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Misères de la critique française
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Hello--Kitty
dans le coma profond


Inscrit le: 03 Nov 2010
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MessagePosté le: Lun Jan 07, 2019 13:09    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
C'est possible, mais au final je crois que c'est ce genre de cinéastes que "produit" la Fémis : des cinéastes du milieu, pour le dire vite, c'est-à-dire à mi-chemin de l'art & essai et du populaire (j'utilise ces étiquettes par commodité, il faudrait bien sûr prendre le temps de définir tout ça, mais on se comprend...)

C'est juste. D'ailleurs je suppose que la quasi-totalité des intervenants viennent de cet univers.
Spoiler:

Marcel Hanoun était venu donner 2 jours de cours à La fémis… mais c'était moi qui l'avais invité. Very Happy



Baldanders a écrit:
Tu en connais beaucoup des réas sortis de la Fémis partis soit dans le gros film qui tache, soit dans l'expé radical ?

Dans le gros film qui tâche, je connais Julien Magnat, qui avait réalisé en France un Bloody Mallory assez cash, pas un film qui finasse avec le "film de genre" comme on voit maintenant.



Il est parti ensuite à Hollywood tenter sa chance, je ne sais pas exactement ce que ça a donné. Je sais qu'il a écrit pour la série Iron Man: Armored Adventures. Autre exemple : le producteur Sébastien Lemercier a été premier du box-office américain avec le film le plus rentable de l'année, dans la veine violente found fortage, The Purge, et il a ensuite développé la franchise (4 films et une série). C'est tout ce qui me vient à l'esprit mais il doit y en avoir d'autres. Pas mal de scénaristes travaillent pour des séries télé comme Plus belle la vie mais c'est alimentaire, c'est autre chose.

Pour ce qui est de l'expé radical, Zahad ou toi devez savoir ça mieux que moi. J'ai connu des réalisateurs fémis qui travaillaient dans cet univers, par exemple lui. Il n'a je crois jamais réalisé de long-métrage, mais pour le coup ce n'est pas la faute de La fémis, c'est celle de l'industrie. Sinon tu peux trouver quelques cinéastes qui ne sont pas dans l'expérimental mais qui sont un poil à la marge, comme Aurélia Georges.

Baldanders a écrit:
Intéressant, ça. Oui, je crois qu'un certain goût pour l'inachevé traverse tout un pan (le plus pauvre) du cinéma d'auteur français. La Nouvelle Vague, ou plutôt son mythe (la caméra-stylo, le réalisme ontologique du cinéma), a évidemment sa part de responsabilité là-dedans.

Je pense tout le temps à ça devant des films qui me frustrent. Encore récemment devant L'Amour est une fête qui multiplie les fausses pistes et les séquences qui développent ce que le film n'est pas. A part se la jouer intelligent et séduire la presse, je ne comprends pas l'intérêt.

Baldanders a écrit:
Je pensais surtout à Blake Edwards.

Ah oui bien sûr. Je connais un peu mais pas assez.
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Baldanders
dans le coma profond


Inscrit le: 23 Déc 2010
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MessagePosté le: Mar Jan 08, 2019 2:14    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:

Dans le gros film qui tâche, je connais Julien Magnat (...) Autre exemple : le producteur Sébastien Lemercier a été premier du box-office américain avec le film le plus rentable de l'année, dans la veine violente found fortage, The Purge


Jamais entendu parler ! Very Happy

Hello--Kitty a écrit:
Pour ce qui est de l'expé radical, Zahad ou toi devez savoir ça mieux que moi.


Zahad nous dira, moi je ne vois personne...

Hello--Kitty a écrit:
Sinon tu peux trouver quelques cinéastes qui ne sont pas dans l'expérimental mais qui sont un poil à la marge, comme Aurélia Georges.


Oui mais, l'ayant un peu connue, je dirais que c'est par défaut qu'elle en est arrivée là. Je pense que son rêve était plutôt de devenir une Fillières.

Hello--Kitty a écrit:
Baldanders a écrit:
Intéressant, ça. Oui, je crois qu'un certain goût pour l'inachevé traverse tout un pan (le plus pauvre) du cinéma d'auteur français. La Nouvelle Vague, ou plutôt son mythe (la caméra-stylo, le réalisme ontologique du cinéma), a évidemment sa part de responsabilité là-dedans.

Je pense tout le temps à ça devant des films qui me frustrent. Encore récemment devant L'Amour est une fête qui multiplie les fausses pistes et les séquences qui développent ce que le film n'est pas. A part se la jouer intelligent et séduire la presse, je ne comprends pas l'intérêt.


Je l'ai raté celui-là. Par "pauvre" j'entendais : à tout petit budget. Un exemple tout frais : L'amour debout, film réalisé avec des bouts de ficelle mais en toute indépendance, avec l'aide de quinze bénévoles prêts à tous les sacrifices, et film sans architecture et plein de trous sous le prétexte commode de "saisir le réel"... qui a bon dos.

