Les "comment gérer cette situation?"

[Youkali]

Bah... Dis leur juste que tu as pas eu le temps de jeter un oeil aux copies et que tu aimerais bien lire leur travail avant de leur rendre. Ce qui est logique puisque tu es leur prof et que c'est ton rôle de détecter ce qu'ils n'ont pas pigé. Après si tu n'es pas d'accord avec ta collègue, ce sera un autre problème auquel on pourra réfléchir après.

[Youkali]

Non?

Pfff.

[Bite Astrale]

[Zagriban]

Si les élèves voient un prof "casser du sucre" sur leur dos d'un autre prof, leur respect pour le corps professoral en sera encore amoindri car ils penseront que les profs ne s'estiment même pas entre eux. Enfin c'est comme ça que je vois les choses.
Sinon, pas de conseils à te donner.

[Zagriban]

Ce que je voulais dire, c'est qu'à mon avis, il ne vaut mieux pas montrer aux élèves qu'il y a des dissensions entre profs, même si bien sûr il peut y en avoir. Mais je parlais généralement, et pas sur ton cas spécifiquement.

[Alexia]

Alors ce genre d'histoire, c'est un grand classique du bac blanc; c'est le risque qu'on prend quand on confie les copies de ses élèves à quelqu'un d'autre; j'ai un collègue qui refuse carrémént d'y participer, pour cette raison.
J'explique aux élèves qu'il y a un facteur "hasard" dans tout concours ou même exam, qui peut jouer en leur faveur ou en leur défaveur. C'est tout! le jour du bac ils peuvent avoir aussi une mauvaise (ou bonne) surprise. C'est donc une expérience de ce hasard là! (mais ne pas trop critiquer le/la collègue, hum...)
Effectivement, il y a une erreur; un correcteur aussi fait des erreurs! c'est la vie, les erreurs, après tout; moi j'explique ça comme ça (et je compense au devoir d'après, ruse, tant pis, comme ça ça passe...)
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Thalatta!Thalatta!

[Averroès]

t'es prof de quoi Alexia déjà?

[Alexia]

(OUille!) Ca se fait plus trop: lettres classiques (toujours eu une passion pour le monde grec antique, mythologie /philo /architecture et sculpture/ poésie/)
Le bac blanc en français: il y a toujours des drames larvés, des rivalités souterraines (et attention, les collègues sont vexés comme des poux si tu dis ton désaccord; y a pas plus susceptible qu'un prof vis à vis d'un autre prof!)
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Thalatta!Thalatta!

[Zahad le rouge]

[Youkali]

Karl, Lost est une fiction.

[Youkali]

Toi et moi, on ne se comprendra jamais je crois.

[Youkali]

Oui salut, je vais m'adresser aux gens qui sont ou ont été demandeurs d'emploi.
Aujourd'hui, j'ai reçu par courrier une proposition d'emploi de pôle emploi qui ne correspond pas aux critères de "l'offre raisonnable d'emploi" que j'ai déterminé avec eux. C'est déjà arrivé à quelqu'un? Si on leur dit qu'ils se sont trompés, ils décomptent quand même ça comme un refus de ma part? Ou c'est mieux que j'envoie quand même mon CV aux recruteurs? Sachant que de toute façon j'ai même pas le profil pour le boulot. Mais si j'envoie mon CV sans leur dire qu'ils délirent, ils vont pas continuer à m'envoyer des merdes dans ce genre? Est-ce que c'est un test? Veulent-ils déjà me radier alors que je perçois même pas d'indemnités? Puis-je déjà devenir dingue?

[Oxyure]

Je crois qu'on m'avait proposé vigile quand je cherchais webmaster.

Appelles ton conseiller. de toute façon, il va te dire que l'offre est déjà prise.

J'ai l'impression qu'ils envoient toujours UNE annonce bidon par an.

Voilà, c'est pas d'une grande aide j'imagine m'enfin...
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Kuni l'hungus]

Voilà, j'étais sur le point décrire ça à quelqu'un:

Contexte : Une amie me reprocheune tendance au cynisme qui ne mène pas à grand chose, suite à plusieurs manifestation assumées de cynisme auprès d'une autre personne un peu conne sur un sujet à la con du genre "le sexe doit-il être esthétisé?".


(à l'amie numéro 1) Par contre, "qui ne mène pas à grand chose", c'est un pas de trop, là. Ne m'en veux pas trop non plus, mais tu vas m'obliger à être sincère.



Bon, alors puisque, paraît-il, mon cynisme n'amène pas grand chose (et même si je n'ai pas vu quoi que ce soit ici qui pouvait aller quelque part; même aussi si j'ai du mal à voir ce qu'il est possible d'apporter au rien. Parce que jusqu’ici, honnêtement, rien n’avait été dit.) soyons sérieux quelques secondes.

(à la conne, donc):

Alors, chère Manouche (encore un nom qu'il doit falloir "esthétiser" pour que tu le supportes), le sexe est un art. La belle antienne! Mais qu'est ce que cela veut dire tout cela? Ah, il faut l'esthétiser? Mais voyons de quoi nous parlons avant de répéter des termes qui semblent tout joli, mais qui, indéterminés, sont aussi bandants qu'un slogan à la fin d'une pub... pour du saucisson, justement.
(NDLR:L'un des points ... pertinents du dialogue était la phrase "on ne pratique pas le sexe comme on mange du saucisson".

