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Baldanders dans le coma profond

Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Mar Juin 16, 2015 11:17 Sujet du message: Desplechin, vingt ans après |
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À la demande de carton, je crée un topic.
"A chaque film, je cherche comment construire un héros masculin possible."
Dans son dernier film, Desplechin ne cherche pas à "construire un héros masculin possible". Pour ça il aurait fallu que ce personnage se détache progressivement d'un ensemble défini. à la place, il impose un héros masculin tout court, dès la première minute.
"Je pense que dans le pays où j’habite, il y a une difficulté à représenter une figure idéale de héros masculins."
Mais à quoi bon idéaliser, à quoi bon des héros ? Elle est là la question - qu'il ne pose pas.
Et Jimmy P. (film que malgré tout j'admire) c'est un peu une demande faite à l'Amérique de reconnaître le petit héros français, non ? Le petit Français tremblotant mais capable, grâce à son gros cerveau, de révéler le personnage américain à lui-même...
Si les Américains sont encore capables de fabriquer des héros (encore que...), après tout c'est leur histoire, ou plutôt leur problème, ce n'est pas le nôtre. Notre histoire a rendu impossible la "représentation d'une figure idéale de héros masculin", il faut l'assumer en comprenant pourquoi. Desplechin n'assume pas.
Dernière édition par Baldanders le Mer Sep 21, 2016 18:31; édité 6 fois |
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Trollope dans le coma profond
Inscrit le: 04 Oct 2011 Messages: 637
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Posté le: Mar Juin 16, 2015 12:00 Sujet du message: |
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Le souvenir de cette scène à la piscine de la Butte aux Cailles dans Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) m’atterrera toujours.
"ça me pourrit bien ma journée de te croiser ici
j'espère que tu ne vas pas assister à ma douche tu m'as déjà vu en maillot de bain ça va assez bien comme ça
je ne te dis pas enchanté parce que je ne suis pas enchanté du tout
on s'évitera à l'avenir"
"je peux pas aller dans les douches avec les autres types ça m'angoisse terriblement mais si vous voulez on peut se retrouver à la sortie" |
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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Mar Juin 16, 2015 12:10 Sujet du message: |
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c'est con de statufier des bavardages. Pourquoi faire ça? Le forum manque à ce point d'articles que quelques échanges rapides, lancés en conversation, sans préparation, ça prend la place d'un vrai travail d'écriture ? Ça donne l'illusion d'un peu de matière ?
Je trouve ça franchement dommage. J'ai l'impression qu'on a enregistré l'apéro. Aucun intérêt. À quoi on aboutit ? Sinon à un dégoût d'utiliser cette shoutbox pour ce qu'elle est (un lieu de rencontre furtif, d'échanges en passant, de considérations rapides ou de demandes de conseils etc.), au sentiment d'être acculé à écrire sur un truc dont on avait juste envie de bavarder.
Moi je n'ai pas envie, d'écrire sur Desplechin, que ce soit pour préciser ce que j'y trouve ou pour éclairer ce que visiblement Jerzy ne comprend pas, ne veut pas comprendre (que je m'exprime trop rapidement dans la shout box n'a rien de très surprenant, C'EST un espace de rapidité). J'ai envie d'écrire sur des tas de choses, mais ça, c'est trop loin de moi maintenant. Du coup je reste là, avec ces trois échanges pétrifiés sans grand intérêt. |
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Jerzy Pericolon en PLS
Inscrit le: 17 Déc 2011 Messages: 39
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Posté le: Mar Juin 16, 2015 12:54 Sujet du message: |
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Perso, je trouve que cet échange en shout a du sens et donne à penser, anyway.
C'est pas pour "statufier des bavardages", juste en conserver la trace, la trace d'un petit différend de perception dans la "quotidienneté" des échanges où on se le lâche sans précautions frileuses, comme on causerait de sa limonade.
Inutile donc de moraliser ou de vouloir normaliser ce genre d'échanges sous la figure accusatrice d'un "vous me dégoûtez d'utiliser cette shoutbox". Faut arrêter la victimisation facile, là.
Donc, si vous permettez, je replace l'échange. Que chacun assume ses écrits, fussent-ils lâchés dans le quotidien des propos de bistrot éphémères. Faut pas refuser d'une main ce que tu célèbres de l'autre, jamaislà: tu invoques l'authenticité sans vanité de causer de tout et de rien, y compris de philo, comme on causerait de sa limonade ou de la météo, avec des fins de phrases ouvertes. Eh bien, assume ça en situation: une shout, c'est un bistrot.
Citation: | (19:54:50) jerzy_Plouf: Quant au petit monde étriqué de petits érudits névrosés qui citent holderlin quand ils se mouchent ou une plaquette de jean-luc marion quand ils virent leur nana, ce petit monde horriblement auto-centré et élitaire qui compose l'univers tellement "oxygénant" (à en croire certains) de desplechin, là aussi je suis sur le cul.
