 faces en mâts drapeaux à Paris. Ensuite, du 11 au 17 août, via 863 faces kiosque à Paris et dans les grandes villes. Enfin, du 18 au 24 août, avec 380 faces kiosque à Paris. Plébiscité par de nombreux professionnels, Toni Erdmann pourra compter sur les labels UGC Découverte Erdmann et MK2 On a vu, on a aimé, ainsi que sur le soutien du groupe Actions Promotion de l’Afcae. De même, les partenariats comptent des médias aussi prescripteurs que Arte (coproducteur du film), Elle, Le Monde, Le Figaro Magazine, France Inter et SensCritique.
Kevin Bertrand |
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