Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Allen,2010)

[Tetsuo]

Oui, c'est bien ce qu'il montre, mais ça change rien. Montrer la médiocrité juste pour la (dé)montrer, ça reste une posture médiocre. Ce qui aurait était intéressant, c'est de partir de cette médiocrité pour aller au-delà, explorer autre chose. Là, c'est juste glauque...

[Averroès]

Salut Tets', la forme? La vie de famille, toussa?

Quand tu dis qu'on s'en tape de leurs histoires de cul, j'ai envie de m'étonner. Le cul, l'amour c'est quand même le point central de nos vies donc c'est normal qu'Allen insiste sur le fait que Brolin flashe sur la voisine. D'ailleurs il rend bien la vacuité du personnage quand il commence à mater son ex-femme, maintenant qu'il est dans l'appart d'en face.

Et puis Allen ne fait pas que montrer la médiocrité des personnages pour simplement les ridiculiser et faire sa morale. Il montre une galerie de personnages qui a du mal à vivre, et en profite pour dire que le bourgeois est pas aussi grand qu'il se croit être, qu'il serait bien plus heureux s'il acceptait sa fragilité. Le plan final est à cet égard édifiant, l'arbre qui écrase le couple de petits vieux dans le coin inférieur gauche du cadre.
Je vois pas du tout où tu vois qu'Allen se complait dans le mépris de ces gens... et qu'il n'apporte rien de plus que ce mépris... Explorer "autre chose" ça veut dire quoi?

[Tetsuo]

[Kuni l'hungus]

Ah, d'ailleurs j'ai oublié de te répondre. J'ai cru que tu l'accusais, en plus, de complaisance (parce que même le Allen, même jeune, l'a été, vis à vis de cette médiocrité bourgeoise).

Du coup, moi, ce qui me semble nouveau, à la lecture de ta critique, c'est la présence de quelque chose d'autre, qui se joue, dans les interstices, alors que j'ai pas l'habitude de voir ça chez Allen (auquel, il est vrai, je suis souvent assez peu receptif).
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Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.

[Alexia]

Pour moi, on est en plein contre sens, là. Il n'est pas question de peindre la médiocrité bourgeoise, mais la désillusion, c'est autre chose. Après tout ce sont des gens ordinaires (comme vous, comme moi), sans génie particulier, mais qui ont leurs rêves (comme vous, comme moi). Et ces rêves se cassent la gueule, tous sauf un.
Je ne vois pas de mépris là dedans. Je vois seulement une vision désabusée et presque amère de l'existence.
Tout ne tourne pas autour d'histoires d'amour: le deuil (la perte du fils), l'ambition (avoir sa galerie pour l'une, être un grand écrivain pour l'autre) y ont leur part.
Et la morale c'est pas "le bonheur c'est pour les imbécilles" c'est plutôt "le bonheur c'est pour ceux qui croient au même rêve"(au moins un temps).
Ce qui est vraiment médiocre, c'est que chacun s'enferme dans son petit égoisme, sa recherche du petit bonheur individuel. Si Allen méprise quelque chose, c'est notre conception actuelle du bonheur.
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Thalatta!Thalatta!

[Bite Astrale]

[Tetsuo]

[Tetsuo]

[Averroès]

[Averroès]

[Tetsuo]

[Tetsuo]

[Phèdre]

C'est fou, Tets écrit tout ce que je pensais dire du film si jamais j'allais le voir.

Quel plaisir de revoir ton vieux pseudo de tapette s'afficher quand même.
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[Oxyure]

Hey Tetsuo ! Espece de gars qui fait ses courses les lundis feriés à Carrefour Montreuil !
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Pipi]

Et sinon vous pensez quoi de "Annie Hall", "Manhattan" et" Crimes et délits" ?