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Oxyure
dans le coma profond


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MessagePosté le: Ven Avr 01, 2011 19:36    Sujet du message: Répondre en citant

Zagriban a écrit:


Je ne veux pas te "refroidir", mais comme toi quand j'ai commencé Nausicaä (édition Glénat du début des années 2000 en noir et blanc), j'étais très enthousiaste. Mais après, je sais pas, l'histoire est parti en cacahuète, et/ou je me suis lassé du dessin un peu "fouillis" et pas toujours bien clair, et/ou le discours écologique un peu culcul la praline m'a tapé sur le système, et c'est vraiment difficilement que j'ai fini l'intégralité. Mais bon, peut-être que pour toi l'expérience de lecture sera complètement différente, je l'espère!


Retente la lecture Zagrigri !

C'est un putain de chef-d-oeuvre !

Je ne me lasse pas de le relire encore et encore !
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"
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Zagriban
dans le coma profond


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MessagePosté le: Ven Avr 01, 2011 21:36    Sujet du message: Répondre en citant

J'essaierai! Mais c'est un gros morceau cette BD, et en ce moment, ça m'énerve je n'ai plus trop le temps de lire des BD... Je restreins mes lectures à des priorités, et là niveau manga c'est le Sommet des Dieux (j'ai abandonné 20th century boys, 22 tomes faut pas déconner)
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Carton
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mar Avr 05, 2011 16:28    Sujet du message: Répondre en citant

On dit souvent que les revues BD sont mortes, c’est beaucoup vrai mais pas complètement. Liste rapide de certains résistants :

Bile Noire n°18.



La revue d’Atrabile dans son dernier format, annuel, grosse pagination, grand format.
Je sais pas pourquoi mais je reste un peu déçu du dernier numéro (et du précédent aussi). On y trouve pourtant de belles choses, mais l’ensemble est peut être trop homogène, avec un sentiment dérangeant d’équlibre très recherché entre souvent une jolie histoire intime et touchante alliée à un traitement graphique visuellement très travaillé. Sort de tout ça l’impression d’une compilation de bons élèves, sans aspérité, tous bons mais un peu chiants, ménageant la chèvre du romanesque et le choux du graphisme sans que l’un ou l’autre ne soit réellement puissant.
Un effet de groupe certainement, puisque prise dans le détail, la revue est quand même de bonne tenue avec par exemple Reumann, Kündig ou Baek Jong-min.

Turkey Comix n° 19



L’inverse en fait de Bile Noire. J’ai longtemps dédaigné cette revue/fanzine que j’ai suivi à ses débuts, rebuté au bout d’un moment par l’esprit bierre/joint/rock’n roll un peu fastoche et une qualité globale plutôt décevante. Mais Turkey Comix a bien grandit depuis. Déjà, très bel objet, couverture sérigraphiée, format et pagination hyper agréables, sérigraphie de Juhyun à l’intérieur. C’est superficiel mais pas complètement, dans un collectif la présentation de l’ensemble compte beaucoup pour l’état d’esprit et l’attente qu’on peut projeter sur l’objet, ça dirige pas mal la lecture et ça donne la mesure de l’ambition de tout ça.
Là aussi de belles choses, mais en plus c’est très varié, y’a un beau bordel et on passe d’un joli récit simple et posé de Birgit Weyhe à une histoire politique/sexuelle/sentimentale du fougueux LL de Mars.


De la même bande DMPP n° 7



Revue historique/critique/théorique (la dernière ?), dans un format à l’italienne assez rare. Là aussi un peu déçu, l’entretien avec Matti Hagelberg reste trop en surface et le reste des pages est un peu anecdotique. Sauf le court récit des frères Leglatin qui continuent les aventures de Caporal et Commandant. En huit pages, ils travaillent encore leur monde clos et dépeuplé, fortement poétique, toujours impressionnant au niveau du langage et de la mise en forme, avec en plus ici l’apparition d’une émotion, comme un amour fraternel et un espoir possible entre les deux personnages, qui frappe d’autant plus fort qu’il paraissait impossible entre ces deux là.
N’empêche il faudra que je tente un autre numéro de la revue (celui sur Verbeck ?)