Hello--Kitty a écrit:
Baldanders a écrit:
Je pensais surtout à Blake Edwards.

Ah oui bien sûr. Je connais un peu mais pas assez.


J'ai justement découvert hier L'amour est une grande aventure : malgré tous ses défauts (la patine années 80, la fin réconciliatrice, quelques passages moyennement comiques), ça reste un modèle d'invention et de liberté. Et c'est un petit Edwards !
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Hello--Kitty
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Messages: 2053

MessagePosté le: Mar Jan 08, 2019 13:11    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
Jamais entendu parler ! Very Happy

Ça s'appelle American Nightmare en France. C'est une franchise de films qui intéressent essentiellement les minorités (Noirs et latinos).

Baldanders a écrit:
Par "pauvre" j'entendais : à tout petit budget. Un exemple tout frais : L'amour debout, film réalisé avec des bouts de ficelle mais en toute indépendance, avec l'aide de quinze bénévoles prêts à tous les sacrifices, et film sans architecture et plein de trous sous le prétexte commode de "saisir le réel"... qui a bon dos.

Ah OK. Tiens, justement, Françoise Lebrun, comme par hasard…
Ils ont été repérés par l'ACID quand même.

Baldanders a écrit:
J'ai justement découvert hier L'amour est une grande aventure : malgré tous ses défauts (la patine années 80, la fin réconciliatrice, quelques passages moyennement comiques), ça reste un modèle d'invention et de liberté. Et c'est un petit Edwards !

Tellement de choses à rattraper dans la comédie américaine… J'ai toujours eu envie de voir Boire et déboires. Pas facile de faire une comédie sur l'alcool.



Qu'est-ce que c'est que ces notes pour "Glass" ? Vous voulez me déprimer ou quoi ?
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valzeur
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MessagePosté le: Mar Jan 08, 2019 14:01    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Qu'est-ce que c'est que ces notes pour "Glass" ? Vous voulez me déprimer ou quoi ?


C'est pire encore que dans tes cauchemars les plus torves, HK !
RIEN ne fonctionne ; après 15 minutes de projection, nous étions morts d'ennui, et le film dure 2h !!!
On ne pouvait même pas voir pour se distraire le cul de McAvoy qui, Disney oblige, garde un seyant pantalon jaune tout au long du film quand il se transforme en la Bête.
"Nul" reste encore trop positif pour décrire ce film...
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Baldanders
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Inscrit le: 23 Déc 2010
Messages: 967

MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 10:33    Sujet du message: Répondre en citant

Du grand délire cinéphilique :

Libé a écrit:
«Glass», inclassable
Par Camille Nevers

Le twist, c’est toujours la loi qui ment. Dès lors qu’il faut faire mentir : dénoncer, désobéir, lutter, transgresser. Ce qui est twisted, tordu, il reste à le retordre, en prenant le mensonge à son propre jeu. Le twist est cette histoire de révolte qui couve, de révolution qui gronde, sur fond de question de la révélation, du dessillement du héros, donc du ménagement ou non de sa croyance. Glass raconte ça, encore, dans cette patiente et reconduite partie de construction-déconstruction-reconstruction qu’est le cinéma de M. Night Shyamalan.

C’est une vraie série B. Comme l’était The Visit (2015), mais avec deux stars au lieu de deux enfants, Bruce Willis et Samuel L. Jackson, stars vieillissantes, reconnaissantes, mais pas gratuites - 20 millions de dollars de budget, c’est rien : une série B avec casting. Non pas ces fausses ou néoséries B comme en créa le Nouvel Hollywood des années 70-80 qui avait déconstruit le genre, fabriqué des superproductions A avec des histoires B ou bis, enfin non nobles, et façonné un nouveau type de cinéma classique : grand spectacle pour geeks, cinéma fantasy avec pour nouvel horizon à explorer et frontière pour nouveaux pionniers les effets spéciaux, graphiques, bientôt le numérique. Films d’aventures et fantastiques de plus en plus chers là où les films B étaient conçus à l’origine pour un coût minimum et un rendement maximum. Ce furent exemplairement les sagas de Spielberg et de Lucas, de McTiernan aussi, toute une époque, les Jurassic Park, Indiana Jones, Star Wars ou Piège de cristal, genre qui survit aujourd’hui dans son hypertrophie, sa surenchère symbolique (façon Transformers ou Avengers). Ce genre a un nom : «le film de franchise», appellation plus indiquée que le film de super-héros, plus juste en fait.

