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L'amant d'un jour (Philippe Garrel, 2017)
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valzeur
dans le coma profond


Inscrit le: 30 Aoû 2015
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MessagePosté le: Sam Juin 10, 2017 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
Scène inaugurale qui irrigue toute son oeuvre...


Oui, c’est exactement ça, et ce rejet des conventions bourgeoises (s’occuper de ses invités, non mais !) se retrouve dans son oeuvre à un niveau qui l’invalide philosophiquement (je sors les grands mots, mais son cinéma est tellement à chier que pourquoi se gêner ?). Il n’y a pas de souci de l’autre chez Garrel ; le narcissisme s’y entretient dans l’addiction et la passion amoureuse, qu’il confond en saupoudrant au besoin d’un peu de prétendue lutte politique. C’est très flagrant dans L’Amant d’un jour. La scène où Caravaca recueille sa fille éplorée n’a aucune vérité ; derrière le personnage, on devine le père bien ennuyé à l’idée de ne pouvoir rebaiser sa jeune conquête, alors qu’en guise de soutien moral à sa rejetonne, il ne peut que proférer des banalités (« bois ta tisane ! »). Si la fille Garrel enjoint Chevillotte de ne pas révéler sa tentative de suicide très complaisamment filmée, avec hurlements et morve kechichienne au nez, ça n’est pas pour protéger le personnage du père/Caravaca, mais pour protéger le metteur en scène qui pourrait à la limite écrire une confrontation père-fille avec ses trois co-scénaristes, mais qui serait totalement incapable de la filmer autrement que de la pure et simple science-fiction (et l’excuse qu’une telle scène serait psychologique, et donc fort éloignée du cinéma à haute tension esthétique garrelienne ne tient pas). Je vois d’ailleurs dans cette impossibilité à ressentir les sentiments communs qui fondent l’humanité l’explication du mieux-disant photographique des films de Garrel. Ce réel transfiguré va avec l’abandon de la décence commune, on est chez les Voyants/artistes. Rimbaud forever, fuck ta fille ! Evidemment, cette hauteur théorique - le monde désert sauf la Passion - et le remplacement définitif de l’Autre par le Même (les Amants, qu’ils soient réguliers, d’un jour, ou éternels - le titre probable d’un de ses futurs films) ne peut que séduire les critiques de cinéma, film après film, d’autant que la complaisance romantique envers la drogue a été prudemment retirée de son cinéma depuis une ou deux décennies.
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Baldanders
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MessagePosté le: Sam Juin 10, 2017 14:37    Sujet du message: Répondre en citant

Définitif ! Rien de tel que ta grille d'analyse lascho-orwellienne pour révéler ce qu'est essentiellement le cinéma de Garrel : un sous-produit empâté par l'âge du narcissisme soixante-huitard.

Le jour où on lira une telle analyse où que ce soit dans la presse cinéma, le monde ira mieux.
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Baldanders
dans le coma profond


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MessagePosté le: Dim Juin 11, 2017 13:11    Sujet du message: Répondre en citant

Une question : quelqu'un peut me citer un film où, dans une scène d'amour hétérosexuelle, c'est sur le visage de l'homme en train de jouir que se fixe la caméra, et non sur celui de la femme ?

Hier j'ai vu L'Usine de rien, et entre deux bâillements devant ce navet gomesien de 2h57, je vois un homme se glisser dans le lit de sa femme au matin, la caméra glisse le long du corps de la fille, s'arrête sur son visage et ne le quitte plus, enregistrant gémissements et tutti quanti. Pareil chez Garrel : c'est le beau visage plein d'étoiles de Chevillotte que la caméra regarde avec insistance, et non la grosse tête de Caravaca soufflant et râlant...

C'est devenu une loi du genre, non ? Quand ça baise, il faut forcément chercher je ne sais quoi sur le visage de la femme. De quoi réveiller le désir mort des réalisateurs ?


