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Baldanders
dans le coma profond


Inscrit le: 23 Déc 2010
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MessagePosté le: Mar Sep 18, 2012 22:47    Sujet du message: Répondre en citant

L'extrait de Queneau que j'ai posté me rappelle un vieux texte de Skorecki à propos de La Rivière d'argent de Walsh :

Citation:
Comment expliquer à un jeune homme, à une jeune fille, qu'un Walsh ne se sous-titre jamais? Silver River, par exemple, appartient à un temps où le spectateur, le quidam, le prolo, regardait et écoutait le film en direct. On devrait appeler ça l'âge de l'innocence. De la croyance, plutôt.

Là, je suis larguée, mon chou.

Un jeune mec de quinze ans, niveau certif', tu lui aurais dit en 1957 qu'Errol Flynn ou John Wayne était doublé en français, il t'aurait foutu son poing dans la gueule. Et il aurait eu raison. Il aurait cru que tu te foutais de lui. Pour ce garçon, je sais que c'est impensable pour toi, tu es une fillette des années ecstasyées, tu peux pas comprendre, Errol Flynn lui parlait à lui, à lui seul. Et en français. Niveau identification, niveau croyance, si tu préfères, ça carburait sec. Le mec, il t'aurait assommée si tu l'avais fait douter de ça un seul instant.

Moi, si j'avais eu quinze ans en 57, je t'aurais jamais giflé, mon amour. D'ailleurs, même quand tu fous la main dans ma culotte, et tu sais que j'aime pas ça, tu pourrais être mon père, je dis rien.

J'ai parlé d'un garçon, Claire. Les filles n'existaient pas en 57. Ou alors elles n'allaient pas au cinéma. Ou alors elles baissaient les yeux. Ou alors elles rentraient la langue

On n'est plus dans la croyance, on est dans la culture, c'est ça? C'est pour les riches, c'est ça? C'est foutu, c'est ça?

Le «cinéma», oui, c'est fini. Prends Silver River, par exemple, il n'est même pas en couleurs comme les briques Lego. Et pourtant l'effet Lego, il est là.

Avec ta «légoïsation», tu me gonfles, mon amour. Et Walsh? Tu avais promis de m'expliquer.

De lui parler de jeunes prolos, de jeunes garçons, à elle, la fille, ça l'avait excité. Elle vit que ses paupières s'alourdissaient. Elle n'aimait pas ça, mais alors pas du tout. Elle n'avait plus besoin de poser de questions, de toutes façons, elle avait compris, tout compris. Pas folle, la petite. Le «légoïsme», elle savait. Elle avait biberonné aux Lego, alors... Le «légoïsme», c'est comme voir la photo glaçante que Sid Hickox bricolait pour Errol Flynn et Silver River, une photo moins rêveuse que celle de Gentleman Jim, mais de la voir avec le glacis coloré et la brillance des plus belles briques Lego. Le cinéma, aujourd'hui, c'est support/surface et tout le tintouin. Pour le rêve, tu peux repasser.

T'avais qu'à pas y croire, coco, dit Claire.

Il fallait passer la main. Demain, un film de guerre, ce serait pas mal.
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Trollope
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mer Sep 19, 2012 0:16    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai aimé de Queneau quand je l'ai lu, Les Derniers Jours, et Odile qui est sa version de Camus.
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Trollope
dans le coma profond


Inscrit le: 04 Oct 2011
Messages: 637

MessagePosté le: Mar Sep 25, 2012 19:01    Sujet du message: Répondre en citant

j'ai vraiment du mal avec ce truc typiquement français qui consiste à dire ça c'est de droite, ça c'est de gauche, donc je suis de droite, ou je suis de gauche. Les gens veulent y croire en plus! Je dirais même plus, ils adorent ça, le sentiment d'appartenance, la faction.
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Trollope
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mar Sep 25, 2012 19:37    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais avoir l'air encore plus pincé en disant que j'avais prévu ce commentaire (j'aurais difficilement y couper court à part en m'expliquant longuement en fait). Je me demandais justement comment ça se passait aux Etats-Unis, c'est sans doute pire. Je sais que ma remarque est d'une banalité confondante (d'une inutilité plutôt même) et je m'en excuse. Ensuite l'entretien me semble duplicieux (le "divine surprise" qui fait probablement référence à Maurras) et confus.