Shyamalan aura été au centre stratégique et au mitan chronologique de ce phénomène, mais il le rendit paradoxalement orphelin (il n’y eut pas de saga Incassable), réflexif et intimiste. Revoyez Incassable (Unbreakable en anglais, 2000) : hors la dernière demi-heure, il ne s’y passe à peu près rien, le contraire du film d’action. D’où l’importance là encore essentielle du twist, qui n’a rien d’un gadget, le nerf d’un univers qui rend haletante, entre énigme progressive et lumière rétrospective, une narration sinon curieusement languide. Du film ne demeurait que la tristesse d’être, ou de ne pas être, un super-héros. La tristesse de David Dunn (Bruce Willis), et l’amertume de Mister Glass (Samuel L. Jackson). Du Bon et du Méchant.

Glass est donc bien un film de franchise avorté, crossover marketé (croisement d’Incassable et de Split, le précédent film de Shyamalan), sequel, spin-off, dernière pièce d’une trilogie improvisée, ou tout ça à la fois. Il est, surtout, la limite atteinte de tout cela : de la série A friquée qui se gorge des histoires de série B, pop culture, comics, sci-fi, formes underground. En tant que tel, c’en est la meilleure critique. C’est un film «indus» comme on le dit de la musique industrielle, brut, bavard, rugueux, métallique, minimal, volontaire, digressif et texturé : linoléum, briques et béton (rose parfois, pink et punk).

Il ne s’agit ainsi pas d’un film «méta», comme on entend déjà partout, mais d’un grand film critique. Œuvre réflexive, intellectuelle plus que théorique. Sa déconstruction est une reconstruction - de la série B originelle et contestataire, donc. Ce qui donne cette curieuse critique réactionnaire (ces temps incroyants) et révolutionnaire en même temps (la viralité technologique). Alors cette critique n’est pas resplendissante, du tout, mais antispectaculaire, un peu grotesque (cet humour de Shyamalan auquel James McAvoy a donné depuis Split sa libre expression, freestyle horrifico-burlesque) et douloureuse.

Il n’y a aucune suffisance dans Glass, la critique y est modeste, mais directe. Adressée à nous frontalement. Directe comme ces plans de face des personnages, aux regards caméra en légère contre-plongée, froide comme l’addition des points de vue alternés, chaque héros ayant le même œil éteint, aveuglé ou machinal, que les caméras de surveillance. Multiplier les points de vue, pour faire le point. Punctum : cette scène de restaurant peuplé de faux quidams est géniale de subite étrangeté. C’est alors, parce que le décor est l’un des principaux personnages comme dans toute bonne série B, un film moins désenchanté que désaffecté.

Glass nous renseigne sur ce qu’il en est - économiquement, spectaculairement - de la croyance en 2019 au cinéma, la puissance de la fiction. Que son état des lieux nous plaise ou pas. Il nous dit, avec ce beau côté didactique du conte, ce qu’il en est de cette désaffection : à l’image de ce décor austère d’hôpital psychiatrique où végètent les héros fatigués. Il faut voir la gueule des trois super-héros face au Dr Staple (Sarah Paulson), la psychiatre à la voix douce - tous les films de Shyamalan ont des voix douces, réconfortantes et tristes, comme des voix de fantômes amis, ainsi que des qualités de silence inépuisables.

Ces visages à l’expression perdue. Entre le réenchantement du monde d’Incassable et son désenchantement aujourd’hui, il y a le vieillissement, le vôtre, le nôtre, vingt ans après, les trois mousquetaires (Willis, McAvoy et Jackson), héros las, ou quasi-légumes, ou aberrations paumées. D’Unbreakable à «broken» Glass, de l’un à l’autre film, «Shy» scrute ce qui s’est fendillé.

Le public change plus rapidement que le cinéma. Et s’il s’ennuie devant un film de Shyamalan, sa torpeur, cette ouate sont depuis toujours dans son cinéma. Mais le spectateur était plus con, plus prêt à expérimenter et à laisser le cinéma de genre créer des ambiances, des arythmies, des histoires à dormir debout très neuves et très anciennes. Les films de Shyamalan n’ennuyaient pas encore de futurs spectateurs blasés, «sachants», plus malins que lui. Sales gosses exigeant qu’un tel auteur à (anciens) succès fasse toujours mieux. Peut mieux faire. Mais l’auteur - car c’en est un - résiste malgré lui, ne cède pas à la pression, il est trop orgueilleux. Il a sans doute compris aussi que ça ne durerait pas, les surenchères de belles histoires mythologiques, fantastiques, encore humaines. Shyamalan s’est mis depuis ses premiers insuccès et Glass compris à «ne pas faire mieux», à ne plus chercher à mieux faire. De plus en plus B : nu, à vif, et exhibant ses twists et ses invraisemblances à des spectateurs de plus en plus intolérants à ça, «nos amis les vraisemblants» comme les appelait Hitchcock, signe qu’à toute chose on trouve une ascendance.

