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Carton
dans le coma profond


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MessagePosté le: Dim Fév 21, 2010 16:42    Sujet du message: Répondre en citant



RIPPLE de Dave Cooper, édition Le Seuil.

Avant ce livre, Dave cooper en avait sorti deux autres, qui semblent avec ce dernier former une trilogie, Suckle et Crumple (sortis en un seul livre chez Delcourt). Une trilogie qui ne dit pas son nom, mais qu’on pourrait définir comme « la trilogie du puceau angoissé ». Versant glauque.
Dans Suckle et Crumple, Cooper développe une vision terrible du sexe. Tout n’est que frustration, rapport de force, violence et impuissance. La femme y est un être horrible, destructeur, qui vous englouti, affreuse et effrayante dans sa jouissance, il n’y a plus qu’à fuir.

Spoiler:



Jusqu’à la dernière histoire de Crumple, qui raconte la prise de pouvoir du monde par une secte de féministes, le personnage principal finissant en esclave anémique, incapable de fournir la semence qu’on exige de lui.
Tout ça est très grossier malgré les tentatives de Cooper de partir dans l’absurde ou l’onirique, et on voit bien que si l’auteur est travaillé par ses angoisses, il ne parvient pas à dépasser l’exposé misogyne vaguement arty.
Les choses changent avec Ripple. Cooper abandonne la métaphore surréaliste et s’attache au récit précis et quotidien d’un dessinateur, John, qui entre dans une spirale sexuelle avec son modèle. Ce modèle, c’est Tina, jeune fille moche et vulgaire, dominatrice et agressive. Personnage incroyable, repoussant et magnifique, complètement insondable. Ripple aborde grosso modo les mêmes thèmes que les deux précédents livres, mais cette fois ci réussit complètement à instaurer un climat dérangeant et obsédant. La fascination/répulsion de John pour Tina, son incapacité à la comprendre, à la satisfaire, à jouir et à se défaire de son emprise, tout cela est abordé frontalement, de manière très charnelle et très psychologique (c’est Cronenberg qui signe la préface). Il y a un mystère dans cette relation toxique, qui ne sera pas expliqué, qui restera incompréhensible et central, et qui finira par perdre le personnage.

Spoiler:



Ça passe par une narration simple du quotidien, à la première personne, un crescendo précis de la folie bien loin des chichis de ses autres livres, et par un dessin cru et fin, très attentif aux corps, tout en plis et rondeurs, à la fois séduisants et difformes, dans un style à mi-chemin entre le réaliste et le grotesque (c’est un des troubles du livre d’ailleurs, de ne pas décider clairement si Tina est réellement monstrueuse ou si sa représentation est exagérée à cause du style du trait. Ça participe certainement à l’impossibilité pour le lecteur de comprendre le désir de John).

Spoiler:



Il y a en gros 8 ans entre les premières planches de Suckle et les dernières de Ripple. Dave Cooper, dans l’intervalle, a trouvé un ton et un style qui le sauve de la connerie et des facilités de ses premiers livres. Ripple est certainement un des meilleurs bouquins sortis en France en 2004.
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Oxyure
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MessagePosté le: Dim Fév 21, 2010 16:58    Sujet du message: Répondre en citant

Ahhlalalalala Ripple... Nostalgie de cette magnifique découverte.
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Oxyure
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MessagePosté le: Dim Fév 21, 2010 18:21    Sujet du message: Répondre en citant



Stairway to Heaven, de Makoto KOBAYASHI
Série publié chez Delcourt, 4 tomes.

Stairway to Heaven retrace l'histoire de Chiya Minakami, une femme médecin de 92 ans qui a passé sa vie à faire le bien dans le cadre de son travail.

Cependant, accaparée par sa tâche, elle meurt subitement sans n'avoir jamais eu de relation avec aucun des nombreux hommes qu'elle a pourtant aimé durant son existence sur Terre. Aussi, elle meurt vierge, ce qui est considéré au paradis comme un crime. Elle est alors envoyée par Dieu dans le Chichon Manchi, l'enfer du plaisir, où elle doit expier sa faute.

Lorsque une personne décède et est envoyée au Chichon Manchi, elle revet l'apparence qu'elle avait lorsqu'elle était la plus belle ou la plus désirable lors de sa vie terrestre. Ainsi, la vieille Chiya devient une belle jeune femme aux cheveux longs alors qu'elle est morte à plus de 90 ans.

