Posté le: Sam Déc 18, 2010 20:44 Sujet du message:
Pipi a écrit:
Ah, les films de Nagisa Oshima, c'était tellement mieux que ce putain de Koji de mes couilles !!
Pourtant, les films d'Oshima de la même période rentrent totalement dans la catégorie films lents, chiants, coincés dans un contexte d'époque ultra-spécifique avec l'intellectualisme en bonus. Dans le genre, faisons un film à thèse bien pompeux, Oshima wins!
(Perso, j'ai un faible plutôt pour des mecs qui ont réalisé des films comme le Sabre du mal, ou des Nemuri Kyoshiro, offrant au moins l'avantage de solides divertissements dans le sens le plus noble qui soit. Des mecs qui n'ont jamais eu besoin de travestir un genre pour injecter des idées molles susceptibles de faire frémir une critique occidentale)
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Posté le: Dim Déc 19, 2010 4:00 Sujet du message:
131 a écrit:
Pipi a écrit:
Ah, les films de Nagisa Oshima, c'était tellement mieux que ce putain de Koji de mes couilles !!
Pourtant, les films d'Oshima de la même période rentrent totalement dans la catégorie films lents, chiants, coincés dans un contexte d'époque ultra-spécifique avec l'intellectualisme en bonus. Dans le genre, faisons un film à thèse bien pompeux, Oshima wins!
(Perso, j'ai un faible plutôt pour des mecs qui ont réalisé des films comme le Sabre du mal, ou des Nemuri Kyoshiro, offrant au moins l'avantage de solides divertissements dans le sens le plus noble qui soit. Des mecs qui n'ont jamais eu besoin de travestir un genre pour injecter des idées molles susceptibles de faire frémir une critique occidentale)
T'as l'air d'avoir vu beaucoup de choses d'Oshima, toi. Parce que franchement, j'ai du mal à voir quel genre il travestit, ni même àressortir une thèse dans un seul de ses films. Pourtant, tu m'as l'air de t'y coonnaitre un peu, mais ta p(r)ose semble s'appuyer uniquement sur un empire des sens, et encore, vu en diagonale.
Par contre, je vois pas ce que c'est que c'est le sens "noble" du terme divertissement. pas plus que le sens non noble, d'ailleurs. D'autant que je vois pas où est le divertissement dans le sabre du mal. Si là, en plus y a pas film de scénario... Y a pas de thèse, soit, mais on est bien dans le film à propos.
Bref, ravi de faire ta connaissance, tu me plais déjà.
C'est une publicité bien virile que tu fais, pour un site bien documenté. Merci pour cette découverte. _________________ Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.
Posté le: Dim Déc 19, 2010 11:13 Sujet du message:
Kuni l'hungus a écrit:
T'as l'air d'avoir vu beaucoup de choses d'Oshima, toi. Parce que franchement, j'ai du mal à voir quel genre il travestit, ni même àressortir une thèse dans un seul de ses films. Pourtant, tu m'as l'air de t'y coonnaitre un peu, mais ta p(r)ose semble s'appuyer uniquement sur un empire des sens, et encore, vu en diagonale.
Par contre, je vois pas ce que c'est que c'est le sens "noble" du terme divertissement. pas plus que le sens non noble, d'ailleurs. D'autant que je vois pas où est le divertissement dans le sabre du mal. Si là, en plus y a pas film de scénario... Y a pas de thèse, soit, mais on est bien dans le film à propos.
La plupart des films d'Oshima réalisés dans les années 1960 correspondent à cette description, La Pendaison, Journal d'un voleur de Shinjuku, Boy... un style qui trouvera son apogée dans La Cérémonie. C'est du cinéma intellectuel par excellence. Où les concepts, symboles et théories politiques sont le moteur même des films (autant dire que certains de ces films sont particulièrement cryptiques pour qui n'a aucune notion du contexte d'époque, de ses enjeux, contradictions...).
En fait, ça parle plus d'une entité quasi-abstraite nommée Société Japonaise 1960 que de l'Homme.
Posté le: Dim Déc 19, 2010 14:09 Sujet du message:
131 a écrit:
La plupart des films d'Oshima réalisés dans les années 1960 correspondent à cette description, La Pendaison, Journal d'un voleur de Shinjuku, Boy... un style qui trouvera son apogée dans La Cérémonie..