Citation:
Si vous n’aimez pas l’ordre établi, si vous ne craignez pas l’innovation, les risques, si vous êtes un peu parieur, ce tempérament vous conduit à être de gauche.


Citation:
Si vous êtes davantage soucieux de sécurité, si vous craignez pour ce que vous avez, pour ce qui existe, si vous craignez l’arrivée de gens venus d’ailleurs, vous êtes de droite.


En gros, je voulais dire que je ne me reconnaissais dans aucune de ces catégories. Désolé pour la condescendance, je constatais juste qu'elles sont très pratiques mais que je n'en avais pas vraiment l'usage. Ensuite on est obligé de faire avec, faut croire. Putain, ça me désole de dire des naivetés pareilles, crois moi. Mais pense à l'autre qui parlait de L'héritier de Straub récemment et qui se demandait si le film n'était pas formellement de droite; même si je n'ai pas vu le film et que je vois ce qu'il veut dire, c'est énervant (je veux dire, il aurait dit ça à propos de n'importe quoi, c'eût été la même chose).
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Oxyure
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mer Sep 26, 2012 7:04    Sujet du message: Répondre en citant



Moby Dick, d'Herman Melville

et



L'Aleph, de Jorge Luis Borges

et

http://youtu.be/PQuT-Xfyk3o
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"
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Alexia
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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 22:25    Sujet du message: Répondre en citant

Trollope a écrit:
J'ai aimé de Queneau quand je l'ai lu, Les Derniers Jours, et Odile qui est sa version de Camus.

As-tu lu "Les fleurs bleues"? je te le conseille!
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Thalatta!Thalatta!
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Alexia
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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 22:27    Sujet du message: Répondre en citant

Oxyure a écrit:
Moby Dick, d'Herman Melville



jadore jadore; une Bible pour un marin.
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Thalatta!Thalatta!
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Alexia
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MessagePosté le: Dim Sep 30, 2012 22:42    Sujet du message: Répondre en citant



Super.
On croit qu'on arrive au pire moment, pas du tout, à chaque fois la catastrophe s'amplifie au delà de l'imaginable...
Au milieu de tout ça, un capitaine, petit bonhomme presque insignifiant, flegmatique et rassurant, qui refuse de s'écarter d'un millimètre de sa route, y a vraiment pas de raison.
Son raisonnement est simple: comment je pourrais dire à l'armateur que j'ai fait demi tour à cause du mauvais temps, s'il me dit "dites donc il devait être sacrément mauvais!" et que je n'ai à répondre que "bah, ça, je ne peux pas vous le dire, vu que je l'ai évité!"

Avec un raisonnement aussi imparable, on se retrouve en plein coeur d'un déchaînement infernal..

Un ptit extrait du début, présentation du capitaine Mac Whirr:

" ils vous laisseront sans doute le commandement, dit le plus jeune des associés. Vous pourrez vous vanter de commander le plus docile navire de ce tonnage qu’on puisse voir sur les côtes de Chine, capitaine, ajouta-t-il.
— Croyez ?… Merci bien, bredouilla confusément Mac Whirr.
Devant les éventualités lointaines il demeurait aussi indifférent qu’un touriste myope devant la beauté d’un vaste paysage ; et ses yeux, au même moment, se posant par hasard sur la serrure de la porte de la cabine, il se dirigea vers celle-ci d’un air absorbé et commença d’en secouer la poignée avec vigueur, tout en protestant de sa voix sérieuse et basse :
— On ne peut plus se fier aux ouvriers aujourd’hui. Voici une serrure ; c’est tout flambant neuf et ça ne marche pas du tout. Ça bloque. Tenez ! Tenez !…
Aussitôt qu’ils se trouvèrent seuls dans leur bureau, à l’autre bout du chantier :
— Vous avez chanté l’éloge de cet individu à Sigg, mais j’aimerais savoir ce que vous appréciez en lui ? demanda le neveu avec un léger mépris.
— Je reconnais qu’il n’a rien d’un capitaine de roman, si c’est cela que vous voulez dire, répondit l’aîné sèchement. Est-ce que le contremaître des menuisiers du Nan-Shan est dehors ? Entrez, Bates. Comment se fait-il que vous laissiez les hommes de Tait nous poser une serrure défectueuse à la porte de la cabine ? Le capitaine l’a remarqué du premier coup. Faites-en mettre une autre tout de suite. Les petites pailles, Bates… les petites pailles !
La serrure fut donc remplacée, et peu de jours après, le Nan-Shan s’élançait vers l’est sans que Mac Whirr-eût fait aucune nouvelle remarque au sujet des aménagements, ni qu’on lui eût entendu proférer un seul mot d’orgueil à propos de son navire, de reconnaissance pour sa nomination, ou de satisfaction devant les perspectives de son avenir.
De tempérament non plus loquace que taciturne, il trouvait à vrai dire très rarement l’occasion de parler. Restaient naturellement les questions de service – instructions, ordres, etc., mais le passé étant, à ses yeux, bien passé, et le futur n’étant pas encore, il estimait que les menus événements de chaque jour ne méritent pas le plus souvent, de commentaires, – et que les faits parlent d’eux-mêmes avec une insurpassable précision.
Le vieux M. Sigg aimait les hommes de peu de mots, ceux « qu’on est sûr qui ne chercheront pas à brocher sur les instructions ». Mac Whirr, qui possédait les qualités requises, fut maintenu au commandement du Nan-Shan dont il dirigeait, par les mers de Chine, les courses précautionneuses."
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Thalatta!Thalatta!
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Mathurine
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MessagePosté le: Lun Oct 15, 2012 18:16    Sujet du message: Répondre en citant