(19:57:15) jerzy_Plouf: Je suspecte, de la part de ceux qui s'en délèctent, une représentation intime du champ social à laquelle ils adhèrent sans grand problème: phénomène de recognition, là-encore. Desplechin ne cesse de tendre des petits miroirs narcissiques destinés à une fraction de happy few tout prêts à croire que quelques névroses familialistes cossues ont une valeur universelle...
(20:03:57) jerzy_Plouf: Ce cinéma, en plus d'être insupportablement poseur et antipathique, se vautre dans une complaisance qui consiste à brosser (ad nauseam) des "souvenirs de famille" dans lesquelles (ces familles) le moindre perso, du père (qui cite nietzsche en allemand en se rasant devant sa glace) au fiston (génie torturé) en passant par la cousine germaine (sans parler des boniches plus ou moins hors cadre), ont de grandes douleurs psycho-généalogico-métaphysiques de fin de race. A qui de sucroît on flanque des nicks de personnages de littérature haut de gamme. Desplechin ou l'art du clin d'oeil entre soi dans monde tout petit tout petit. Pour paraphraser un film ou l'autre de Monicelli: borgiese piccolo piccolo...
(20:04:41) jerzy_Plouf: Enfin, si vous aimez ça...
(20:05:52) jerzy_Plouf: Même un woody allen en mode ultra-autiste/autarcique ne radotait pas autant.
(20:30:52) jerzy_Plouf: Et cerise sur le gâteau: l'hyper-psychanalysme oedipiano-familialiste (pour pavillons abritant toujours des Amberson ayant perdu leur splendeur jadis mais conservant leur précieux capital symbolique qui épate les impressionnables aspirant à on ne sait quelle "haute culture) ce psychanalysme qui innerve tous les desplechin, eh bien c'est du niveau de psycho-mag ou de Martine en province. C'est quand-même ballot. C'est tellement pas étonnant que desplechin ait "épousé" (symboliquement) deneuve, à la fois comme imago de Mère (distinguée, porteuse de toute une tradition) et objet de désir. C'est en parfaite logique avec le schéma de sa vision du cinéma d'antiquaire qui a mis le syndrôme antoine doisnel sous cloche de verre, entre glamour vieille france et imaginaire d'hypokhagneux. Fin de race, je vous dis. Bon, n'en jetons plus.
(21:33:46) Trollope: bon au moins on est d'accord pour Desplechin.
(21:35:10) Trollope: Je disais récemment dans cette shoutbox que j'avais vu Il Giovedi de Risi, un énième film italien sur la veulerie masculine, mais très bien.
(21:49:32) jamaisla: on peut aussi aimer le cinéma de Desplechin pour des raisons inverses à cette identité du spectateur au champ social que tu soupçonnes ; le monde qu'il fait traverser par ses films (la bourgeoisie cultivée) m'est aussi étranger que celui du Guépard (l'aristocratie, en chute ou pas) et ça ne me repousse pas pour autant. Ce ne sont que des mondes. Ce que tu reproches, par exemple, à Desplechin pour le choix de "Paul Dedalus", pouvait tout aussi bien, pour d'égales raisons, être reproché à Joyce himself. Mais non. Ce ne sont que des opérateurs supplémentaires. Ce n'est pas plus vain que d'appeler son cow-boy silence.
(21:53:25) jamaisla: Desplechin m'a un peu usé, mais j'aimais beaucoup son "comment je me suis disputé". Cette espèce de collagisme, le montage en impressions. Sa façon de filmer une voiture qui se gare (cherchez pas, c'est une fixette chez moi, savoir filmer une voiture. Aussi bien que dans les séries télévisées policières allemandes. Un urbanisme très serré, un peu sale)et l'écriture maniaque et un peu déclamatoire des dialogues. Rares sont les dialogues de cinéma que j'aime lire (qui restent pleins sur le papier). Voilà.
[...]
(21:56:4 jamaisla: Un film peu vu ?
(21:57:17) jamaisla: Juste : pauvre film. Dommage. Ou pas (peut-être vaut-il mieux qu'on l'oublie). Mais pourquoi "snob"?
(21:57:36) jamaisla: "ce lieu sans limite", de Risptein, c'est snob parce que peu vu ?
(21:58:24) jamaisla: C'est un peu bébête, non ? comme regard sur un film, sur ses spectateurs (rares)
(21:59:07) jamaisla: Il y a des paquets de films merveilleux qu'on est douze à avoir vu. On aimerait que ça change, mais tant pis. Ça fait de moi un snob ?
(22:14:40) jerzy_Plouf: jamaisla, je n'ai pas de définition de ce que serait un film "snob". C'est juste un running gag, mais pour ça faut connaitre mes échanges avec trollope: je le trouve snob (et il trouve que je suis un sale con), donc quand il me parle de films que je connais pas, je lui demande si ce sont des films pour "snobs" comme lui. Capito?
