enculture Index du Forum
 FAQFAQ   RechercherRechercher   MembresMembres   GroupesGroupes   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Community

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    enculture Index du Forum -> Télévision
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Carton
dans le coma profond


Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 1952

MessagePosté le: Jeu Mai 26, 2011 9:55    Sujet du message: Community Répondre en citant



Une petite série honnête, souvent drôle, qui n'invente rien (et d'ailleurs relève souvent les facilités d'écritures dans les sitcom) mais qui bénéficie du savoir faire NBC. Moins fort que 30 Rock ou The Office, mais même folie douce qui marche bien.
Pour l'instant, le gag qui m'est resté dans la tête toute la journée :

http://vimeo.com/24213172
_________________
La Quadrature
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Noonos



Inscrit le: 30 Mar 2010
Messages: 105

MessagePosté le: Dim Mai 29, 2011 22:25    Sujet du message: Répondre en citant

Série qui met du temps à prendre son envol et qui devient totalement jouissive lorsqu'elle assume son aspect méta. Il y a des épisodes totalement mythiques, qui m'ont tiré de véritables fous rires, mais de manière générale c'est assez limité.

Mais l'épisode Scorsesien, ou l'épisode Paint Ball, c'est quand même du grand art !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Carton
dans le coma profond


Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 1952

MessagePosté le: Ven Juin 17, 2011 17:59    Sujet du message: Répondre en citant

Fini les 2 saison, et d'accord avec Noonos. Très sympathique mais complètement vain, série qui rate surtout à créer quelque chose d'autre qu'un simple plaisir dans les références et le rythme de quelques dialogues.
D'ailleurs, les épisodes franchement parodiques du paintball ou de la mafia ou des zombies sont à la fois des tours de force et ceux qui tournent le plus dans le vide. C'est toujours au bord de devenir quelque chose du niveau de Arrested Development ou The Office et puis non. Y'a quand même des belles choses, comme l'épisode du trampoline ou l'accouchement à la fin, et les personnages sont réussis. Dommage, ils ont baissé les bras trop tôt.
_________________
La Quadrature
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bite Astrale
dans le coma profond


Inscrit le: 02 Mar 2010
Messages: 1063

MessagePosté le: Mar Oct 25, 2011 3:39    Sujet du message: Répondre en citant

En lisant les résumés des séries à venir durant l'été précédant la première saison de Community, j'avais envisagé de le regarder (et finalement, ça m'a échappé, et j'ai tout ratrappé en quelques jours) mais rien dans le pitch ne laissait présager qu'il s'agirait non pas d'une sitcom formulaïque et en réalité d'une série sans public et avec vraie mise en scène, et surtout un goût pour les références et le méta appuyé.
La série à laquelle me fait le plus penser Community à ce niveau, c'est sans doute Scrubs.

Mais en fin de compte, je trouve Community encore plus remarquable dans sa digestion des références.
Je crois n'avoir jamais vu une série aussi apte à s'adapter à une évolution qui s'est fait en dépit des souhaits des scénaristes. On voit au départ que Troy allait être associé au personnage de Pierce et très vite, après la petite impro rap durant le générique de fin d'un des premiers épisodes, les auteurs ont vite saisi le potentiel de l'alchimie Troy/Abed. De la même manière qu'ils ont su intégrer Annie dans ce qui allait devenir un triangle amoureux avec Britta, initialement la promise de Jeff (et ils poussent l'imprévisibilité jusqu'au bout en exploitant à donf le dysfonctionnement sentimental du groupe, rendant n'importe quel couple possible ou presque). Faut voir là aussi comme ils ont abandonné la structure des premiers épisodes, avec Jeff apprenant une nouvelle leçon chaque semaine (à présent, ils en jouent encore plus).

Au-delà des gags très conscients d'eux-mêmes, la force de la série réside dans ce groupe de eprsonnages, désignés d'emblée comme des archétypes, certains même que je trouvais assez antipathiques au début, comme Britta ou Shirley, et qui ont su transcender ce statut grâce à une écriture qui témoigne d'un gros amour pour ses protagonistes.
Si la dynamique de ce groupe n'était pas aussi attachante et riche d'enjeux dans les liens qui unissent les persos, jamais un épisode comme celui du "paintball" ne serait aussi bon, comme l'épisode "zombie" de la saison 2 (c'est pourquoi d'ailleurs ils marchent mieux que l'épisode "Apollo 13" de la saison 2 aussi, parce qu'ils exploitent les problématiques qui existent entre les persos).

Si cet épisode est sans doute celui qui réellement "jumped the shark" au niveau du caractère méta de la série, ouvrant la porte à d'autres délires à venir dans les saisons suivantes, l'écriture était déjà remarquablement habile dans l'inclusion d'auto-références, notamment au travers du personnage d'Abed, sorte de Sheldon de The Big Bang Theory moins caricatural et plus "aware", donc plus attachant et touchant. C'est un mix de Sheldon et des ados héros de Last Action Hero ou Pleasantville. Impossible de ne pas s'identifier à lui dès qu'il dissèque les mécanismes de la série.
Et le talent des scénaristes, c'est de réussir à ce que cela ne sonne jamais comme une solution de facilité (j'aime aussi qu'aucun des épisodes "parodiques" ne se termine avec "oh, ce n'était qu'un rêve"). Tout est assumé et assurément écrit pour que la pilule passe (cf. l'incroyable ambition de l'épisode avec les faux flashbacks qui offre un commentaire sur les mécanismes mêmes de la série tout en se moquant des épisodes à flashbacks des sitcoms, dans l'écriture de la forme et du fond, c'est super dense et remarquablement équilibré, et ça part loin, c'est digne de l'épisode similaire dans Clerks le dessin animé).