Présentation de l'éditeur :

No présent s’ouvre sur une gueule de bois. Nous sommes en 1990, le narrateur vient d’obtenir son bac et régurgite les années 80, marquées par Margaret Thatcher et Action directe, la dictature de la Bourse et l’élection de François Mitterrand, alors que les médias commencent à résonner du fracas de la guerre économique. Lui revient aussi en flash-back son enfance dans une HLM de Vaulx-en-Velin, avec une mère soixante-huitarde qui reçoit à la maison amants et militants, exige de ses enfants qu’ils justifient idéologiquement chacun de leurs choix, et leur dit regretter de ne pas s’être fait avorter, ignorant que le monde allait tourner si mal.
Dès lors, que faire de son existence dans ce contexte de violence et d’héritage brouillé ? Devenir « esclave dans le tertiaire », choisir le terrorisme ou renoncer à tout statut social et sauter dans le vide ?
Avec d’autres enfants déboussolés de la classe moyenne décidés à « ne pas entrer dans le rang », le narrateur crée un collectif, Tabula rasa, au coeur du quartier de la Croix-Rousse de Lyon, et squatte un atelier dans lequel chacun s’invente un monde sans entrave ni responsabilité, censé être dédié à la création. Mais le projet artistique se transforme en une vaste fumerie de joints que Lionel Tran met en scène avec une lucidité glaçante. C’est une galerie de portraits impressionnante de réalisme que dresse l’auteur, n’épargnant aucun des travers, aucune des névroses dont souffre chacun des protagonistes. L’écriture, nerveuse, habitée, percutante est de celle qui laisse des traces et des images indélébiles, et recrée sous les yeux sidérés du lecteur la noyade d’une génération qui n’a pas même conscience de la force tragique et comique qu’elle dégage.
Dans cet environnement nihiliste, le narrateur s’oblige à écrire quotidiennement, tente de raconter l’irracontable, approche la folie, avant de prendre conscience, in extremis, que l’absolu qu’il cherchait n’existe pas. Pour s’extraire de cet engrenage destructeur, il témoigne, invente une langue de l’urgence et de la survie aux accents post-punk et nous tend le miroir inquiétant d’un monde qui dévore ses enfants.


No présent a d'abord été une collection aux éditions Terre Noire, dont Lionel Tran a été l'un des initiateurs, probablement dans le même atelier (à l'époque appelé Tabula Rasa) décrit dans ce roman.
http://www.flblb.com/La-serie-No-Present-Fait-a-la-main.html

Terre Noire a publié d'autres livres basés sur l'écriture et le façonnage collectifs (ainsi que cinq comics appelés Socio).

No Présent fait suite au premier roman de Lionel Tran, Sida Mental (Ego Comme X).

Ce roman No Présent - court, à l'écriture ramassée sur quelques lignes par pages souvent - n'est pas exactement ce qu'en dit l'éditeur. Disons que c'est principalement le récit fragmentaire de l'expérience d'un collectif d'artistes de la marge, dans cet atelier à la Croix-Rousse à Lyon, très abrupt dans ce qui en est rendu. Cette lecture a été particulièrement éprouvante pour la vieille dame que je suis.

