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Bad Lieutenant (Abel Ferrara, 1992)
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Phèdre
dans le coma profond


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MessagePosté le: Jeu Mai 06, 2010 17:49    Sujet du message: Bad Lieutenant (Abel Ferrara, 1992) Répondre en citant



Carton a écrit:
Quand je dis lourd, c'est toute la thématique de la chute et de la rédemption trèèès soulignée, avec chapelet qu'on envoie dans la gueule du christ ou trip d'héroïne à poil et à genoux sur un lit les bras en croix (si mes souvenirs sont bons). Et la none.
Lourd dans le sens pesant aussi, dans ce qu'il avance ses thématiques spirituelles de manière étouffante. Bref c'est pas le côté "réel" qui me bloque aujourd'hui, mais plutôt justement son côté écrit ou note d'intention.



Alors mon bon Carton, je relis ce que tu avais écrit, avec en plus le souvenir de la shoutbox où tu parlais de film manichéen et moral, si mes souvenirs sont bons bien sur, si ils ne le sont pas ça n’a que très peu d’importance, tu pourras réagir à ce que j’aurais écrit.

Il va sans dire que je ne suis d’accord avec rien de tout ça, sauf sur le côté étouffant que je peux tout à fait comprendre, c’est un film extrêmement sérieux, urgent et douloureux, un film sur la douleur s’il en est, mais pas seulement… Du moins pas sur n’importe qu’elle douleur, on est très loin de la personnification réflexive d’une douleur individuelle, très loin de la douleur romantique du personnage isolé du monde, où la douleur n’intervient que par ce sentiment de déconnexion. Opposition qui amène souvent à dire, à tort à mes yeux, que la douleur du romantique serait un reflet bourgeois du monde, c’est un peu simplifier la chose, ce n’est pas le sujet ici mais c’était important de le signaler, important car il est impossible d’aborder ce Bad Lieutenant sans évoquer Ferrara, sa douleur et ses démons personnels. Pourtant rien de bourgeois là dedans, car le sujet par excellence du cinéaste est justement cette difficulté du regard sur le monde, cette difficulté de ne pas y être déconnecté justement, d’y vivre en plein dedans en essayant de conserver un équilibre personnel, de rejoindre l’intime et le collectif avec activisme ; les personnages de Ferrara sont actifs, tout le temps, et de là vient leur douleur perpétuelle, sont cinéma n’est qu’un éternel traité complexe de l’activisme, traité profondément humain et philosophique.

Un combat habite tous les films de Ferrara, le combat de l’éthique individuelle face à une morale collective, et ce qui rend son cinéma fort et dense, c’est qu’il rend palpable l’intensité du combat, et non un simple point de vue moral qui vise à poser des schémas préétablit sur le jugement en bien ou en mal d’une situation, ça c’est plus ce que fait Scorsese, où, même dans ses meilleurs films, les coutures du jugement sont très visibles. Scorsese, dans les Affranchis, à besoin de montrer toutes les étapes du rapport au monde social, l’ascension, la chute, la rédemption ; chez lui les figure théologiques apparaissent plus sous la forme du symbole, le récit étant beaucoup plus ancré dans le néo film noir ; disons que pour Scorsese il faut incarner une figure qui symbolise l’autorité, qu’elle soit divine ou autre, c’est le cas avec le personnage de Polly, il se tient plus à distance de son personnage… Ferrara lui se fond dans son bad lieutenant, tout son regard sur le monde part de lui et vers lui, tout se regroupe en un magma esthétique ultra puissant… Donc ça en fait un film beaucoup plus instinctif dans sa mise en forme (car le film était quand même écrit par Zoé Lund et lui-même), un film qui ne peut pas passer pour un film trop écrit et note d’intention, c’est véritablement impossible d’avancer ça sur ce film tellement les coutures disparaissent pour laisser les fluides des blocs disparates se mélanger. Film très spirituel donc, oui c’est évident, mais cette ligne ne peut exister chez lui que par un rapport au réel. Je vais essayer de donner des exemples quand même, car à en être trop général je vais finir par te gonfler, mon bon Carton.