(22:15:20) jerzy_Plouf: Maintenant, si t'as envie de causer pour des prunes, je te répondrai que oui, des films de snobs et pour snobs, ça existe. Mais on va pas...
(22:22:45) jerzy_Plouf: Pour ce que tu racontes de ce que tu aimes dans desplechin, j'ai rien à répondre: pour moi, c'est du vent, complètement vaporeux, on pourrait dire ça d'à peu près n'importe quel film chichiteux. Tu veux ma définition de "chichiteux"? Non, ce que je dis des desplechins ne peut en RIEN s'appliquer au Visconti que tu cites, car dans le second cas il y a minimalement une densité politique du regard qu'on ne trouve absolument NULLE PART chez Desplechin, raison pour laquelle précisément je montre plus haut que son cinéma est un art de la recognition narcissique.
(22:26:12) jerzy_Plouf: Pour tes considérations impressionnistes sur l'urbanisme très serré et un peu sale, je préfère la série Derrick, sans ironie. Et pour l'écriture déclamatoire des dialogues dont tu trouves la qualité assez rire, je préfère ne rien ajouter: on n'a pas la même perception, mais peu me chaut que sur le papier ces dials restent pleins; la belle affaire.
(22:26:35) jerzy_Plouf: assez rare, pardon: lapsus révélateur sans aucun doute
(22:29:26) jerzy_Plouf: Tant c'est de la pompeuse cornichonnerie pseudo-profonde pour normalien exhibant son pré-carré culturel. Faut vraiment bcp d'indulgence, ou alors être facilement impressionnable. Nous parlerons éventuellement aussi de Amalric, qui est (encore?) la coqueluche d''une frange de snobs chichiteux qui ont l'air de le trouver "générationnel", et qui pour moi est une baudruche vide à gros n'oeil globuleux. Bon acteur comique, s'il avait fait une carrière dans le théâtre de boulevard, sinon...
(22:33:17) jerzy_Plouf: Et qu'on n'invoque pas une généalogie bourdieusienne: le fils, ses scénarios comme ses films sont tout ce qui ferait horreur à son père: de la distinction au sens de clivante socialement. Ses deux films, misère, quelle indigence, quel simplisme binaire. Enfin bon, je sais pas, peut-être que quand on nait dans un désert, on trouve un goût de pépite à des petits cacas...
(22:35:35) jamaisla: ah ah ah! Quelle mauvaise humeur !
(22:36:16) jamaisla: Mon désert est très plein. il y a plein d'autres raisons d'aller faire un tour vers là. Mais tu n'as pas envie, très visiblement.
(22:37:39) jerzy_Plouf: Tu me parles aussi (mais non, je suis de bonne humeur) " d'opérateurs supplémentaires...". Ce que tu nommes avec sophistication des "opérateurs supplémentaires" (je ris parce que de bonne humeur), j'appelle ça précisément des "signes de distinction" (émis dans une quincaillerie d'antiquaire).
(22:37:44) jamaisla: Amalric m'a plu, beaucoup, chez Polanski récemment (Polanski qui, lui, m'emmerdait depuis si longtemps). Je ne le reconnais pas, dans ce film, à travers le portrait que tu en fais.
(22:38:36) jamaisla: mais tout ce que tu me dis des dictions, des opérateurs (peu importe que le terme t'échauffe, comme le reste, il a du sens pour moi), des tics de Desplechins
(22:38:42) jerzy_Plouf: Mon vieux, t''es vraiment né dans l'désert, si t'as trouvé une once de qualité à ce polanski et que le polanski d'avant (jusqu'à tess) t'emmerdait depuis longtemps.
(22:38:53) jamaisla: ça sonne à mes oreilles comme quand on me trouvait, enfant, maniéré
(22:38:56) jamaisla: pas assez viril
(22:39:03) jerzy_Plouf: oh là là
(22:39:17) jamaisla: et qu'on me racontait des bêtises sur ce que j'aurais de "faux", de "truqué".
(22:39:1 jerzy_Plouf: nous sombrons dans le psychologisme, lol
(22:39:4 jamaisla: J'ai autour de moi des amis trsè doux, pas poseurs pour deux sous, qui parlent comme ça, comme dans un Desplechin, oui, avec des fins de phrases ouvertes
(22:40:20) jamaisla: qui causent sans effets vaniteux de Derrida avec la même évidence que de leur limonade, c'est juste pris dans la vie
(22:40:49) jamaisla: bon, on se comprend pas, il y a visiblement des gros problèmes d'ajustement
(22:40:59) jamaisla: j'ai horreur de la psychologie, ce n'est pas de ça dont je aprle
(22:41:05) jamaisla: tu fais le sourd
(22:41:09) jamaisla: (parle, pardon)
(22:41:11) jerzy_Plouf: y a truqué et bidon, ne confondons pas. Je crois pas que tu sois bidon, à te lire, je te sens néanmoins un peu chichiteux... Ah, des fins de phases ouvertes, c'est beau dis donc. Qui cause, où, sans effet vaniteux, de derrida, avec la même évidence que de leur limonade? Des persos d'un film de desplechin?