Spoiler:



Une des règles de base de la vie au Chichon Manchi est qu'il est interdit de porter des vêtements tant que l'on n'a pas atteint 'Le Septième Ciel', l'extase amoureux lors d'un acte sexuel. Cette loi attirera d'ailleurs bien des déboires à la pauvre Chiya qui malgré ses efforts pour se vêtir se retrouvera invariablement nue devant tous les hommes qu'elle croisera.

Le Chichon Manchi est peuplé d'un grand nombre d'animaux et d'objets présentant tous des carctéristiques humaines d'ordre sexuel.

Spoiler:



L'intention de Makoto Kobayashi dans Stairway To Heaven est très claire : il s'agit d'un manga comique avant d'être un manga érotique. En effet, même si la nudité est omniprésente et que les scènes érotiques constituent une partie importante du contenu du manga, jamais le sexe en lui-même n'est mis en valeur, jamais la situation n'est érotique, mais les expressions faciales et les situations délirantes des personnages prêtent forcément à rire.

Spoiler:



Si la série commence très bien, elle s'essoufle assez vite tant le scénario des tomes 2 et 3 ressemble au premiers volumes de la série.

Décevant au final.
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Carton
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MessagePosté le: Dim Fév 21, 2010 19:58    Sujet du message: Répondre en citant

Il est bien sympa ce manga, j'ai été très étonné de voir que c'était pas du tout érotique et vraiment marrant. Le coup des animaux à tête de bite c'est génial.
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Oxyure
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MessagePosté le: Dim Fév 21, 2010 20:39    Sujet du message: Répondre en citant

Prochaine étape jiko : Filles perdues d'Alan Moore

Gros taff pour toi Razz
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Dernière édition par Oxyure le Dim Fév 21, 2010 21:16; édité 1 fois
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Zahad le rouge
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MessagePosté le: Dim Fév 21, 2010 20:47    Sujet du message: Répondre en citant

ouais, le Moore, intrigant au début, mais chiant sur la longueur, je trouve, une fois dépassée l'audace du point de départ et des bidules pédophiles.
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Art Core



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MessagePosté le: Dim Fév 21, 2010 22:35    Sujet du message: Répondre en citant

Tutafé j'ai laché en route d'ailleurs, pourtant j'adore Moore.
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MessagePosté le: Mar Fév 23, 2010 12:23    Sujet du message: Répondre en citant

Oui c'est un peu incontournable pour un topic porno. Surtout que moi je suis moins dur que vous sur ce livre. Je ferai ça quand j'aurai le temps.
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Oxyure
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MessagePosté le: Mar Fév 23, 2010 12:50    Sujet du message: Répondre en citant

Personne n'a lu "Step Up ! Love Story" ici ?
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MessagePosté le: Mar Fév 23, 2010 19:53    Sujet du message: Répondre en citant

Nan mais vas y, fonce.
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MessagePosté le: Jeu Fév 25, 2010 16:51    Sujet du message: Répondre en citant

Oxyure a écrit:
Prochaine étape jiko : Filles perdues d'Alan Moore

Gros taff pour toi Razz




LOST GIRLS de Alan Moore, Top Shelf éditions.

La Wendy de Peter Pan, l’Alice du pays des merveilles et Dorothy du Magicien d’Oz se retrouvent dans un hôtel autrichien quelques jours avant la première guerre mondiale. Elles se racontent leurs aventures, qui s’avèrent surtout sexuelles. Pendant ce temps, la guerre approche et menace, une fin de l’innocence ou d’une certaine utopie.

