Dernières lectures

[Tiny]

AH! ça faisait longtemps! ça me rappelle qu'il y a peu, j'ai essayé de lire Lord of the Flies, et ben j'ai arrêté au bout de 50 pages tellement je me faisais chiiiiier!!

[Oxyure]

Mince !

J'ai oublié de vous parler de deux autre livres que j'ai lu depuis cet été, et même que c'est un peu la honte :

- Les âmes mortes, de Nicolas Gogol
- Lumière d'août, de William Faulkner

Et là j'ai deux réflexions / sentiments :

Comment avec une idée de base aussi chouette, les âmes mortes ça peut autant se finir en n'importe quoi comme bouquin (bon, même si Gogol ne l'a jamais vraiment terminé).

Et flûte de zut, comment Faulkner s'y prend pour avoir une écriture aussi puissante. Je reste sur le cul a chaque bouquin que je lis de lui.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Oxyure]

Re-Mince !

Encore un oubli :

- La Tombe des Lucioles, de Akiyuki NOSAKA

Oui, c'est la nouvelle qui a donné le film. c'est très court, très réaliste et très triste.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Mathurine]

J'ai lu hier soir Ecorces de Georges Didi-Huberman, aux Editions de Minuit, l'éditeur le présente ainsi :

C'est le simple « récit-photo » d'une déambulation à Auschwitz-Birkenau en juin 2011. C’est la tentative d’interroger quelques lambeaux du présent qu’il fallait photographier pour voir ce qui se trouvait sous les yeux, ce qui survit dans la mémoire, mais aussi quelque chose que met en œuvre le désir, le désir de n’en pas rester au deuil accablé du lieu. C’est un moment d’archéologie personnelle, une archéologie du présent pour faire lever la nécessité interne de cette déambulation. C’est un geste pour retourner sur les lieux du crématoire V où furent prises, par les membres du Sonderkommando en août 1944, quatre photographies encore discutées aujourd’hui. C’est la nécessité d’écrire - donc de réinterroger encore – chacune de ces fragiles décisions de regard.

Ce court livre (70 pages) a beaucoup contre lui : son thème d'abord, la "solution finale" allemande à travers le récit d'une visite au camp d'Auschwitz-Birkenau, Didi-Huberman n'est pas le premier sur ce créneau mémoriel, et souvent de tels textes échouent, tout simplement à apporter un éclairage pertinent à ce fait historique colossal; sa forme ensuite, de très brefs chapitres d'une à cinq pages, qui s'ouvrent chacun sur une photographie prise "à l'aveugle"; son cadre polémique enfin, car Didi-Huberman et Claude Lanzmann s'étaient affrontés par articles et livre interposés à propos de l'usage et du commentaire de ces quatre photographies du Sonderkommando, l'affaire allant jusqu'à l'invective, aux insultes, et on peut imaginer les blessures personnelles que de telles attaques peuvent entrainer.

Mais l'acuité du regard de Georges Didi-Huberman, l'attention flottante de son écriture précise permettant de faire sens dans un art du montage, du léger déplacement, replace toutes ces bribes d'intuitions, de perceptions éparses dans un cadre formel tenu, ce qui sauve ce texte de presque tous les écueils : sur l'aspect polémique avec Lanzmann, un passage du texte qui appuie la position de Didi-Huberman (les photos prises selon lui de l'intérieur de la chambre à gaz, "d'ailleurs j'y suis la preuve que j'avais raison") aurait pu présenter les choses de manière moins frontale et polémique, ça affaiblit le texte.

Au final c'est quand même une merveille qui se lit d'une traite; un texte puissant et risquons le mot "beau", sur la "solution finale", qui interroge sa mémoire, l'utilisation de l'image comme porteuse de cette mémoire, qui cite, localise, creuse, éclaire les faits sans galvauder le sens, dans une écriture sur le fil mais toujours pertinente. Un coup à être lu dans les écoles dans vingt ans, tant pis pour lui.

J'admets, j'ai une fascination pour le travail de Didi-Huberman qui ne date pas d'hier, je suis à la limite de la groupie, mais quand même, il est fort le bougre.
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Le Cygne et le Rat inséparables compagnons d'Apollon.

[Alexia]

Bouquin écrit par Sylvie Germain, 1994.
Un livre poétique.
Il ne s'y passe rien... juste une ambiance particulière: Un femme inconnue apparaît dans divers lieux de Prague,liée à la mémoire collective, ou à la mémoire individuelle de l'auteur. Elle boîte, on ne peut voir son visage, elle est vêtue de chiffons, elle porte l'habit du malheur. Et elle surgit à l'improviste pour rappeler des souffrances anciennes, presque oubliées, des disparitions tragiques, des traces de la guerre.

Très bien écrit, mais pour tout dire un peu chiant. Beau et mélancolique, en même temps. L'auteur en fait pratiquement son inspiratrice, la Muse qui la fascine, et qui est au coeur de son désir d'écrire.

(Oh oh, suis en train de lire "Le Golem", je m'aperçois qu'elle a sans doute piqué son idée là dedans: personnage fantômatique, qui boîte et apparaît soudain en certains lieux, à l'appel de la conscience collective...hum)
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Thalatta!Thalatta!

[Oxyure]

Et bien ces dernieres semaines, j'ai lu ::

- (La )Guerre et (la )Paix, de Léon Tolstoï
- Britannicus, de Jean Racine

Autant le premier est immense, même dans cette version allégée (par Tolstoï), mais finalement très facile et plaisant à lire.

Autant Britannicus, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. La préface et la postface m'ont plus excitées que la tragédie en elle même.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Oxyure]

Je viens donc de finir aujourd'hui :
- La Jungle, d'Upton Sinclair
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Alexia]

[Oxyure]

Hier j'ai lu en un aller-retour en RER "Mangez-le si vous voulez" de Jean Teulé.

Un fait divers : le lynchage d'un homme dans un village français en 1870.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Oxyure]

je peux pas t'en dire plus.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Oxyure]

Je peux parler de :

"Lumière d'Aout" et "Le bruit et la fureur"

Tous les deux très beaux.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Ugolino_Le_Profond]

J'en ai lu 10 sur les 19 qu'il a écrit. Il faudrait que je termine.
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permets-moi de me laisser d'affirmer que dis oh quoi

[Ugolino_Le_Profond]

Bof ?
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permets-moi de me laisser d'affirmer que dis oh quoi

[Trollope]

la différence entre discuter et écrire (même sur un forum)...

[Alexia]

"Maximes" , du Duc de La Rochefoucauld; délicieusement cyniques, sans concession pour la vanité humaine; en petites formules brèves et percutantes, c'est une vision pessimiste de l'être humain, c'est certain, mais c'est aussi plein d'esprit, et cela fait rire malgré tout. Les arrières-pensées étriquées qui se cachent derrière nos attitudes "individuellement correctes" sont débusquées sans indulgence.

A lire par petites doses homéopathiques, car c'est à savourer ligne à ligne, et on n'en sort pas avec une très bonne image de soi! (un exemple: "Quelque bien qu'on nous dise de nous, on ne nous apprend rien de nouveau".)
(Le plaisir de lire ça , c'est aussi celui de l'avoir découvert dans une vieille édition de 1801, "AN X", dit la première page, avec une notice du citoyen Suard)
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Thalatta!Thalatta!