(22:41:33) jamaisla: chichiteux, c'est des bêtises, des trucs qu'on dit pour taxer une manière, c'est de l'allergie
(22:41:40) jerzy_Plouf: Ce n'est pas ce dont tu parles, mais ça y ressemble dans la manière de te faire ton portrait...
(22:41:52) jamaisla: mais c'est plus important du tout, ça ne me blesse plus du tout
(22:42:1 jerzy_Plouf: tant mieux, faut pas être susceptible, surtout pour des truc chichiteux, hein. lol
(22:42:49) jamaisla: mais non, Jerzy, quand on lit tous les jours des types, même si c'est Derrida, hé bien on finit par introjecter un peu, par causer pareil, par trouver ça juste quotidien
(22:42:54) jamaisla: c'et banal ce que je te dis
(22:43:12) jamaisla: c'est juste ce truc-là : on est quotidien
(22:43:14) jamaisla: de son quotidien
(22:43:16) jerzy_Plouf: Non, sans déconner: on peut parler de derrida avec la même évidence que de sa limonade?
(22:43:1 jamaisla: et ils sont tous assez différents
(22:43:26) jamaisla: oui, Jerzy, on peut
(22:43:30) jamaisla: sans posture
(22:43:33) jamaisla: ça peut être vrai
(22:43:40) jamaisla: c'est pas obligé
[...]
(22:44:31) jerzy_Plouf: Mais je suis dans le quotidien, mec, quand je cause de derrida. J'en cause sans chichi ni posture aucune: par contre me dire qu'on peut en parler avec la même évidence que de sa limonade, pardon, pour moi c'est l'exemple même d'un propos snob et chichiteux, qui invoque je ne sais quel quotidien sorti d'un film de... desplechin.
[...]
(00:10:30) jamaisla: Ah ah, ça dérape vite avec toi, hein ! Que n'importe quel imbécile puisse parler de sa limonade, c'est sûr, et qu'il faille travailler beaucoup pour avoir quelque chose à dire de Derrida n'empêche pas que l'on puisse parler de l'un "comme" l'autre, c'est-à dire, ni plus ni moins quotidiennement s'ils sont vraiment quotidiens. Ils viennent aussi vite et aussi naturellement. Ce n'est pas nécessaire un "effet" ou une pose que Derrida tombe en pleine soirée de bistrot, au parc pour enfants ou entre deux observations météo sans grand intérêt. C'est ça, ce que je disais. Mais peut-être préfères-tu encore la mauvaise humeur et me croire assez idiot pour superposer l'un et l'autre en substance ?
(00:11:20) jamaisla: tu aimes trop le fight pour moi, je vais te laisser taquiner Trollope, moi je n'ai aucun goût pour ça.
(00:18:44) Baldanders: Une petite question indiscrète, jamaisla, si tu permets : tu connais ce forum depuis quand ?
(10:34:07) jerzy_Plouf: Je comprends rien à ce qu'y dit avec son affaire de quotidien vraiment quotidien. ça a aucun sens. Même naturellement et sans chichi, on peut pas parler de n'importe quel problème philosophique (posé par derrida ou autre) avec la même évidence que de sa limonade. D'autant que c'est pas évident du tout de causer de sa limonade et d'en dire quelque chose.
(10:40:05) jerzy_Plouf: Mais là n'est pas l'important: on se situait ici dans une discussion sur desplechin. Si l'invocation par jamaisla de manières de parler de derrida ou autre dans le quotidien, avec la même évidence que de sa limonade ou entre deux observations météo, était censée illustrer ce qu'il a aimé chez Desplechin: c'est tout aussi dénué de sens. On ne trouvera chez desplechin aucune forme de conversation que l'on pourrait nommer "du quotidien", "comme on parlerait de sa limonade": on ne trouve au contraire que de la déclamatation pompeuse absolument pas "quotidienne". Mais attention: certainement pas à propos de "derrida". Juste des conneries chichiteuses et snobes, sans contenu, juste des colliers de référence pour faire joli. Etant donné que parler "de derrida" supposerait au moins un contenu philosophique, même dit simplement: ce qui n'arrive jamais chez un desplechin. Par quelque bout qu'on prenne ce que raconte jamaisla, je ne vois donc pas ce qu'il essaie de me faire comprendre. Ce n'est pas que j'aime le fight, j'aime la rigueur.