L’art premier de Moore c’est certainement de tisser des liens, de créer des échos entre les signes et les sens. Un peu comme les correspondances de Baudelaire, Moore travaille principalement à mettre à jour les communications entre les symboles, les histoires, les dimensions, et dresse des cartes de l’invisible. C’est ce qui fait de lui dans ses débuts un auteur généreux et ambitieux, très littéraire au départ. Des livres comme Swamp Thing ou V pour Vendetta sont des livres bavards qui cherchent dans le récit à ouvrir les portes et à hisser ses figures de comics vers le monde des symboles, du spirituel et de l’ésotérique.
Puis Moore a étendu ce travail dans la structure même de ses BD, jusqu’à créer des échafaudages formels, des systèmes de symétries, de variations et de rappels, toute une architecture de sens à la fois vertigineuse et didactique qui affirme que tout est dans tout, et que tout se répond. Quand c’est réussit, c’est Watchmen, quand c’est lourd et indigeste c’est le tome 4 de Prométhéa.
Le cas de Lost Girl est un cas limite, puisque le projet en lui-même n’est rien d’autre que ça, bâtir un système complexe et foisonnant de correspondances formelles et symboliques, une structure virtuose, une mécanique, qui emmènerait le lecteur vers une sorte d’abstraction, un discours qui engloberait tout : les figures de la littérature enfantine, la politique, l’histoire, l’art, la psychologie, la mythologie ; et le sexe dans toutes ses dimensions (fantasmes, désirs, perversions, liberté, tabous, violence, frustration, utopie…).
Moore cherche à être plus fort que tout, démiurge total qui digère et réorganise le monde selon ses propres vues, et qui ne donne à voir que ça, sa supériorité créatrice et son talent de magicien-bâtisseur.

C’est la limite du livre, sa posture impressionnante, et en même temps c’est sa force. Si on accepte d’accueillir un Moore frimeur, qu’on lui pardonne la vanité de vouloir montrer ses muscles pour effectivement les regarder avec attention, alors Lost Girls s’avère passionnant. Parce que si la démarche est pesante, il faut bien dire que dans ce contexte Moore réussit complètement son projet. Les exercices de styles sont tous cohérents, chaque séquence construit sa propre logique implacable qui vient ensuite s’ajouter à l’architecture de l’ensemble, jusqu’à aboutir à un monde en kaléidoscope, un congloméra de fragments qui formerait une unicité. Une unité dont la base serait le sexe.
C’est donc un livre porno, mais qui cherche à stimuler autant par la chair que par la poésie, qui refuse de détacher la sexualité de sa dimension fantasmatique, qui l’impose même jusqu’à affirmer que cette dimension est la seule qui vaille le coup, que cette union des corps et de l’imaginaire est le centre de toute énergie créatrice, de vie et de fiction mêlées.

Spoiler:



Il est en quelque sorte normal que Lost Girls soit un livre d'un formalisme gratuit, qui se suffit à lui-même, puisque forme, récit et poésie sont la même chose et la seule chose à défendre. Le but avoué du livre est bien cela au bout du compte, une ode à la liberté créatrice qui passe par la défense d’une sexualité mystique et métaphysique, c'est-à-dire le lieu de l’imagination et de la rencontre, voire de la fusion, et des énergies du vivant (en gros la libido de Freud quoi).
Une éloge de la branlette dans tous les sens du terme. Le livre parfait pour Enculture en somme.
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MessagePosté le: Ven Avr 02, 2010 13:25    Sujet du message: Répondre en citant

LA JAVA BLEUE, de Joann Sfar, édition L’Association.

On pourrait dire qu’il y a deux Joann Sfar. L’un dessinateur, l’autre raconteur d’histoire. Aux commencements, ces deux Sfar avançaient main dans la main, et des livres comme Le Borgne Gauchet ou Le Petit Monde du Golem étaient tout autant de fabuleux récits que les supports de fulgurances graphiques. Mieux même, ces deux aspects s’interpénétraient jusqu’à ce que le lecteur ne puisse plus savoir qui du dessin ou de l’histoire était la nécessité première, le moteur du livre. Puis ces éléments se sont peu à peu séparés. La frontière est toujours mouvante, toujours poreuse, mais il semble que certains livres de Sfar soient des livres de dessin, d’autres d’histoire. La Vallée des Merveilles, Le Minuscule Mousquetaire, Professeur Bell, Grand Vampire, sont des livres d’histoire. Ils s’attachent d’abord à une narration, le centre c’est les personnages et les évènements. Klezmer, Gainsbourg, ou les carnets, sont des livres de dessinateur, où l’on s’attache en premier lieu au trait, aux couleurs, au geste et à l’observation.
Bien sûr rien n’est figé, et il est sûr que certaines pages du Minuscule Mousquetaire sont très fortes graphiquement, tout comme les personnages de Klezmer ont un vrai poids. Mais c’est comme si désormais l’alliance des deux pôles ne se faisait plus que par intermittence, et qu’il était possible de voir pour le lecteur quelle page a été faite par Sfar dessinateur, et quelle page par Sfar raconteur.
La Java Bleue est clairement un livre de dessinateur, d’abord un livre d’aquarelle (la belle édition d’ailleurs le montre comme un livre de luxe, couverture rigide toilée, papier glacé épais pour faire ressortir au mieux les couleurs). Il se présente comme une aventure bonus du personnage Pascin, dont Sfar avait fait une non-autobiographie en 6 tomes et en noir et blanc. Ici, pas d’histoire, pas d’évènement, mais une succession de moments, partagés entre aventure sexuelle et considération sur le dessin. Sfar reprend à son compte les leçons tirée des livres de Hugo Pratt, à savoir un dessin direct très léger, à peine une mise en place, puis un passage aux couleurs, directes elles aussi, d’où naissent les reliefs et les formes. La Java Bleue, se veut comme une réflexion sur le dessin et une mise en pratique dans le même mouvement.