Lapin n°44



Je n’ai jamais compris que tout le monde boude la dernière formule de Lapin. Si effectivement certaines pages sont un peu paresseuses, un peu convenues, le revue propose tout de même le travail de certains auteurs qui développe une œuvre vraiment passionnante. Bertoyas, Henninger et Gosselin, François de Jonge, Vincent Pianina ou Claire Braud, quand même (sans parler de Baladi, Antico, Chaumaz, Kerbaj, ou même Moizie qui participent souvent).
L’ensemble explore et expérimente dans tous les sens, bien plus qu’ailleurs, dans des propositions très différentes.
Dans la petite guerre des éditeurs qui se joue parfois en ce moment, on peut noter effectivement que L’Association est allé chercher Moizie, Mandel, Surcouf ou Blancou chez Shampoing. On peut noter ensuite que ces auteurs fournissent leur travail le plus libre et le plus intéressant dans Lapin plutôt qu’ailleurs. Va savoir.

En Bonus, le Lapin n°44 bis, mignon comme tout, réussit dans son aspect carte de vœux/jeux collectif. On en arriverait à croire que tout le monde s’aime et s’amuse bien à l’Association.


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Zahad le rouge
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MessagePosté le: Mar Avr 05, 2011 16:50    Sujet du message: Répondre en citant

Et dans le 44 il y a les planches de Gaume sur PFC et donc tu dois me le prêter.
D'ailleurs, pourrais-tu me scanner la page où la Saline est très reconnaissable?
j'aimerais tenter un truc.
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Oxyure
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MessagePosté le: Mar Avr 05, 2011 16:52    Sujet du message: Répondre en citant

Lapin est pas vraiment à un format "scannable".
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Zahad le rouge
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MessagePosté le: Mar Avr 05, 2011 17:00    Sujet du message: Répondre en citant

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Oxyure
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MessagePosté le: Mar Avr 05, 2011 17:15    Sujet du message: Répondre en citant

Zahad le rouge a écrit:
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Bin c'ets pas grâve, tu le lira chez Ju.
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Bronislas
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MessagePosté le: Mer Avr 13, 2011 23:36    Sujet du message: Répondre en citant

J'en suis au tome 2 de Nausicaä. Pour l'instant pas de perte de régime... (Zagriban me fait craindre le pire maintenant...). J'y réfléchissais l'autre jour, ce que j'aime bien, et que j'ai mis un temps fou à réaliser, c'est l'arrière-plan consistant qui se déploie lentement de scène en scène. C'est un peu le roman d'héroïc-fantasy de Miyazaki : une carte en quatrième de couverture, une géopolitique tolkiennesque (tribus, clans, petits royaumes oubliés et grands empires sur le déclin, un air de vieux monde qui touche à sa fin, etc.), une forêt dangeureuse qui réserve ses mystères et ses trésors, et même sa technologie faussement avancée, plus proche de la magie (l'amulette, dont je suis sûr qu'elle sert de pile à un vaisseau ou à un de ces gros méchas qu'on voit dans le premier tome, ces gros méchas justement, qui ressemblent à des titans -- ils ont tous fini ensevelis, enfermés sous-terre, ou se sont fondus dans la nature eux aussi d'ailleurs, et ils n'existent plus que comme une mémoire topographique de ce qui a pu se passer il y a bien longtemps -- et souvent dans les mythologies, telle colline, telle butte ou tel haut-lieu devient le théâtre de tel ou tel événement fondateur -- et on les voit hanter les fonds de cases de l'auteur -- et ces langages runique), ces armes et armures rustiques, ces insectes pas-si-méchants (vous avez dit ents ?). Ça lui donne un certain charme.
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MessagePosté le: Sam Avr 16, 2011 13:19    Sujet du message: Répondre en citant

le yougo' a écrit:
La tête encore en surchauffe d'une grippe qui ne veut pas partir, je fais quand même mon top BD de l'année 2010.
Dans le désordre :

L de Benoit Jacques
La Chenille de Maruo et Ranpo
Panorama du Feu de Guerner
Eiland tome 5 de Schalken et Van Dinther
L’Apprenti de Lucas Méthé
Luba de Gilbert Hernandez (par principe, parce qu'en fait l'édition française est nulle)
Docilités de LL de Mars
Le Rayon de la mort de Daniel Clowes
Quai d’Orsay de Christophe Blain
Lint de Chris Ware
Samouraï Bambou (3-4 et 5) de Taiyo Matsumoto
Coney Island Baby de Nine Antico
Asterios Polyp de Mazzucchelli

Je me rends compte que je n'ai pas parlé de certains de ces livres. Il faudra que je le fasse un jour.


Donc rattrapage des textes en retard, je commence avec :



Eiland 5, de Stefan Van Dinther et Tobias Schalken, editions Fremok.