(10:46:23) Baldanders: Y'a du contenu chez Desplechin, mais qui ne renvoie qu'à lui-même. Alors j'entends dire : oui, mais les persos sont narcissiques et égocentriques, donc c'est normal. On sépare bien utilement personnages et auteur du film, sans jamais se demander le rapport qui lie celui-ci aux autres.
(10:47:34) Baldanders: C'est quoi le rapport de Desplechin à ses personnages ? Au narcissisme ? A l'égocentrisme ? Il s'y "attaque" (dans tous les sens du terme) comment ?
(10:49:39) Baldanders: Une scène, une seule : la scène au lit entre Dedalus et Esther dans le dernier. En un plan, pris de haut, sur le couple qui se fait face après l'amour : "T'as joui combien de fois ?" Elle minaude, ne répond pas. On se dit : quel naze. Il insiste : "Allez !" Elle lève trois doigts. Fin de la scène. Il voulait nous dire quoi Desplechin ? Que son personnage baise bien, qu'elle est satisfaite, bon OK. Et à part ça ? Ben rien.
(10:49:5 jerzy_Plouf: Absolument: aucun contenu qu'on pourrait dire philosophique au sens le plus large, cad sortant de la nasse psychanalytique et narcissique d'un moi centré sur lui-même, et qui fait du chichi "à références" (littéraires, philo) tout autour, sur le mode déclamatoire pompeux: rien à voir avec le fait de parler "au quotidien", "dans le quotidien", "de derrida comme de sa limonade", et avec "des fins de phrase ouvertes". Jamaisla est donc hélas complètement à côté de la plaque pour le coup.
(10:50:33) jerzy_Plouf: (je faisais écho à ton premier post)
(10:54:09) Baldanders: Oui. Ça ne fait que frôler des contenus plus larges pour vite revenir à des petites histoires de coucherie avec 1/ une fille super intelligente mais complexée ou 2/ super conne mais intimidante...
(10:54:30) Baldanders: Je ne vois rien d'autre. Ah si, les scènes sur "l'amitié", une amitié qui consiste souvent à cracher sur la gueule de son pote à la première occasion, éclat de joie mauvaise toujours filmée goulûment par un Desplechin qu'on sent frétiller...
(10:55:2 Baldanders: En résumé, j'en veux à Desplechin de me salir avec sa saleté.
(10:55:39) Baldanders: Et ça fait vingt ans que ça dure.
(10:58:2 jerzy_Plouf: Voilà: c'est pour ça que je disais plus haut; tout un chichi de références, de signes culturels distinctifs (psychanalytiques, "freudisant" donc) exhibés en permanence, mais pour des contenus qui sont juste du niveau de Marie-claire, psycho mag ou Martine en province. Comme tu le dis (suffit de voir et d'entendre): ça ne tourne qu'autour de pseudo-histoires "d'amour" (y en a pas: que du narcissisme) où le mec (qui représenterait un "logos" en pleine diarrhée) permanente cause de ou à des filles qu'il a plaquées, ou qui vont le plaquer, etc. C'est déprimant de connerie. Surtout si, justement, comme jamaisla, on aime la quotidienneté: ce qu'il trouvera chez un rozier, certainement pas chez desplechin.
(11:01:09) Baldanders: Il n'y a en effet aucune histoire d'amour dans les films de Desplechin. Ça me semble l'évidence, bordel !
(11:02:42) jerzy_Plouf: Mais au delà de ces piteuses histoires narcissiques de fesses tristes, le trait le plus saillant du desplechinisme est donc ce saupoudrage de "références" (littéraires, psychanalytiques, musicales ou autres) qui sont une façon de faire le tour du proprio de son habitus social, et à travers cette exhibition fournir des petits miroirs narcissiques de recognition à l'attention d'un certain type de public susceptible de se trouver "culturé" par identification à cette nasse crapoteuse de nombrils déclamatoires.
(11:03:07) jerzy_Plouf: Je crois qu'on est d'accord, baldanders. Comme dirait trollope: le case est closed. Lol.
(11:05:20) jerzy_Plouf: Un saupoudrage de références totalement superficiel, et derrière lesquelles il n'y a pas de contenu: c'est juste des effets de renvois signalitiques façon "questions pour un champion" (cherchez les références si vous pouvez, si vous pouvez pas, vous êtes un plouc et ce film de cadors n'est pas pour vous, etc). On est hors, c'est peu de le dire, de toute forme de "parler", "communiquer" avec l'autre, au quotidien, au bistrot, avec des "fins de phrases ouvertes", etc.
(11:07:04) Baldanders: Je dirais même plus : la clause est casée.
(11:07:31) Baldanders: Mais pour que ça serve, je crée un topic.
(11:08:04) jerzy_Plouf: Oui, ce serait dommage que ça passe à la broyeuse. lol
(11:09:45) Baldanders: http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/13/1990427-poussins-jetes-vivants-broyeuse-video-choc-association-defense-animaux.html
(11:15:09) Hello--Kitty: @Baldanders: ils ont 20 ans, c'est normal cette histoire de nombre d'orgasmes
(11:19:50) Baldanders: Desplechin ne filme pas la réalité pour elle-même, Kitty.