Mais même quand ça donne pas dans le méta et la référence, c'est superbement écrit. Y a qu'à voir un épisode comme celui de la saison 2 où ils s'enferment dans leur salle pour retrouver le stylo volé d'Annie (ou l'épisode Donjons & Dragons). Tout tient sur l'écriture et les personnages et non pas sur des références, même si celles-ci pleuvent. Et plus ça va, plus les épisodes osent tendre davantage vers le drame que la comédie, même durant les épisodes parodiques (peut-être même encore plus pendant les épisodes parodiques, cf. l'épisode de Noël en stop-motion et l'épisode "My Dinner with André").

C'est pourquoi j'aurai tendance à ne pas trouver ça "vain" comme j'ai pu lire dans ce topic. Il n'y aucun objectif très feuilletonnant, contrairement à d'autres sitcoms du style How I Met Your Mother, mais on est clairement pas dans une sitcom où personne n'évolue réellement, style The Big Bang Theory. On est quelque part entre les deux. Plus dans Scrubs.
Ici, les archétypes sont devenus des personnages et les personnages sont devenus des humains.

Et puis au-delà de tout ça, c'est super drôle.
Je sais pas s'il y a une série en ce moment (ou depuis toujours) avec autant de punchlines potentiellement cultes.

PS : et hop, encore une confirmation que "une grossesse imprévue" est devenu LE ressort scénaristique commun à TOUTES LES SERIES.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Carton
dans le coma profond


Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 1952

MessagePosté le: Mar Oct 25, 2011 18:43    Sujet du message: Répondre en citant

Bite Astrale a écrit:

Si la dynamique de ce groupe n'était pas aussi attachante et riche d'enjeux dans les liens qui unissent les persos, jamais un épisode comme celui du "paintball" ne serait aussi bon


Justement je trouve que les liens qui les unissent ne fonctionnent pas, sont posés comme principe de base sans vraiment les travailler autrement que comme des clichés à retourner, des couples à faire et défaire, un truc très consciencieux de rebondissement et de réactivation de l'intérêt complètement hasardeux et artificiel.

Dans l’épisode 4 de la saison 3, la série arrive à réaliser ce qui manquait pour moi. C’est toute la dynamique du groupe que je trouvais molle, partant dans un sens ou dans l’autre en fonction des besoins de l’épisode, et ça allait de pair avec ce qui est le plus évident et le plus facile dans la série, tout le côté méta qui fait que des personnages font des clins d’œil au spectateur, chantent leur jingle ou commentent le scénario, ça donne à l’ensemble un ricanement, un second degré qui ne cherche rien d’autre que ça, là où par exemple dans 30 rock ça fonctionne toujours pour autre chose (la scène où Baldwin se met devant une caméra sensée révéler le fort intérieur de ceux qu’elle filme, et laisse apparaître un Baldwin jeune, éternellement charmant et élancé. Ça disait quelque chose de touchant sur le personnage). Dans Community, c’était toujours un peu trop gratuit, l’aspect vain c’était cette machine qui se commente elle-même sans produire autre chose que du commentaire, un truc cool mais qui ne répondait pas à la question : pourquoi est ce qu’ils sont ensemble ?

Donc dans cet épisode, celui des réalités parallèles, la réponse est donnée, ils sont ensembles par miracle, par hasard, sur un malentendu. Milles choses horribles pourraient leur arriver, mais la série a juste décidé de suivre la possibilité que le groupe reste uni. Le fonctionnement de petit malin vaut plus que ça, les jeux sur la forme et les codes sont finalement aussi un principe de bienveillance, c’est grâce à ça que le groupe peut exister.
Community de toutes façons est criblé de moments drôles et réussis, mais là elle dépasse un savoir faire de scénariste (qui est déjà d’un bon niveau dans le rythme et les dialogues), et dirige ses efforts sur autre chose qu’un tour de force narratif, plutôt un beau portrait de groupe.
_________________
La Quadrature
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bite Astrale
dans le coma profond


Inscrit le: 02 Mar 2010
Messages: 1063

MessagePosté le: Mar Oct 25, 2011 18:51    Sujet du message: Répondre en citant

Justement, ce portrait de groupe que tu vois toi dans le denrier épisode diffusé, je le trouve omniprésent dans presque tous les épisodes, ce c'est qui porte les refs et les blagues méta, c'est ce qui leur donne un sens, ce qui transcende le gimmick, parce que cette dynamique de groupe est sans cesse remise en question (pourquoi traînent-ils - encore - ensemble? pourquoi tolèrent-ils éternellement Pierce, surtout après ses penchants super maléfiques de la saison 2? pourquoi ont(ils besoin les uns des autres? etc.).
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Carton
dans le coma profond


Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 1952

MessagePosté le: Mar Oct 25, 2011 18:56    Sujet du message: Répondre en citant

Pourtant cette réponse n'apparait que dans ce dernier épisode.
Avant ça, ça ressemble à des volte-face scénaristiques où on transforme les personnages et leurs relations trop artificiellement.
Je suis d'accord que c'est en germe avant, mais pour moi ça fait sens et c'est réellement pris en charge que depuis l'épisode 4.
_________________
La Quadrature
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    enculture Index du Forum -> Télévision Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB and iRn
Traduction par : phpBB-fr.com
Protected by Anti-Spam ACP