Stefan Van Dinther et Tobias Schalken mène une revue rare et belle qui se nomme Eiland. Les numéro 3 et 4 datent de 2002 et on n’avait plus de nouvelles des deux auteurs, à part quelques collaboration dans des collectifs qui reprenaient leurs travaux (Comix 2000, Lapin…). Le numéro 5 est sorti l’année dernière chez Fremok, et c’est un bel objet, couverture cartonnée et papier de qualité.

Comme pour les précédents numéros, il s’agit d’un recueil de dessins, de peintures, de photos et de bandes dessinées, où les deux auteurs mélangent leurs pages sans que l’on sache toujours qui fait quoi (il faut parfois se reporter au sommaire pour savoir de quoi il retourne). Enfin disons que leurs style est assez différent pour que l’on devine à qui l’on a affaire lorsque l’on tourne la page, mais leur démarche est assez similaire pour qu’une impressionnante unité se dégage de l’ensemble.

Schalken et Van Dinther travaillent sur trois axes que l’on peut dégager arbitrairement : la structure, le graphisme et le récit. A chaque courtes histoires, l’équilibre et les interactions entre ces trois axes sont redéfinis et retravaillés, là le dessin prend en charge l’effet poétique, ici la structure s’avance comme déterminante. Chaque récit propose son propre système et met en place les effets singuliers de sa poétique. On est donc face à un livre protéiforme, du fait de sa réalisation bicéphale d’abord, et du fait de la multitude des écritures expérimentées ensuite : bande dessinée muette, pleines pages de photos ou de dessins, bande dessinée bavarde au récitatif imposant, dessin simpliste, schématique ou pictural…

Pourtant, c’est un même esprit qui anime l’ensemble, un même regard qui travaille une sorte de mélancolie teintée parfois d’ironie. Un air suspendu, un monde hors du monde, absurde et cinglant, légèrement détaché, légèrement triste. On pourrait frôler la pose du graphiste, l’effet design, si ce n’était une poésie forte qui survient régulièrement, et un talent remarquable dans l’inventivité du rythme : la création de temps étirés, une musicalité de la lecture, le goût pour le mouvement décomposé ou la pause mise en tension. Eiland 5 développe un univers ouaté, en sourdine, d’une fluidité impressionnante, une beauté du tempo, une narration comme une mélodie, parfois saccadée, parfois flottante, toujours précise et incroyablement maîtrisée, où il s’agit moins d’histoire à raconter que de mouvements à déployer.











(Bizarrement, on a tendance ici ou là à jouer Schalken contre Van Dinther,
à dire que l’un vaut mieux que l’autre. Et s’il est vrai que les pages de Schalken sont généralement plus réussies, il faut quand même dire que Van Dinther y est pour beaucoup aussi dans la beauté de l’ensemble, ne serait ce que dans le trouble crée par les écarts et les correspondances entre les deux artistes. Eiland est bien l’œuvre des deux à part égale).
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MessagePosté le: Dim Avr 17, 2011 16:08    Sujet du message: Répondre en citant

Suite du rattrapage avec :



DOCILITÉS, de LL de Mars, chez Bicéphale éditions

(On pourra avoir à l'esprit que j'ai rencontré LL de Mars, que je le connais un peu, et qu'il m'a récemment accueilli sur son site. On pourra aussi se rappeler qu'il poste parfois sur ce forum, tout comme son éditeur Bicéphale. Ceci pour mettre à plat les différentes accointances. Pour ma part il me paraitrait idiot de passer ce livre sous silence pour ces raisons alors qu'il a fait partie de mes lectures frappantes de l'année dernière)

Il me semble que lorsque la bande dessinée a gagné ses lettres de noblesse dans les années 90, elle l’a fait entre autres sur 2 points : sa capacité à être romanesque et sa capacité à aborder des sujets intimes (autobio) ou de société (reportage). Une incompréhension a fait qu’on attend aujourd’hui d’elle qu’elle développe un récit ou qu’elle soit pédagogique. Sa grandeur serait de rivaliser avec la littérature romanesque ou le reportage. Docilités a ceci de remarquable qu’il est à la fois un récit intime, une saga familiale, une réflexion sur la société, sans pourtant jamais correspondre ni au roman ni à la démonstration politique, et pas non plus à une étude didactique du monde tel qu’il marche. Docilités travaille de front et en même temps tous les enjeux formels et thématiques de son projet en s’inventant son propre territoire, son propre langage, dans une mise en question du récit linéaire qui va de paire avec une mise en question des systèmes de valeur du monde des hommes, ses docilités.