Un livre sur l’effort en quelque sorte, l’effort du coït (toujours compliqué et problématique) et l’effort de Sfar qui se met à la couleur directe, et dont l’exécution vive et bouillonnante saute au visage du lecteur.
Un livre porno aussi mais où le sexe n’est pas érotique, sensuel d’abord dans les couleurs et le trait alors que la chair est triste.

Spoiler:



C’est un des derniers bons livres de Sfar, parce qu’il s’avance comme en vacances, avec une liberté de ton et de rythme qui n’est possible pour lui qu’en récréation, une parenthèse nécessaire pour alléger et vivifier son geste de dessinateur et s’extraire des obligations du conteur. C’est quelque chose qui a dû lui plaire, puisque depuis cette attitude a fait système et s’est transformée en pose de moraliste virtuose et dilettante. Les livres qui ont suivi (pas tous, heureusement) reproduisent ce dessin comme expulsé et le récit lâche et plat, oubliant le caractère gratuit et léger de La Java Bleue et accumulant les leçons de vie trop sérieuse dans une attitude de penseur virile lourde et un peu vide.
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MessagePosté le: Mer Mai 05, 2010 9:25    Sujet du message: Répondre en citant

Oxyure a écrit:
Toujours de Greg Shaw, un extrait de son album Frotte-Motte :



J'en profite pour rebondir là dessus dans ce topic, et préciser que Frotte-Motte n'est pas un album mais une courte contribution de quelques pages au livre collectif 40075 km Comics, très bon, beau et gros pavé, recueil de pages d'abord parues sur le net pour le site du même nom.

Greg Shaw y décline une variation pornographique masturbatoire minimaliste (et pas abstraite pour le coup) à la fois gore, classe et drôle.

Et comme vous m'êtes tous sympathiques, je ne résiste pas à vous poster l'intégralité de Frotte-Motte :


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Dernière édition par Carton le Mer Mai 05, 2010 10:10; édité 1 fois
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Oxyure
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MessagePosté le: Mer Mai 05, 2010 9:58    Sujet du message: Répondre en citant

Xcellent !
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MessagePosté le: Dim Mai 23, 2010 11:37    Sujet du message: Répondre en citant



En réaction a un certain mouvement éditorial qui fait que le porno chic a le vent en poupe en BD ces derniers temps, chez Fluide Glacial, collection Erotix, etc...
Y'en a ça les gonfle le porno qui fait bien dans les salon, du coup ils font un collectif Porno crade. C'est pas compliqué, c'est du porno, et il est crade. Et il y a du joli monde là dedans :

Le rigoureux et fougueux LL de Mars :

Spoiler:



Jean Bourguignon :

Spoiler:



Mon pote Matthias Lehmann :

Spoiler:



Le pote de Zahad Olivier Texier :

Spoiler:



JM Bertoyas :

Spoiler:



Ou le démonique Pakito Bolino :
Spoiler:



Et puis plein d'autres que je connais pas (dont un qui fait des hommes à tête de cerf, méfiance).

Si on veut, on peut envoyer un chèque de 8€ pour commander le truc à
Spoiler:

Maël Rannou
8 allée Bernadotte
Résidence Penthièvre
92330 Sceaux


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