C'est une blague?

[Tiny]

sont passés où tous les topics masturbations???

[Tiny]

que s'est-il passé?

[Tiny]

c'est un peu dommage, non?

[Conufs]

Mon doigt a rippé en voulant effacer les conneries des mioches, oui.
Smiley honteux et radical.

[Tiny]

mais qu'ont-ils dit de si con ces mioches?

[Capestyss]

Ah lala, l'esprit du 15-18 notez quej'ai pas participé au flood
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Capestyss a parlé.

[Tiny]

[Kuni l'hungus]

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Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.

[Jerzy Pericolon]

Je me préoccupe actuellement, pour tuer le temps, de la question du forumdecultisme, laquelle ne se réduit nullement au "new hollywoodism" des Film Freak, Quoi Gong-Joun, Abyssin, ce néo-cinéphilisme très ancien qui inspire bcp le monde de la "critique" (terme à prononcer très vite en retenant son souffle pour ne pas s'étouffer de rire) sur les réseaux sociaux youtubo-twitchiens. 

Du spielbergien à la mode jusqu'il y a peu, mais qui commence vaguement à lasser son monde, armé de sa cinéphilie démissionnaire pour mener croisade contre la Nouvelle Vague avec un grand V, à l'apostat qui voit dans Fincher la clé de l'émancipation du Film Maker, le "new hollywoodism" a pris toute la place dans le champ de ladite "critique" en réseau, ou connectique. Mais oui, vous savez - souvenez-vous - cette pensée hardie et en mouvement, qui ne fait qu'un avec l'intelligence collective en mouvement qui se meut sur le net, et qui, hélas trois fois hélas, me fait de plus en plus douter de la pertinence de ce que disait Alain Finkielkraut d'Emir Kusturica (le Serbe fanatique). Qui pourtant a toujours été mon credo. Hélas, trois fois hélas (bis), la fréquentation assidue de ces nouveaux clercs que sont les youtubeurs-penseurs ainsi que celle du public de leurs aficionados, a fait progressivement naitre puis grandir en moi, tel un poison lent, un doute (concept vénéré des spielbergiens) au sujet de cette intelligence collective du collectif. Non point que j'aie quelque chose de mieux à lui opposer, du côté de l'individuel et des sujets, concepts dont j'ai intégré de longue date la critique fondamentale. Non, à titre de boomer s'adonnant au dooming, un adage creuse en moi son sillon les nuits où je doute, hyperboliquement cela va de soi: "bêtise partout, intelligence nulle part". Mais là non plus, on va pas..., c'est pas tellement...

Passons donc sur la problématique du réseau, de sa fameuse boucle algorithmique, pour se souvenir ici d'une autre et ancienne façon de faire, que j'ai un peu pratiquée et que je ne pratique plus (tellement): l'exposé de mes névroses. 

Mes ratiocinations du moment, donc, m'ont amené à remettre la main sur un échange de 1984 entre Abyssin et moi que je croyais perdu. Echange résumant le contenu de toute notre histoire commune. Relu aujourd'hui, ce dialogue ne me semble pas dénué d'intérêt, mais ce n'est pas à moi de le dire. En tout cas, il contenait déjà une bonne part de mes efforts et de ma direction ultérieurs vers la dépression. A ce titre, je me refuse à l'intégrer aux archives que le présent forum compile. C'est ma façon d'aimer.

[Kuni l'hungus]

Attends, mais avant même de savoir où te mène ton errance, et même de prendre des nouvelles de ta dépression (nan ça m'inquiète quand même vraiment), on a tous trop envie de connaître ton passé commun avec Abyssin.
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