Je n'ai pas vu ces films (je n'en ai pas vus beaucoup, effectivement). Je pensais plus à des films comme "Contes cruels de la jeunesse" et surtout "Les Plaisirs de la Chair".
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Posté le: Dim Déc 19, 2010 20:22 Sujet du message:
131 a écrit:
La plupart des films d'Oshima réalisés dans les années 1960 correspondent à cette description, La Pendaison, Journal d'un voleur de Shinjuku, Boy... un style qui trouvera son apogée dans La Cérémonie. C'est du cinéma intellectuel par excellence. Où les concepts, symboles et théories politiques sont le moteur même des films (autant dire que certains de ces films sont particulièrement cryptiques pour qui n'a aucune notion du contexte d'époque, de ses enjeux, contradictions...).
En fait, ça parle plus d'une entité quasi-abstraite nommée Société Japonaise 1960 que de l'Homme.
Ah ouais, quand même... Forcémment, en regardant les films comme ça, t'as perdu ton temps avec Oshima. Déjà, ça me paraît chaud de critiquer les "films à thèses" (alors ça, t'as dû entendre dire que c'était mal sans comprendre pourquoi) en ne ne prêtant attention qu'à ce dont les films parlent. Forcémment, si tu ne vois pas ce qu'un film montre , tu te rends toi-même inapte à les recevoir, et c'est justement pas une question d'intellectualisme, mais de regard (je n'en viens pas encore à la question du "comment" il montre, question de laquelle nait aussi des signes, parce qu'avec toi, je pense qu'il va falloir y aller par étapes). Et du même coup, ça c'est sûr, tout film parle de quelque chose, d'un particulier, mais montre ou non un universel, alors on risque pas de trouver autre chose que des films sur la société japonaise des années 60 devant des films sur la société japonaise des années 60.
En vérité, t'as aucun élément pour alimenter ton tissu de lieux communs
mal synthétisé(s). Le must étant la série d'exemple, notamment avec Boy (le petit garçon, donc), qui lui, justement, parle d'un ailleurs, tout le film est là dessus; et un ailleurs, petit bonhomme, c'est justement en dehors d'un contexte particulier, et valable pour tous les ailleurs possibles, du moins dans ce film là. Tiens, ça me fait penser, que je connnais un mec qui passe parfois sur ce forum et qui aime beaucoup le petit garçon, sans pourtant en avoir à carrer quoi que ce soit de la socété japonaise des années 60. Comment il fait, je sais pas... Il est peut-être un peu moins limité que toi. Et pas étonnant non plus que les concepts soient pour toi le moteur de ses films (mais ils sont où les concepts dans la cérémonie et Boy?).
Du coup, je comprends pourquoi tu parles de divertissement, et pourquoi tu nous sors le film de samurai en exemple. Ah, ça c'est sûr, ça risque pas d'être limité à son époque, le jidai geki, sinon, ce serait déjà dépassé avant même sa sortie, donc ça doit bien parler de l'homme. Lol. Qu'ils sont cons, ces intellos limités à leurs contexte alors que les plus modestes, ils nous divertissent, au sens noble, donc, et ils parlent de l'homme. Et là encore l'exemple est génial, parce que c'est justement l'un des films qui restent les plus limités au particulier dans leur propre genre. Le sabre du mal, comme un divertissement, et qui n'est pas limité à un contexte... lol.
Pour arriver à se divertir devant ce film, alors que tout le film repose sur la distance prise avec ce qu'il s'y passe, faut vraiment rien biter. Mais bon, après je sais pas, j'ai du mal pénétrer très loin dans les critères d'appréciation de types qui savent regarder des films comme les fans de Jpop savent écouter de la musique. Tu sauras surement trouver une explication sur ce point.
Quant à l'association "concept politique" avec "contexte d'époque", c'est tellement con que je répondrai même pas. (Y a pas mal de trucs d'ailleurs, dans les détails, sur lesquels il faudrait revenir, tu nous as offert une merveille, en deux messages).
Enfin bref, je te laisse te divertir à regarder des films qui parlent de quelque chose, et même parfois de l'homme sans s'engluer dans des concepts limités à leur époque, je peux pas te suivre là dessus. Le pop corn au cinéma, j'ai rien contre, mais pour le sujet qui nous concerne, (dans un contexte particulier, donc) j'aime pas le wasabi. _________________ Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.