A la base, j'entendais simplement remettre en cause une conception du sexe qui prétend l’apprécier, mais le prend avec un gant littéraire. Ah, on aime bien parler de sexe, mais c'est tout de suite pour se réfugier, pour le recouvrir, ce qui implique que la chose, sans ces précautions, est sale. Ou au moins n'est-il pas « glorieux ». Y a derrière tout ça un dé-gout fondamental pour l’acte, en son essence. S’il faut le "iser", on ne l’aime pas tel qu’il est. Il doit changer, ou être contourné. Et à te lire, quand on t'entend parler d'esthétique et de culture, tout cela se confirme, se radicalise, même. Parce que finalement le problème ne vient pas du sexe, mais de ta conception de la culture et au-delà même de cette dernière, ta conception de la vie. Ah, les choses sont plus belles dans la culture? Elles sont plus belles lorsqu'elles sont esthétisées? Ma pauvre, si tu avais passé du temps, ne serait-ce qu'un minimum, à réfléchir sur la question, tu comprendrais qu'esthétiser quelque chose, c'est pas le décorer pour que cela paraisse moins laid, mais justement montrer ce qu'il y a de beau dans la chose. L'esthétique nous apprend à voir le monde, et à l'appréhender, au lieu de nous en protéger. Du coup, s'il y a de l'esthétique dans le sexe, celle-ci nous ramène au niveau sensible, où se trouve justement le beau. L'art nous apprend à voir. Il nous fait voir ce que le sexe, tout le sexe, le sexuel, a de beau, contrairement à ton tissu de lieux communs qui sous-tend quant à lui qu'il y a du sexe en soi triste et en soi moche, ou en soi inesthétiques. En dehors de cette esthétisante comme monstration de l'esthétique de toute chose choses, il ne reste d'art dans le sexe que ce qu'il y a d'art dans l'expression « l'art d'être un bon grand-père » (et l'expression est à prendre au sérieux). Mais ça, il faudrait sortir des truismes pour le voir. Et tu es loin du compte, aussi bien en ce qui concerne le sexe que la culture ou l'art.

Donc on peut voir la culture comme un système de protection contre le monde, ou comme quelque chose qui nous permet de le vivre. Dans le premier cas, on n'en fait rien, de cette culture. Elle n'aide même pas à penser, ni à vivre, elle sert juste à se protéger de la saleté du monde. Beurk, les sexes (nous soulignons), c'est caca comme quand on mange du saucisson.
Si pour toi, le sexe doit être esthétisé, pour ne pas être moche ou triste, ta conception du sexe est merdique, tout autant ton esthétique.

Et donc, une fois prise la mesure de l'opposition radicale de ces positions, on comprend aussi l'ampleur du désastre qu'est une conception aussi vide de la culture. Parce que qu'est ce que tu en fais, de la culture? Tu lis peut-être en un an plus que je ne lirai dans toute ma vie, mais regarde-toi! Tu ne fais rien de ce que tu lis, tout ça parce que t'es pas capable de sortir de tes lapalissades « le beau, c'est plus beau que le laid », et le beau c'est beau, et le sublime est sublime; Ouéééé! Mais où il est le beau? Qu'est ce que tu en fais de ce beau? RIEN! Tu n'y vois rien! (« Bataille c'est mystique »... ouéééé, on avance, là). La culture, et l’esthétique, tel que tu les envisagent, protègent, décorent, et en tous cas n’enrichissent rien.

Maintenant, je vous laisse, continuez à vous toucher (symboliquement, bien sûr, vous salissez pas trop!) sur votre culture qu'elle est belle au point de ne rien avoir à en dire, et qu'elle doit être plus belle que ce monde qu'on n'a pas à vivre.
Et le pire, dans tout ça, c’est que tu ne sais pas manger du saucisson. Ca, c’est impardonnable.


Tout ça pour dire que les intellos creux, les individus enculturés comme les appelle un autre, c'est fatiguant. Ça oblige à une page de logorrhée.

Mais ce n'est pas pour autant tout rendre merdique, Anne (NDLR :elle c'est l'amie 1). Je te renvoie à un autre problème:

Comment ce qui dit non à tout ce qui existe et a existé jusqu'ici peut-être être le plus grand ou à la vie qui ait jamais été prononcé? (c'est une paraphrase, je vais pas non plus me fatiguer à vérifier mes sources)

Quant à mon cynisme, qui ne faisait rien avancer, c'était lui aussi un moyen de protection. Pour elle.

Désolé pour la violence apparente, c'était pour faire avancer le schmilblick.


Qu'est ce qu'on fait quand on a des élans d'écriture comme ça, on envoie, ou pas? Je précise. C'est pas simplement une enguelade avec des quidams, je connais vraiment les deux personnes, l'une est une rééelle amie avec qui j'ai étudié, et la conne est en couple avec un collègue et ami aussi.
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Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.

[kleber]

C'est quand même très violent, non ? Je connais pas l'historique de la discussion, mais si tout ce qu'on te reproche c'est de ne pas "mener à grand chose", de pas être constructif touça, pour moi ça justifie pas la condescendance de certaines de tes phrases (le côté un peu didactique, si tu préfères, des trucs comme "l'art nous apprend à voir" écrits dans le style d'une leçon), qui, moi, me vexeraient.

Cela dit, si tu le postes quand même, corrige les phrases où il manque des mots, ça facilite pas la lecture.

Enfin, je sais pas, tu peux pas t'en tirer d'un bon mot ? Ou juste demander de définir "esthétiser" par exemple, qui est un terme qui ruine d'emblée le "débat" ? Mais tu vas passer pour cynique... Cela dit, les Cyniques disaient violemment ce qu'ils pensaient, donc quoi que tu fasses...