Dans cette manière de désaffecter, de «neutraliser» (ni bons ni méchants, mais légumes et sécurisés) ces trois personnages, eux-mêmes démultipliés en Horde ou par dissimulation rusée, règne dans l’asile psychiatrique une grisaille générale et amorphe, faux répit, faux sommeil de la pensée, tandis que l’un d’entre eux, secrètement, ourdit. Staple, la psy, a charge de les convaincre que sortir du neutre, de ce gris, ce sera vers une rationalité bonne, un renoncement à la folie, à la mythomanie. Mais la femme ne voit pas les éclats minéraux dans l’œil des prisonniers : peu à peu la pierre, l’eau, la dureté des murs et du bitume à l’extérieur - tout ce qui fait corps et matière reprend ses droits. Avait-on déjà vu un décor de parking extérieur exploité de cette façon au cinéma ? Non, on n’avait jamais vu. Et cet hôpital psychiatrique filmé comme un dédale médicalisé, dépeuplé et vide ? Non plus (ou si, chez John Carpenter). Glass est donc un grand film du neutre, un conte de la normalité déjouée. Neutre, comme ce twist ultime tenant dans une flaque d’eau, toute petite et terrible de tragédie anodine.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 11:20    Sujet du message: Répondre en citant

Je le lirai quand j'aurai vu le film.

Défendu par Le Monde également.
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valzeur
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MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 11:27    Sujet du message: Répondre en citant

"Un grand film du neutre" : LOL !!
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valzeur
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MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 12:32    Sujet du message: Répondre en citant

Nevermore, Camille Nevers, une grande critique du vide !
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 12:47    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, moi je ne comprends pas trop le délire autour d'Hamaguchi en ce moment. J'avoue que je n'arrive pas à dépasser le premier degré du film (bluette, personnages totalement cons et antipathiques, mise-en-scène qui se traîne, cadres moyens, grisaille partout). Je ne vois clairement pas la porte d'entrée.

En revanche comme valzeur j'ai plutôt bien aimé Un beau voyou, même si le film perd bêtement pas mal d'énergie à alimenter sa thématique père-fils.
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Baldanders
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MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 13:03    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
bluette, personnages totalement cons et antipathiques, mise-en-scène qui se traîne, cadres moyens, grisaille partout


C'est exactement mon avis.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 13:48    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
C'est exactement mon avis.

Zahad et valzeur sont plutôt fans, ainsi que des gens que j'aime plutôt comme mr chow.
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valzeur
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MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 14:57    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous trouve vaches avec Asako ; c'est quand même bien meilleur que Senses, son film précédent ! Et après avoir subi en deux jours Continuer puis Doubles vies, tout ce que j'ai vu cette année me semble rétrospectivement riant et bourré de talent - y compris Un beau voyou qui souffre quand même de pas mal de problèmes (dont deux horribles scènes de repas de famille).
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Baldanders
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MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 15:47    Sujet du message: Répondre en citant

Jacky Goldberg a écrit:
Ce à quoi Glass appelle, c’est bien à ce que chacun brise ses chaînes et laisse se déployer son propre devenir de super-héros.
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Hello--Kitty
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Inscrit le: 03 Nov 2010
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MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 18:06    Sujet du message: Répondre en citant

valzeur a écrit:
Je vous trouve vaches avec Asako ; c'est quand même bien meilleur que Senses, son film précédent !

Je n'ai pas trop vu en quoi - je n'ai vu que Senses 1 et 2 et je n'avais pas aimé du tout. Là, rebelotte.

valzeur a écrit:
y compris Un beau voyou qui souffre quand même de pas mal de problèmes (dont deux horribles scènes de repas de famille).

Je crois qu'il s'agit de creuser la partie "intelligente" du film, tout ce qui a trait à la thématique du fils (Swann Arlaud incarnant à son insu pour Charles Berling tout ce qui fuit ce dernier : les voleurs, la vie professionnelle, son fils - enfin bon je sais bien que tu as compris le film). C'est dommage parce qu'on a juste envie de resserrer autour du trio flic ringard / gentleman cambrioleur / fille péchue restauratrice de tableaux, et d'abandonner toutes ces scènes qui en effet ne servent à rien. On aimerait que ça soit joué un peu plus à la Salvadori, en fait !
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valzeur
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Inscrit le: 30 Aoû 2015
Messages: 235

MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 20:47    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
C'est dommage parce qu'on a juste envie de resserrer autour du trio flic ringard / gentleman cambrioleur / fille péchue restauratrice de tableaux, et d'abandonner toutes ces scènes qui en effet ne servent à rien. On aimerait que ça soit joué un peu plus à la Salvadori, en fait !

Manque de pot, je déteste l'actrice ! Son couple avec Arlaud ne fonctionne pas une seconde, je trouve. Par contre, ce réalisateur a un vrai sens des lieux et il filme Paris en dehors des sentiers battus.
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