Posté le: Dim Déc 19, 2010 22:56 Sujet du message: C'est la neige qui t'enerve ?
Kuni l'hungus a écrit:
Ah ouais, quand même...
Je te rassure, il n'a jamais été question de juger les films, encore moins de les critiquer. Mais de constater la différence d'approche.
Citation:
Du coup, je comprends pourquoi tu parles de divertissement, et pourquoi tu nous sors le film de samurai en exemple. Ah, ça c'est sûr, ça risque pas d'être limité à son époque, le jidai geki, sinon, ce serait déjà dépassé avant même sa sortie, donc ça doit bien parler de l'homme. Lol. Qu'ils sont cons, ces intellos limités à leurs contexte alors que les plus modestes, ils nous divertissent, au sens noble, donc, et ils parlent de l'homme. Et là encore l'exemple est génial, parce que c'est justement l'un des films qui restent les plus limités au particulier dans leur propre genre. Le sabre du mal, comme un divertissement, et qui n'est pas limité à un contexte... lol.
Ça, c'est pour tes jugements hatifs, ta condescendance, et ta capacité à inventer les réponses de ton interlocuteur (à défaut de les comprendre).
Inscrit le: 10 Fév 2010 Messages: 1784 Localisation: A votre avis? Enfin si je le trouve.
Posté le: Dim Déc 19, 2010 23:12 Sujet du message:
Euh, Ok, au temps pour moi, tes deux premiers messages ne jugent pas les films, et les critiquent encore moins.
Y a beaucoup moins de jugement hatifs et de condescendance dans ma réponse que dans les tiennes. Ma surinterprétation de ton message était un peu imposée pour donner un sens à ton gloubi-boulga.
Il n'en reste pas moins que:
-Tu fais des concepts politiques le moteur de plusieurs films d'Oshima
-Tu fais de ce moteur une limitation des films d'Oshima à un contexte (ce que tu marques par la locution "autant dire que")
-Jamais tu ne vois l'homme dans ses films toujours limités, selon toi, à ce contexte, ce que tu justifie par ce dont le film parle.
-Jamais tu ne vois l'homme dans ce que ses films montrent ni dans la manière dont ses films montrent quelque chose. Et jamais tu n'abordes la monstration ni la manière (ni la question de ce qui passe dans l'image. Et manquer ça, c'est quand même manquer tout Oshima).
-Jamais tu n'es capable de donner un seul élément dans un de ses films, justifiant une quelconque de tes affirmations.
A part ça, tu pourras me reprocher d'avoir un peu brodé, mais pour que t'aies manqué tout ça, je suis pas sûr d'avoir mécompris grand chose. Chacun des points essentielsde ta réponse est pris en compte tel qu'il est. Quand on fait le tour de toutes ces carences, il reste plus grand chose dans ton message si ce n'est l'écriture de quelqu'un qui ne voit que ce dont un film parle et qui rate ce qu'il montre (à savoir justement l'universel dans le particulier). Le reste, ce que je n'ai "pas compris", c'est juste les passages dans lequel j'ai tenté de combler les trous de ton messages aux termes vides de tout sens. Désolé, ce j'ai dit de ton message aurait étévrai si tu avais un souci de cohérence aussi léger fût-il. C'est vrai, j'ai présumé de tes qualités. Mais les carences restent, et tu ne t'en tireras pas si facilement. Et je vois pas en quoi parler sous autorité de Schrader en citant un article qui n'a rien à voir réhabilite quoi que ce soit de tes messages.
Maintenant, excuse moi pour mon ton, hein, mais quand j'ai vu le style avec lequel tu parlais à la va-vite, j'ai cru que tu voulais jouer les malins. Et puis bon, quand on veut faire le petit monsieur je-sais-tout pour dire de la merde sur des films, on essaie d'être moins affirmatif et faire part de ses interrogations. Et pour paraphraser un type de ce forum au sujet de mes messages sur Garrel: j'aime pas qu'on dise de la merde sur des films de la pire des manières qui soit. _________________ Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.
Dernière édition par Kuni l'hungus le Mar Déc 21, 2010 5:02; édité 9 fois
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Posté le: Mar Déc 21, 2010 13:45 Sujet du message:
Quand je m'appelais 42, on me disait "ta gueule sale numéro!" _________________ Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.
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