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Zahad le rouge dans le coma profond

Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Dim Fév 21, 2010 20:38 Sujet du message: The Wolfman (Joe Johnston, 2010) |
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double-post sa race
Comme me disait Noony hier, dès la deuxième image tu connais tout le scénario. Pour lui, de fait, ce fut apparemment un calvaire. Et il est évident que le film, le titre ne ment pas, est un film de loup-garou de base, rien de plus, pas de commentaire sur, pas de réactualisation du mythe, pas un poil de cul qui bouge au vent : chaque moment du film, la moindre seconde, est hautement prévisible, c'est même pas quelques coups d'avance qu'on a, c'est toute la partie.
Je comprends que ça ait saoulé le Noony. Moi pas vraiment, hormis l'histoire d'amour qui, entraînée par la mécanique ultra-balisée du récit, oublie d'être incarnée et est absolument bidon, le reste passe seul - certes, on l'a vue cent fois, elle n'invente jamais rien, se contente de réciter le manuel du petit loup-garou illustré, mais comme dit le Freak, soit on trouve ça ridicule, soit on se laisse happer par le 1er degré général, tellement loin du cynisme ou du post-modernisme devenus la règle à Hollywood depuis quelques temps pour les séries B qu'il lave de pas mal d'affronts. Et de fait, le film, dès lors qu'il se laisse aller à son clacissisme, est ultra-plaisant, fun et classe -- bien que cheap (les SFX sont catastrophiques, et ceux qui font le plus mal sont sans doute ceux de l'ours chez les gitans, qui a tellement une gueule de cartoon et une texture de pâte à modeler que je ne comprends toujours pas pourquoi on a gardé un gros plan sur sa gueule). Ainsi, dès lors qu'il ne se laisse pas aller à quelques tics un peu mode à la grue, dès lors qu'il n'est pas en quête de money-shots qu'il est de toute façon incapable de réussir, Johnston apaise un peu la tendance frénétique des films de genre US actuels, laissant sa caméra sur pied, osant le plan large (dès lors qu'on admet que les fonds verts un peu vilains n'auront jamais la classe des matte-paintings... décidément le numérique, quand on ne comprend pas que le vouloir photoréaliste est une erreur, c'est moche!), les séquences à l'ancienne avec modification de l'éclairage pendant la prise, etc, etc.
Le film a son charme un peu cheapos, un peu fragile, un peu désuet, pas moderne pour un sou. Il a la foi, ses acteurs aussi, il va jamais pisser très loin, mais quelque chose l'emporte tout de même, dans ce film un peu bâtard, un peu raté, assez touchant de maladresse et d'entièreté. |
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Tetsuo dans le coma profond

Inscrit le: 16 Fév 2010 Messages: 288
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Posté le: Dim Fév 21, 2010 23:36 Sujet du message: Re: The Wolfman (Joe Johnston, 2010) |
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Zahad le rouge a écrit: | les fonds verts un peu vilains n'auront jamais la classe des matte-paintings... |
Si jamais j'arrive à faire des films avec un budget un peu conséquent, je me battrai pour ça ! |
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Carton dans le coma profond

Inscrit le: 09 Fév 2010 Messages: 1952
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Posté le: Jeu Fév 25, 2010 16:58 Sujet du message: |
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La nouveauté tout de même c'est le sous texte psychologique, avec filiation et refoulement (et l'asile).
Sinon je me suis quand même fait chier. Le film n'est pas laid mais c'est tout, très plat dans l'ensemble. J'ai tout le temps pensé à la courte séquence Loup-garou dans le Dracula de Coppola, j'ai l'impression que le film regardait dans cette direction sans jamais réussir son coup. |
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