(11:20:06) Baldanders: Il élabore, développe, impose un personnage.
(11:20:50) Baldanders: D'ailleurs, la question des "héros" l'obsède (cf. son entretien avec Garrel dans les Inrocks, ou la rencontre de deux monuments d'égocentrisme)
(11:21:09) jerzy_Plouf: Et pour jamaislà, juste pour décoder mon "naitre dans le désert": c'était une allusion à un propos fameux de deleuze, qui parlait des périodes "pauvres" - et nous sommes avec les desplechin et les podalydès dans une période pauvre cinématographiquement, pour moi ça ne fait pas l'ombre d'un doute (un repli narcissique dans un entre-soi socio-culturellement signifié pour tourner en rond sur lui-même). Dans une période pauvre, on cause "sur" (on jacte des références pour meubler du vide, des enjeux sans corps ni pensée, juste du dolorisme égotiste et nostalgineux), y a pas de monde. Et deleuze ajoutait: c'est pas grave de traverser des déserts, si on a vécu des périodes riches (les 70s, par exemple: philosophiquement, politiquement, cinématographiquement, musicalement, etc), mais c'est bien pire de naitre dans le désert. Cette allusion de ma part à deleuze, c'est pas pour faire de la référence chichiteuse et sans contenu comme dans un desplechin: c'est pour désigner une absence de monde dans ce cinéma. Au nom d'ailleurs de n'importe quel "quotidien", qui est plus riche que n'importe quel "dial" ampoulé que l'on trouvera chez desplechin ou autre, en tout cas infiniment plus "dans le monde".
(11:22:54) Hello--Kitty: (@Jerzy, au sujet de Liberté Oléron: je ne supputais pas que des gens pouvaient passer à côté de ce qui est explicite dans ce film grand public, je répondais à Baldanders qui utilisait je-ne-sais-quels mots pour décrire sa perception du film)
(11:22:5 Baldanders: Tu imagines son héros mal baiser, Kitty ? Tu imagines une scène où Esther ferait un peu la tronche ? Non, on ne serait plus dans du Desplechin. Ou alors ça serait immédiatement suivi d'une logorrhée du héros à son meilleur pote pour lui expliquer en long et en large pourquoi il ne peut pas satisfaire cette fille, parce qu'elle est trop intimidante par exemple, qu'elle sait le grec ancien, etc.
(11:23:53) Baldanders: Bon j'ai assez tapé sur ASD aujourd'hui, faut en garder pour plus tard. J'attends que toi et carton voliez à sa défense dans le topic idoine !
(11:23:5 Baldanders: sur AD
(11:24:07) Baldanders: A+
(11:25:04) jerzy_Plouf: (dans la scène où il offre en cadeau de rupture à la gonzesse une plaquette de jean-luc marion: cad le prof de son école normale sup: si c'est pas du "signalitique" pour faire "genre", avec fonction de recognition sociale entre cadors, qu'est-ce que c'est? Bien, je passe aussi à autre chose. lol)
(11:25:11) Hello--Kitty: @Bald: il me semble que dans "Comment..." on voit clairement que ce n'est pas un si bon coup que ça... J'ai le souvenir d'une séquence où Balibar fait quelque chose d'un peu agressif sexuellement et lui se déballonne, sur le mode "oh la la je ne me sens pas très bien..."
(11:25:36) Hello--Kitty: ce qui rejoint sans doute ta seconde description
(11:29:0 Hello--Kitty: "J'attends que toi et carton voliez à sa défense": non mais je ne voudrais pas non plus me retrouver dans la position du défenseur des films de Desplechin, tu imagines facilement que j'ai des réserves sur "Jimmy P" (fous une beigne à une fille de temps en temps et tu te porteras mieux) ou "Trois souvenirs..." ("partageons-nous les filles dans la cuisine de chez nos parents", motif qu'on retrouve d'ailleurs dans "Un conte de noël", où Chiara Mastroianni a été refilée au plus faible des trois cousins)
(11:34:26) Hello--Kitty: hmm, en fait elle ouvre juste son chemisier, on voit son ventre et elle dit "Et maintenant, la vraie vie..." Juste avant, lui a dit: "Je crois que je suis terriblement déprimé, non?"
(11:34:5 Hello--Kitty: et le lendemain matin, il lui dit "tu es jolie mais tu es hostile."
(11:42:17) Trollope: "Une petite question indiscrète, jamaisla, si tu permets : tu connais ce forum depuis quand ?"
(11:42:37) Trollope: Baldanders qui se demande comment jamaislà peut déjà embrasser Jerzy
(11:47:16) Trollope: non mais les références de Desplechin sont ridicules et jamais plus que du vernis, il y en a partout, Yeats souvent, Joyce dans le nom du personnage, dans la bo de Comment Je me Suis Disputé, t'as du rap (la soirée chez Podalydès), du Schönberg et du Ran Blake.
