Route Irish (Ken Loach, 2011)

[Hello--Kitty]

Un agent de sécurité au service de l'armée enquête sur la mort de son ami d'enfance en Irak.


Ce qui est un peu ennuyeux, maintenant, avec les films de Ken Loach, c'est que les qualités habituelles (la direction artistique en général, la direction d'acteurs, la capacité à faire monter la tension dans les scènes de groupe, l'art de maintenir une ambiance sexy dans des films de discours politique, la sympathie que dégage irrésistiblement les personnages, la capacité à faire ressentir dramatiquement la dégueulasserie du monde libéral) deviennent moins impressionnantes avec les années, et qu'on redoute de plus en plus les passages obligés du scénario, ces scènes qu'on a dû voir une vingtaine de fois dans des versions relativement équivalentes: les types en armes qui font irruption brutalement dans un appartement occupé par une femme voire des enfants, la réunion qui s'étire et où se jouent les questions de fidélité...

Pourquoi Route Irish est-il un "Ken Loach" un peu faible ? Peut-être parce que l'actrice est moins cinégénique que d'habitude. Et aussi parce que Ken Loach n'est pas très habile pour intégrer à son film les éléments de modernité censés exciter un peu son enquête (la scène du téléphone portable, particulièrement mal filmée, et qu'on voit 2 ou 3 fois).

Je ne suis pas certain que l'idée du scénario (on enquête sur la mort d'un agent de sécurité du privé en Irak) soit une si bonne idée que ça pour le cinéma de Loach.

La fin est assez surprenante.

(3/6)
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Personne nous piquera Kitty! Il est à nous désormais. Il va falloir raquer cher pour un transfert , ne serait-ce que d'un post. Kitty, mon jouet star de Noël.