Je ne sais pas si tu te souviens de cette séquence magnifique où Keitel danse à poil pendant que deux femmes miment une relation sexuelle sur le lit ? Séquence sublime tout d’abord car elle est d’une douceur extrême, d’une empathie extraordinaire face à ce personnage à la sexualité troublée et perturbée (on en connait pas encore les raisons, on les devine par la suite) ; il s’y présente deux monde, le monde du corps et le monde du fantasme, cette séquence d’une simplicité absolue en apparence laisse avec le doute de l’existence de ces deux femmes, créant un choc esthétique entre ces deux lieux teintés de rouges, offrant une vision terrible de l’homme vivant au côté de son fantasme, mais jamais avec, les trois corps seront réunis pour une séquence de danse d’une douceur infinie… Cet homme ne peut vivre qu’avec une représentation de sa sexualité, c’est une exposition terrible du refoulé fantasmatique, une séquence déjà pleine de culpabilité et de larmes inexpliquées.
Cette séquence est importante car elle appartient à une méthode de Ferrara de croisement de régimes d’images, croisement de ton de mise en scène ; cette séquence va avoir une suite qui est le viol de la none, séquence qui apparait brutalement après une prise de drogue, ce qui fait croire dans un premier temps à une séquence rêvée, à une redite de l’expression du refoulé, et c’est le traitement outré (sur fond de musique hardcore, lords of acid il me semble, en opposition à une très douce musique de Johnny Ace sur la première séquence) qui permet cette association d’idée… La séquence de viol est belle et bien réelle, en aucun cas fantasmée par le personnage. Et c’est là que se tient l’important du film pour moi, dans ce lien entre le fantasme personnel et l’acte éloigné, dont le personnage va se sentir responsable.

C’est ça, ce lien là, qui fait de Ferrara un cinéaste pas moral du tout, car justement il ne cesse de décrire la détérioration par la morale, ce n’est pas la morale qui le sauve de la culpabilité mais la le schéma religieux qui le mène à l’autodestruction du fait de la culpabilité… Un élément de plus appuie ceci, le personnage ne se sent pas responsable au départ (pour lui c’est un viol comme les autres), c’est après avoir désiré la none, étendue nue pour examen à l’hôpital, par un regard à travers la porte sur son intimité, qu’il va se mettre en quête de justice ; c’est également juste après cette séquence qu’il y a la fameuse scène de la masturbation, où Keitel demande à deux filles dans une voiture de mimer l’acte sexuel… Le Lieutenant pratique une autre sorte de viol, il ne touche pas, il viole la liberté de mouvement des deux corps en face de lui… Et le début du film fait de cet enchainement subtil de séquence (juste sensible, pas du tout dialectique, car il les étire, il les rend vivantes et pas juste signifiantes) une antithèse de la contamination du bien par le mal, on est loin de tout ça, c’est le bien apparent qui s’avère déréglé de l’intérieur. Il y a un glissement de la représentation du viol, une répétition, pas une contamination. Il évite par là aussi tout approche doloriste, il fait de tous les personnages autant des victimes que des coupables, et c’est ça qui rend beau le film, et qui le rend absolument pas moral… Il filme le monde et ses ruines sans aucune concession, et c’est ça qui le rapproche de Rossellini, comme le dit Brenez (dont je conseille fortement l’ouvrage sur Ferrara).
C’est plus un film amoral fait avec tellement de douceur et d’empathie qu’il en devient douloureux pour le spectateur, c’est cette sincérité qui le rend étouffant, si il y avait un vrai positionnement moral le film serait plus facile, plus aisé à décrire, à calibrer, à mettre dans une case, là c’est un film unique en son genre, peut être le seul film véritablement trash qui soit sorti de manière très visible sur les écrans… Ce film ne pourrait pas exister aujourd’hui, c’est évident, les années 90 permettaient beaucoup plus de choses (en ça l’opposition entre les deux Bad Lieutenant est intéressante je crois).