Difficile alors de parler de ce livre sans le réduire, difficile même de savoir par où commencer. Vu de loin, Docilité raconte la généalogie de la famille Waltz, ses liens avec l’usine de tige en acier Mesilor, l’apparition d’un dieu que les hommes se seraient choisis, et les arrangements entre ce dieu et ces hommes pour pérenniser leurs relations de maître/valets. Vu d’un peu plus près, le livre réussit surtout à trouver une voix, une parole singulière qui met en scène le monde et développe une narration opaque et multiple sur le principe du tressage, de la rime et de la correspondance. Pas de personnage réellement ni de narration linéaire, mais plutôt la mise en rapport de signes qui dialoguent entre eux, se répondent, s’interpénétrent pour créer de la pensée et du mouvement. Textes, images, structure, jouent tous sur plusieurs niveaux (plusieurs récits s’entremêlent, plusieurs régimes d’images et styles de dessins, concrets ou métaphoriques) pour créer un réseau complexe qui à la fois mets en lumière et densifie le propos.

Il faut voir les déplacements et translations des motifs et des symboles sur quelques pages, où rien ne se fige et où les formes prennent un sens et une valeur toujours remis en jeu (impossible de scanner le livre à cause de ses dimensions qui se méfient du format A4, je ne montre donc que les pages que j’ai pu trouver sur le net).





Il s’agit avant tout d'articuler les éléments du livre entre eux, discours, dessins et signes n’ont de sens que dans la cohérence de leur enchevêtrement, leurs rencontres, leurs alliances et leur cohabitation. En découle un mouvement global, un flot à la fois maîtrisé et instable où le sens se consolide et se dérobe à la lecture. C’est donc un livre court mais très dense, qui se lit avec attention et qui réclame du lecteur un travail, une position active assez rare en bande dessinée. Docilité ne se livre pas à la première lecture, ne se donne pas facilement. S’il pose, comme des repères de base, des dualité du genre le bien/le mal, la vie/la mort, le pur/l’impur (et formellement l’intelligible/l’inintelligible), c’est pour les dépasser immédiatement, provoquer un frottement, une articulation, et pour s’intéresser d’abord aux marges et aux plis que ces éléments peuvent créer entre eux.

Ainsi, loin d’une bande dessinée-architecture, loin d’un système ou d’une grille de lecture, c’est un cheminement ou un trajet que LL de Mars propose, un chemin mouvant où l'écriture (discours et style) se révèle aux croisement de ses différentes parties (dessin, textes, agencements), et dans une circulation et une transformation très concrètes des symboles. Un essai formel et politique, une colère froide et sensible, l'advention d'une pensée.

Le geste de LL de Mars est assez unique. Et s’il peut frôler parfois l’aridité dans le foisonnement, si l’on peut craindre une trop grande rigidité du projet quand chaque élément du discours semble incroyablement maitrisé (culturellement, techniquement), le résultat donne pourtant naissance à un tout ouvert, étonnamment généreux, qui échappe à la catégorisation et qui libère le livre d’une trop grande conscience des ses propres effets.
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Oxyure
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MessagePosté le: Mer Avr 20, 2011 11:52    Sujet du message: Répondre en citant

Mes dernières lectures :



Bwof



Mwouais



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Zahad le rouge
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MessagePosté le: Mer Avr 20, 2011 11:55    Sujet du message: Répondre en citant

nan mais ça va pas de lire encore du Vivès?
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MessagePosté le: Mer Avr 20, 2011 12:05    Sujet du message: Répondre en citant

Je sais, c'est naze, mais le vendeur m'avait sorti les bons arguments :

"Ses autres livres sont nuls, mais là, c'est la meilleure bd des 10 dernières années."

Imparable mindfuck pour moi. J'ai pas voulu passer a coté.

Mais attention, ça reste quand même du niveau du gout du chlore.
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Zahad le rouge
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MessagePosté le: Mer Avr 20, 2011 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

tu es faible

KSTR !!! allons !
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Oxyure
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MessagePosté le: Mer Avr 20, 2011 12:22    Sujet du message: Répondre en citant

Voui je sais.

Le pire c'est que c'est exactement ce que je me suis dit dans la boutique.

Vives ? chez KSTR ? La meilleure bd des 10 dernières années ?

DON'T DO DRUGS.
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