The Killer inside me (Michael Winterbottom - 2009)

[Zahad le rouge]

Lou a un tas de problèmes. Des problèmes avec les femmes. Des problèmes avec la loi. Trop de meurtres commencent à s'accumuler dans la juridiction de sa petite ville du Texas. Et surtout, Lou est un tueur sadique et psychopathe. Lorsque les soupçons commencent à peser sur lui, il ne lui reste pas beaucoup de temps avant d'être démasqué...

En sortant, Mme Zad me disait que grosso merdo, ça lui avait fait penser à du Gaspar Noé. Moi j'étais pas convaincu, je me disais que peut-être le point commun c'était qu'il s'agissait d'un film de connard, que c'est là que ça se rejoignait bien. À la rigueur j'aurais pu dire : Gaspar Noé imitant (affreusement mal) les Coen de No Country for old men. Et puis après réflexion, en repensant par exemple aux consternants flashes du passé, chromos publicitaires façon center parks, évidemment la perversion d'un monde d'enfant par la sexualité des adultes, la laideur de la sexualité, la morale et la culpabilité chrétiennes éminemment lourdaudes, je me suis souvenu les immondes flashes-back d'Enter the void et en effet, j'ai vu.

Film misogyne, hideux, bête, crasseux, complaisant, cynique, hypocrite (la mise en scène tourne surtout autour de la volonté d'alimenter la rubrique Petit Cochon de première avec la Alba, sortie de son sac de congélation) choque-bourgeois, con, con, con.

(le plus douloureux c'est que Casey Affleck est toujours aussi grand acteur, qu'il incarne tellement bien son personnage que c'en devient presque un défaut supplémentaire du film, parce que ça le renforce, ça lui donne une force de frappe plus marquée encore, alors qu'on n'a pas du tout envie d'y croire, qu'on a juste envie de se barrer, on est gardé dans la salle par ce salaud de Casey! Winterbottom, je te conchie, faire découvrir le visage tout sourire de Casey Affleck, visage trop rarement vu, trop souvent on demande à CA de rester flegmatique et de ne surtout pas ouvrir la bouche pour retenir son flet de voix, dévoiler ce pan de jeu-là, rompre la figure presque stéréotypique maintenant de CA, pour les besoins de tes dégeulasseries, je suis pas prêt de te le pardonner, abruti-con)
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"Si je m'en sors bien, je serai peut-être vendeur aux 3 Suisses."