Bon ce n’est pas très structuré comme texte mais je m’en tape, on n’est pas à l’école.
Je crois qu’il faut parler aussi d’un passage des évangiles, celui de Saint Paul dans les corinthiens je crois, pour arriver à toucher au cœur de ce cinéma si simple et complexe à la fois, si premier degré et pourtant si profond… C’est le passage de la communion des saints, celui où est abordé l’idée du corps unique en métaphore, celui où est abordé le schéma des éléments liés en un seul esprit, qui fait que le dérèglement de l’un entraine le dérèglement de l’autre… C’est grâce à ça que Ferrara évite le dolorisme, qu’il arrive à toucher à un symptôme si vivant de son monde, plus qu’un problème à évacuer. Ce lien étant incarné dans une esthétique spirituelle par l’enchainement de séquence dont je t’ai parlé plus haut, et le génie du film est de ne pas indiquer quel élément fût déréglé le premier… On peut supposer qu’il s’agit du Lieutenant, quand on connait Ferrara, mais ce n’est justement pas surligné, pas dirigé, donc pas de pont de vue moral sur un dérèglement, juste une expérience sensorielle de détérioration. Une perturbation qui vient du schéma lui-même, qui vient de la cohabitation si divisée des figures, que ce soit celle de la pauvreté ou celle de la none, éléments divisés qui cohabitent en seul et même espace qu’est ce quartier pauvre de new york…
Ce passage (Qui est toute la matrice de Mary d'ailleurs, même si dans celui là il adapte plus les évangiles apochryphes, ceux rejetés de la bible) est également important car il contient cette phrase qui permet de rejoindre les deux aspect de Ferrara, la foi troublée et le marxisme, les membres du corps qui passent pour les plus faibles, sont les plus nécessaires… Les moins décents sont ceux que nous traitons avec le plus d’égards… Ce passage permet donc d’aborder deux choses, d’un côté un schéma religieux qui mène à la culpabilité et à la détérioration, de l’autre d’aborder le dérèglement social en associant ces membres à des classes sociales, le film comporte également tout une élégie sur l’éloignement dévastateur des classes, et c’est là que le statut du Bad Lieutenant prend toute son ampleur, celui de la figure inépuisable de la souveraineté bouffone… celui de l’homme qui se prend pour dieu, celui de l’homme qui s’écarte de son maître (le schéma religieux étant rapproché à celui de la justice) pour errer pour sa propre cause, avec le narcissisme de l’enfant… Et là le jeu de Keitel est fondamental, car Ferrara le laisse libre d’inventer des grimaces et des cris de douleurs trop mystiques dans cet univers réaliste pour être réellement dévastateur et rempli de pathos… La douleur est bien là, mais la bouffonnerie aussi (encore une manière d’éviter le dolorisme), seulement cette bouffonnerie est prise très au sérieux par Ferrara, ce n’est pas les guignols de l’info… Il ne s’agit pas de se moquer de cette figure, il s’agit de la rendre dérangeante car partager entre deux mondes qui ne peuvent aller ensemble, car l’un colle son schéma sur l’autre pour le diriger. L’homme se prend pour dieu, le reste devient du bétail, des marionnettes comme dans toutes les représentations de la souveraineté, mais le plus grave c’est qu’il en a le pouvoir (on rejoint le marxisme de Ferrara qui vise à montrer le caractère intolérable et inviable d’un système capitalisme, que ce soit directement ou indirectement d’ailleurs).
C’est toujours ça chez Ferrara, une quête pour la liberté individuelle qui ne s’accompagnerait pas d’une négation du monde. C’est ça dans Body Snatchers, où une fille pour s’épanouir doit symboliquement tuer toute sa famille contaminer par une morale dominante qui vise à annuler la mémoire de l’histoire des Etats-Unis, pour ne plus en souffrir… C’est toujours ça chez lui, comme dans The Addiction où une femme se transforme en vampire au regard des horreurs du monde, sa liberté de penser et de se cultiver face à cette douleur que cet apprentissage apporte.
Car aussi, c’est là la une autre force de Ferrara, qui permet à ce personnage d’exister, même en étant bouffon, qui lui permet d’avoir de l’empathie pour lui, c’est qu’il le considère comme un enfant abandonné, qui s’est dégagé de son maître en le niant mais qui ne peut se passer de lui… Vision ultime de l’aliénation du pouvoir et au pouvoir. Il confronte son personnage, tout au long du film, à des figures de l’enfance ; ses enfants à lui dans la première séquence, puis ensuite une petite fille seule dans le magasin qui vient d’être braqué, puis les deux filles qu’il viole dans la voiture etc… Il y a progressivement une montée violente face à cette figure qu’il rejette, et là encore ce n’est pas un point de vu moral qui viserait à dire qu’il n’assure pas la transmission des valeurs bien, mais plus un rapprochement allégorique à ces âmes perdues, détachées de leur père par sa faute, il transmet la culpabilité et la solitude… Symbole actif donc, car ça se joue autant sur du concret que sur de l’allégorique.
Il y a donc ce passage des garçons aux filles donc, de l’univers viril à l’univers féminin. Il y a un rapport particulier aux femmes dans ce film, elles sont absente chez lui, présente mais l’ignorant presque totalement malgré son état avancé de décomposition spirituelle, par contre, « en bas » (non ce n’est pas l’enfer ni le haut le paradis, c’est une question de classe sociale), le personnage extraordinaire de Zoe Lund qui s’occupe de lui, le drogue, l’apaise, avec douceur, possède une plus grande conscience du monde, conscience incarnée par un monologue magnifique que je ne vais pas retransmettre ici, qui arrive au moment où il s’affale, assis, il s’endort, après une prise de drogue… Un plan extrêmement long qui dérange beaucoup, on voit un homme s’affaler, tellement long qu’au final on comprend qu’il s’agit d’un oasis, que sans ça il ne pourrait pas survivre (ça fait echo avec l’oasis traité complètement différemment de Bringing out the dead), on passe du glauque à l’accalmie la plus totale, autour d’un monologue qui termine de matérialiser cette idée qui cette chute est une ouverture vers la compréhension du monde…
Après ça il comprend, il va en bas, essaye de relever une statue de la vierge tombée par terre, il tombe avec elle, car il n’est pas plus que ça, pas plus qu’une existence théorique (du fait de son statut de pouvoir) qui s’écroule, qui prend conscience de sa petitesse… Cette chute est synonyme de compréhension du monde donc, car il lutte désormais contre le maître qu’il ignorait avoir, celui qui pèse sur sa conscience, il lutte contre lui, il le fabule, l’insulte, puis échoue en lui demandant de s’excuser, mais peu importe, ce qui compte à cet instant c’est qu’il ait une plus grande conscience de lui-même par l’ouverture sur le monde en s’éloignant du schéma, même si cette ouverture est douloureuse… La figure de christ étant en réalité une femme âgée black des quartiers pauvre, qui va le guider vers le repos des violeurs, encore une manière de lier les classes sociales avec tout le reste… En luttant contre ce qui le contrôlait mais qu’il ne voyait pas, il fini par voir.