Extrait :

C'est une gravure qui représente les enfants du joueurs de flûte de Hamelin, j'ai remplacé le visage par des collages constitués de mâchoires réunies à des hauts de crâne. Ainsi, les personnages n'ont plus ni yeux, ni nez, ni oreilles, leurs têtes sont disproportionnées.

J'ajoute le slogan:
Qui êtes-vous?
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Le Cygne et le Rat inséparables compagnons d'Apollon.
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Bicéphale



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MessagePosté le: Mar Oct 23, 2012 13:07    Sujet du message: Répondre en citant

Egan a été le "dernier" auteur de SF dans ma vie de lecteur, un des plus grands. Il a clos le mouvement d’une certaine façon (j’en relis parfois, à l’occasion, peu). Egan, je le vivais comme une singularité au moment où il est apparu dans le champ éditorial français (il me semble que ce sont Sylvie Denis et Francis Valery qui ont commencé à le publier dans la revue Cyberdreams, dont le titre était naze mais qui était une revue de sf merveilleuse). Space-opera et heroïc-fantasy commençaient à engorger les rayons (je crois pas qu’on en soit sorti) et Egan était là, au milieu, discret, creusant son sillon. Il y en avait quelques autres avec lui, mais Egan était le plus impressionnant, le plus ambitieux, le plus déstabilisant. Concepts charnels, jouissifs ou effroyables, incarnés. Promesse qu’on atteindrait (passerait) toujours avec bonheur les limites rassurantes de la compréhension, qu’on s’en irait voir un peu au-delà, découvrir quoi y penser, quoi y ressentir, quoi y vivre. L’île anarcho-scientifique de L'Énigme de l’univers, les nouvelles L’assassin infini et Vers les ténèbres. Pas besoin de relire ces textes, ils sont quelque part, dans ma tête, inscrits, ils agissent encore.
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"Ne crois même pas que je sois la femme d'Agamemnon"
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Oxyure
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MessagePosté le: Mar Nov 13, 2012 7:37    Sujet du message: Répondre en citant

Hey hey !

ça fait un bail !


Absalon, Absaslon ! de William Faulkner


Ubik de Philip K. Dick


H2G2, I de Douglas Adams


La trêve de Primo Levi
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Oxyure
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MessagePosté le: Jeu Nov 15, 2012 8:04    Sujet du message: Répondre en citant


Le locataire chimérique de Roland Topor

Superbe petit livre. Adapté par Polansky au cinéma, jamais vu.
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Alexia
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MessagePosté le: Ven Nov 16, 2012 23:28    Sujet du message: Répondre en citant



Suis en train de lire le Goncourt.

Pas si mal! réflexion pessimiste sur le mal, la fin de tout monde édifié par l'homme. Un décor inattendu; un petit bar corse dans un village qui s'ennuie. Et en musique de fond, le sermon de St Augustin sur l'écroulement de Rome, envahie par les hordes barbares..
Le frère a plaqué ses études pour prendre le bar; la soeur a continué, pour retrouver les traces de la basilique où prêchait Augustin. Engueulades entre ces deux là, le frère qui se trouve de vagues racines, la soeur qui se cherche en d'autres lieux et en d'autres temps une nouvelle vie.

De très longues phrases (qui ne m'ont pas paru pénibles) qui mêlent le grotesque au pathétique, l'injure à la réflexion morale. Le chaos du quotidien qui glisse progressivement vers la catastrophe.
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Oxyure
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MessagePosté le: Ven Nov 23, 2012 0:20    Sujet du message: Répondre en citant



Spin, de Robert Charles Wilson

N'arrivant pas à trouver Isolation, de Greg Egan chez un de mes libraires, je me suis rabattu sur ce bouquin.

Le sujet m'a vraiment accroché A MORT. Mais bon, ça me laisse un peu sur ma faim au final.

Ce qui est drôle, c'est a quelle point le Picth de Spin est comparable à celui d'Isolation.

"L'histoire se passe à la fin de notre siècle. La Terre a été entièrement enfermé dans une "Bulle" mystérieuse qui cache le reste de l'univers à la vue des humains...."
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Oxyure
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MessagePosté le: Ven Nov 30, 2012 8:09    Sujet du message: Répondre en citant


Le tour d'écrou, d'Henry James

Conte fantastique sur une préceptrice anglaise qui lutte contre les fantômes qui tournent autour de ses deux têtes blondes d'élèves.

Mwouais.
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