(11:48:04) Trollope: Je veux bien qu'on me traite de snob mais je le suis infiniment plus que Despleschin, c'est-à-dire infiniment moins avec l'âge.
(11:51:26) Trollope: j'ai jamais compris ses délires de khâgneux probablement parce que j'ai fait ça, côtoyé ces gens, les ai trouvés chiant (la réciproque étant sans doute vraie aussi).
(11:53:35) Baldanders: "partageons-nous les filles dans la cuisine de chez nos parents" C'est exactement ça !
(11:54:14) Baldanders: Sinon, tu n'as pas aimé Jimmy P ? Moi c'est le seul de Desplechin que j'aime - ou mieux, que j'admire
(12:04:4 jerzy_Plouf: " "partageons-nous les filles dans la cuisine de chez nos parents" C'est exactement ça !" ---> Lol. En fait, le monde de Desplechin, c'est Tanguy, à la sauce khagneux. |
Dernière édition par Jerzy Pericolon le Mar Juin 16, 2015 13:06; édité 1 fois |
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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Mar Juin 16, 2015 13:05 Sujet du message: |
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jerzy Plouf a écrit: | Perso, je trouve que cet échange en shout a du sens et donne à penser, anyway.
C'est pas pour "statufier des bavardages", juste en conserver la trace, la trace d'un petit différend de perception dans la "quotidienneté" des échanges où on se le lâche sans précautions frileuses, comme on causerait de sa limonade.
Inutile donc de moraliser ou de vouloir normaliser ce genre d'échanges sous la figure accusatrice d'un "vous me dégoûtez d'utiliser cette shoutbox". Faut arrêter la victimisation facile, là.
Donc, si vous permettez, je replace l'échange: |
Si tu ne peux pas comprendre qu'il y a différents régimes de paroles, différents régimes d'écritures, je ne vois pas ce que tu peux comprendre du tout. Une sorte de centaure avec un cul qui pense très bien et une tête qui ne pense rien du tout. C'est notre dernière parodie d'échange (ton incompréhension volontaire, obstinée, des régimes de paroles transforme toute conversation en parodie). Il sera donc entendu que cette shoutbox n'est que la petite piste de cirque pour que tu fasses les rondes de ce cul de centaure. Pitre. Matiné de flic. |
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Jerzy Pericolon en PLS
Inscrit le: 17 Déc 2011 Messages: 39
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Posté le: Mar Juin 16, 2015 13:19 Sujet du message: |
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jamaisla a écrit: |
Si tu ne peux pas comprendre qu'il y a différents régimes de paroles, différents régimes d'écritures, je ne vois pas ce que tu peux comprendre du tout. Une sorte de centaure avec un cul qui pense très bien et une tête qui ne pense rien du tout. C'est notre dernière parodie d'échange (ton incompréhension volontaire, obstinée, des régimes de paroles transforme toute conversation en parodie). Il sera donc entendu que cette shoutbox n'est que la petite piste de cirque pour que tu fasses les rondes de ce cul de centaure. Pitre. Matiné de flic. |
T'es dans la mauvaise foi pure: au contraire, non seulement je comprends qu'il y a différents régimes de paroles, différents régimes d'écriture, mais encore je leur accorde à tous une valeur. Je m'investis d'ailleurs plus dans le régime relâché de la shout (qui permet de dire les choses sans trop de chichi, dans la spontanéité de l'action-réaction) que dans le régime "policé" du post en forum. C'est donc que j'accorde aux propos en shout une valeur, qui ne contredit pas d'autres régimes d'intervention.
Ton accusation de "flicage" ne tient pas: c'est toi ici qui demandes d'effacer la trace d'autres régimes de parole, au nom d'un flicage policé des échanges.
C'est quand-même bizarre de faire d'un côté l'éloge de bavardages censément "quotidiens", ouverts (à la discontinuité, à la simplicité, etc) dans un desplechin (alors qu'il n'y en a justement pas, juste de la déclamation pompeuse), et, de l'autre, te plaindre amèrement de bavardages au débotté qui tourneraient à la "parodie" dès qu'il y a interférence, celle de la quotidienneté faite de différends, raptus de sens, opacités et incomplétudes.
Ici, c'est toi invoques différents régimes de parole, mais pour aussitôt dénier, dans l'échange, ceux que tu invoques dans cette même shout comme une manière d'échanger échappant au snobisme, à l'esprit de sérieux, à la lourdeur, et auxquels il faut donner leur droit.
