Au-delà, (Clint Eastwood, 2011)

[Kuni l'hungus]

Bon, bah c''est bien que personne n'en ai parlé, parce que ça va êtee difficile à défendre, et j'ai un peu l'imrpession de me retrouver dans la posiiton d'Ave sur Alice.

Bon, je reconnais les défauts du film, c'est assez faible, surtout pour du Eastwood, faut bien le reconnaître. C'est souvent consternant de facilité en termes scénaristiques (chaucn pourrait y aller de sa petite liste, mais sur les parties américaies et françaises, je crois qu'aucun des rebondissements proposés n'est acceptable), ça grouille de clichés, et les toiles de fond, en plus d'être d'une simplification, d'un cliché, et d'un j'menfoutisme rare, sont d'une inutilité absolue (mention à la vision du journalisme dans la partie française, où à ces deux ou trois plans honteux après le tsunami).

Et puis bon, y a le sujet casse-gueule. Y a bien eu des tentatives, mais le risque du prêchi-précha dans le désert rend souvent la chose pas du tout cinégénique,
et encore moins convaincante. Du coup, j'avais un peu peur d' un film évangélique prenant la forme d'une opération idéologique sans aucune chance de convaincre mélangé à du Joséphine Ange ardien en plus bourrin.
Et faut avouer que de ce point de vue, si le traintement de la question de la mort est chiant, ennuyeux, mal introduit, niais ("tu crois qu'il y a quelque chose?" vas-y, "Papa, c'est quoi cette bouteille de lait?") et sans réflexion, si une partie la française, (bien entendu) entamme une opération de propagande avec deux minutes de faslification scienfique assez hallucinante, voire grave, ...
j'ai vraiment pas l'impression finalement que le film se joue là, même si on peut lui reprocher son manque de distance. Et il reste la partie anglaise à sauver où là, on a presque une histoire Eastwoodienne, où l'aspect social semble moins je m'en foutiste, où le mystique ploum-ploum joue beaucoup moins. Et à partir de là, on se rend compte qu'on a affaire à un traitement existentiel de la chose plutôt qu'à un film sur la mort, l'au delà, et tout ça.
Et l'enjeu du film se trouve bien là, d'ailleurs au niveau des deux personnages masculins. Le médium qui cherche à se débarasser de la question de la mort, et le gamin pour qui le mort vient lui-même le dire. L'idée, c'est ok, y a peut-être ça, mais à la limite on s'en fout, ça change quoi? Sortons nous plutôt les doigts du trou, et notre délire mystique fait pas avancer le schmilblick.

Et finalement, sans la scène horrible avec Marthe Keller, ou alors avec un retour reflexif sur le personnage de Cécile de France, j'aurais juré avoir affaire à un film du genre the foutain.

Après,oui, y a des déceptions dans le traitement, et dans l'écriture.

Et puis bon, on peut pas non plus saquer un film qui fait un si bon choix d'hôtel.
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Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.

[Oxyure]

Tu devrais poster des photos de ton hotel pour enlever au film son dernier argument.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Bite Astrale]

"C'est Tonton quoi!!!"


Grosse merde ce film.

[Kuni l'hungus]

Nan, mais la partie française, Ok, c'est un concours de passages navrants, la partie Américaine est pas beaucoup mieux, mais je sauve la partie anglaise, pour les raisons que j'ai indiquées.
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Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.

[Bite Astrale]

Même dans la partie anglaise, c'est toujours aussi grossier : la mère droguée alcoolo, la recherche "ange de la mort" sur YouTube avec comme premiers résultats deux vidéos caricaturales de prêcheurs qui parlent face caméra, suivi de la succession de mediums à la charlatanerie parodique, le coup de la casquette...

[Tiny]

j'vous propose d'écrire la suite en anglais, si ça vous dérange pas. histoire que clint n'ai pas besoin du traducteur internet pourri du yougo pour nous lire.

[Carton]

Il est pas pourri, il fait de la poésie !

(Mais il est difficile de tourner le soir en sens inverse)
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La Quadrature

[Tiny]

...

[Kuni l'hungus]

[Hello--Kitty]

Je suis assez d'accord avec Kuni. Il me semble que la partie anglaise est suffisamment étiquettée "Dickens", on sait bien que l'on a affaire à un conte, qu'on va bouffer de l'orphelin.

Pour le film en général, je crois que ce n'est tout simplement pas un grand scénario.

J'ai été effrayé par l'écriture de la scène où Cécile de France présente son projet (ah bon, il n'y a pas eu de livres sur Mitterrand ? d'abord elle dit qu'elle va aller fouiller les zones sombres du mythe et puis après elle assure qu'il n'y aura pas de controverses, etc). Et puis ensuite on m'a dit que c'était Cécile de France elle-même qui l'avait écrite... Cécile de France est une bonne actrice, je l'adore, mais là, c'est une erreur de casting, cette fille n'a rien d'une journaliste-star. Sans compter que les changements que son expérience de l'au-delà est censée provoquer sur sa personnalité se résument au fait qu'elle est un peu ailleurs, qu'elle pense à autre chose... Et puis comment a-t-elle pu accepter de porter cette robe de satin violet pour aller au restaurant avec son mec ? Les Françaises ont de la classe, merde ! Tu vois Mélissa Theuriau dans une robe de desperate housewife ? Et je ne parle même pas de la coiffure.

Super scène de tsunami, non ?

[Bite Astrale]

[Hello--Kitty]

Les mecs auraient pu faire un effort et faire venir un Français au mix, comme ça on les aurait averti qu'on ne comprenait rien à ce que baragouinait Thierry Neuvic.

[Bite Astrale]

[Hello--Kitty]

Et puis la fille Le Lay qui travaille à France Télévisions, ça fait drôle.

[Bite Astrale]

Moi ce sont les pubs Blackberry qui m'ont achevé.