Donc le manichéisme je ne le vois pas, il y a les conscients et les autres, mais il ne s’agit pas de bien ou de mal. La rédemption c’est la conscience du monde, c’est ça son cadeau, et il ne vient pas de là où il croit, il n’élimine pas la douleur, il en fait le moteur d’une acte qui compte, contrairement à son existence évanescente précédente, que l’on trouve cet acte bien ou pas importe peu, là aussi c’est impossible de trancher, il laisse s’échapper les deux violeurs pour sa propre rédemption. C’est l’idée qu’il doit voir l’autre pour devenir soi.
Et le surlignage trop grand, sincèrement je ne vois pas où il est, faire un film douloureux et sérieux n’en fait pas un film trop écrit et trop note d’intention.

Beaucoup de choses à dire encore mais j’en ai marre, au moins là tu pourras réagir je pense, je reprendrai par la suite sur ce dont tu n’es pas d’accord. Je ne me relis pas, on n’est pas à l’école, si des passages sont écrits avec les pieds tu me le dis, on en discutera. Voili voilou

Sinon le Herzog il est sympa, mais bon. Smile
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Krotkaïa



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MessagePosté le: Jeu Mai 06, 2010 18:23    Sujet du message: Répondre en citant

Juste pour dire que j'ai lu ton texte (je le dis afin que tu n'aies pas l'impression d'écrire pour rien), et que je le lirai à nouveau, car il est dense et que tu poses beaucoup d'idées fortes...
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Phèdre
dans le coma profond


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MessagePosté le: Jeu Mai 06, 2010 18:30    Sujet du message: Répondre en citant

Smile

Idées fortes je ne sais pas, on en parlera. Mais merci d'avoir lu.
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Oxyure
dans le coma profond


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MessagePosté le: Jeu Mai 06, 2010 18:58    Sujet du message: Répondre en citant

Juste pour dire que j'ai pas lu ton texte. strop gros pour une petite tête comme moi.
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Zagriban
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mar Mai 11, 2010 22:16    Sujet du message: Répondre en citant

Un super film. Cool

5/6
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Averroès
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MessagePosté le: Mar Mai 11, 2010 23:53    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pas tout lu, mais hourra Phèdre! Tu écris super bien, clairement mais avec profondeur... je t'enjoins à le faire plus souvent Very Happy
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Phèdre
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MessagePosté le: Mer Mai 12, 2010 13:58    Sujet du message: Répondre en citant

Ces compliments forcés ne me feront pas écrire plus mon cher Baptiste.
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Tiny
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MessagePosté le: Mer Mai 12, 2010 14:04    Sujet du message: Répondre en citant

si c'est mal écrit, j'vais pas me forcer à le lire alors...
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Phèdre
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MessagePosté le: Mer Mai 12, 2010 14:09    Sujet du message: Répondre en citant

Grave, ne te force surtout pas.
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Tiny
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MessagePosté le: Mer Mai 12, 2010 14:21    Sujet du message: Répondre en citant

mais si ça ne vaut pas la peine d'être lu, pourquoi l'as-tu écrit??
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Phèdre
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MessagePosté le: Mer Mai 12, 2010 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

Car certaines personnes ont insisté pour que je le fasse, s'étant mis en tête que j'avais des choses à dire.
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Tiny
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MessagePosté le: Mer Mai 12, 2010 15:46    Sujet du message: Répondre en citant

Karl Hungus a écrit:
Putain, j'ai lu tout ça, moi?

temps perdu! ça ne vaut rien!
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MessagePosté le: Mer Sep 22, 2010 17:38    Sujet du message: Répondre en citant

nan j'déconne. il est très bien ton texte, très riche. je vois pas comment on peut y répondre par contre. il offre des pistes de lecture, après tu prends ou pas je crois. mais c'est un beau texte. Smile
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Oxyure
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MessagePosté le: Mer Sep 22, 2010 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

Quatre mois pour lire le texte de Phèdre.

J'ai bien fait de m'arrêter avant la fin.
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MessagePosté le: Mer Sep 22, 2010 19:53    Sujet du message: Répondre en citant

ah ça, c'est autre chose que les mangas!
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