" J'ai l'impression qu'on a enregistré l'apéro. Aucun intérêt." [...] Statufier des bavardages [...] ": c'est quand-même bizarre, donc, de faire justement l'éloge de ça (mais qui ne s'y trouve justement pas) dans un film de desplechin, de faire l'éloge de "causer de derrida comme on causerait de sa limonade", simplement dans le quotidien, au quotidien", etc, bref d'opposer une manière de causer que tu trouves plus authentique qu'une autre, plus réelle, plus vraie, puis de se plaindre ici qu'on ait enregistré l'apéro, et de réclamer son effacement...
Faudrait savoir ce que tu veux. La parole que tu aimes et valorises (réelle, dans ton éloge du "réel" non corseté), tu la veux seulement circonscrite dans un desplechin (d'où elle est burlesquement absente, contrairement à ce que tu prétends), ou tu acceptes qu'elle ait droit de cité ailleurs? Tu célèbres seulement dans le quotidien d'un desplechin ce que tu condamnes dans le quotidien d'une shout?
Pour toi, les régimes de paroles ne doivent surtout pas être contaminés les uns par les autres, doivent surtout être bien séparés par des cloisons étanches?
Petite piste de cirque? Mais alors fallait pas y participer.
Tu as fait ton numéro dans ce cirque, j'ai fait le mien. Assume comme j'assume: les régimes de paroles, dans leurs hétérogénéités, sans réclamer une hiérarchisation des régimes (les "propres" contre les "sales", les "parodies" d'échange contre les échanges "authentiques", etc). Et surtout, inutile de prétendre, quand on est pris à contrepied dans un échange, que ce dernier est une parodie d'échange.
Tout est écriture, même la parole (phonè). Sois derridien, en résumé. Dans le quotidien de phrases aux fins ouvertes: accepte les différences de régimes, de vitesses, dans leur dissémination; sans intimer aux autres ta volonté de trier le bon grain de l'ivraie, le propre et l'impropre, le sérieux et la parodie, l'écrit et la parole, l'authentique et l'inauthentique, etc.
Ainsi tu seras fidèle à ta manière d'inviter tes contradicteurs à "causer de derrida" comme on cause de sa limonade. Sauf à imposer toi ce flicage de la parole dont tu accuses un peu facilement et fourbement les autres.
Dernière édition par Jerzy Pericolon le Mar Juin 16, 2015 13:49; édité 2 fois |
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Trollope dans le coma profond
Inscrit le: 04 Oct 2011 Messages: 637
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Posté le: Mar Juin 16, 2015 13:46 Sujet du message: |
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Jerzy Pericolon en PLS
Inscrit le: 17 Déc 2011 Messages: 39
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Posté le: Mar Juin 16, 2015 13:47 Sujet du message: |
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De gauche à droite : Trollope, jamaisla, Baldanders, Hello-Kitty. Sans déc.
Dernière édition par Jerzy Pericolon le Mer Juin 17, 2015 19:14; édité 1 fois |
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Hello--Kitty dans le coma profond

Inscrit le: 03 Nov 2010 Messages: 2053
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Posté le: Dim Jan 31, 2016 11:58 Sujet du message: |
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Elsa Zylberstein, peinée que Un+Une ne soit pas nommé aux César:
"Vous savez, Arnaud Desplechin m'a dit que Un+Une était son film préféré de l'année et qu'il avait voté pour nous."
Je suis sûr que c'est vrai! J'avais plutôt envie de voir ce film d'ailleurs, la bande-annonce me plaisait bien. |
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Baldanders dans le coma profond

Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Dim Jan 31, 2016 12:03 Sujet du message: |
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Hello--Kitty a écrit: | Elsa Zylberstein, peinée que Un+Une ne soit pas nommé aux César:
"Vous savez, Arnaud Desplechin m'a dit que Un+Une était son film préféré de l'année et qu'il avait voté pour nous."
Je suis sûr que c'est vrai! J'avais plutôt envie de voir ce film d'ailleurs, la bande-annonce me plaisait bien. |
Desplechin est fou.
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Hello--Kitty dans le coma profond

Inscrit le: 03 Nov 2010 Messages: 2053
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Posté le: Dim Avr 17, 2016 15:54 Sujet du message: |
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Baldanders a écrit: | Hello--Kitty a écrit: | Elsa Zylberstein, peinée que Un+Une ne soit pas nommé aux César:
"Vous savez, Arnaud Desplechin m'a dit que Un+Une était son film préféré de l'année et qu'il avait voté pour nous."
Je suis sûr que c'est vrai! J'avais plutôt envie de voir ce film d'ailleurs, la bande-annonce me plaisait bien. |
Desplechin est fou. |
Un peu déçu que Dujardin joue le rôle d'un abruti fini (on sent que c'est quand même écrit par un vieux croulant) mais... j'ai trouvé ça pas mal du tout ! Je m'y attendais. Avec toujours ces vieilles surprises à la Lelouch, comme par exemple Christophe Lambert vachement bien, ou le retour de Venantino Venantini... |
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