Dernière édition par Baldanders le Mer Déc 06, 2017 11:00; édité 1 fois
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valzeur
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Inscrit le: 30 Aoû 2015
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MessagePosté le: Dim Juin 11, 2017 13:47    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Baldanders,

Je crois qu’il y a une scène de ce genre - mais en très très ironique puisque fantasmée - dans A simple man des Frères Coen.
Par ailleurs, cette attirance pour les visages féminins pendant le coït (à l’exception des masculins) s’explique par 3 raisons :
1. prouver qu’ « on est pas des pédés, quand même »
2. découlant de 1., qu’on s’intéresse de très très près au mystère de la jouissance féminine, sinon à la Femme, qu’on est pas du tout machiste de ce point de vue là, mais moderne et éclairé
3. découlant de 2., et le réel précédant le représenté, qu’on est soi-même capable de faire jouir une femme, qu’on l’a déjà fait et que cette scène est donc documentée en quelque sorte (même si l’actrice simule, on l’a dirigée, on sait ce que c’est...)

Te souviens-tu de scènes de baise où la femme cadrée en gros plan semblerait absente, ennuyée, ne ressentant rien ? Moi, non... C’est extrêmement rare, sauf s’il s’agit de montrer qu’elle n’est pas épanouie et dans ces cas-là, le scénario ménage généralement des moments où elle s’exprime, hurlante et possédée, dans les bras d’un homme bien plus habile (rarement le mari...).
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Baldanders
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Messages: 967

MessagePosté le: Mar Juin 13, 2017 19:37    Sujet du message: Répondre en citant

valzeur a écrit:
1. prouver qu’ « on est pas des pédés, quand même »
2. découlant de 1., qu’on s’intéresse de très très près au mystère de la jouissance féminine, sinon à la Femme, qu’on est pas du tout machiste de ce point de vue là, mais moderne et éclairé
3. découlant de 2., et le réel précédant le représenté, qu’on est soi-même capable de faire jouir une femme, qu’on l’a déjà fait et que cette scène est donc documentée en quelque sorte (même si l’actrice simule, on l’a dirigée, on sait ce que c’est...)


C'est bien ce que je me disais... Confused
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Trollope
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MessagePosté le: Mar Juin 13, 2017 21:33    Sujet du message: Répondre en citant

valzeur a écrit:
Salut Baldanders,

Je crois qu’il y a une scène de ce genre - mais en très très ironique puisque fantasmée - dans A simple man des Frères Coen.
Par ailleurs, cette attirance pour les visages féminins pendant le coït (à l’exception des masculins) s’explique par 3 raisons :
1. prouver qu’ « on est pas des pédés, quand même »
2. découlant de 1., qu’on s’intéresse de très très près au mystère de la jouissance féminine, sinon à la Femme, qu’on est pas du tout machiste de ce point de vue là, mais moderne et éclairé
3. découlant de 2., et le réel précédant le représenté, qu’on est soi-même capable de faire jouir une femme, qu’on l’a déjà fait et que cette scène est donc documentée en quelque sorte (même si l’actrice simule, on l’a dirigée, on sait ce que c’est...)

Te souviens-tu de scènes de baise où la femme cadrée en gros plan semblerait absente, ennuyée, ne ressentant rien ? Moi, non... C’est extrêmement rare, sauf s’il s’agit de montrer qu’elle n’est pas épanouie et dans ces cas-là, le scénario ménage généralement des moments où elle s’exprime, hurlante et possédée, dans les bras d’un homme bien plus habile (rarement le mari...).


Je ne suis pas d'accord avec ça. Cela a toujours existé et la raison, c'est que la plupart des réalisateurs sont des mecs.
Sinon dans les comédies américaines récentes qui essaient de promouvoir un type de femme libérée, on a souvent des scènes de sexe de deux secondes qui montrent qu'elles se font chier au lit.
D'ailleurs ça doit dater d'avant, il y a une scène pareille au tout début d'Amélie Poulain que j'ai vu quand j'étais petit.
Pour le "mystère de la jouissance féminine", ce serait vraiment intéressant si c'était un truc nouveau mais c'est un point de vue qui date du début du cinéma (et d'avant les scènes de sexe "explicit").
Parlons tout simplement des scènes de baiser, quel est le point de vue emprunté les deux tiers du temps ?
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Jeu Juin 15, 2017 22:03    Sujet du message: Répondre en citant

valzeur a écrit:
Te souviens-tu de scènes de baise où la femme cadrée en gros plan semblerait absente, ennuyée, ne ressentant rien ? Moi, non... C’est extrêmement rare, sauf s’il s’agit de montrer qu’elle n’est pas épanouie et dans ces cas-là, le scénario ménage généralement des moments où elle s’exprime, hurlante et possédée, dans les bras d’un homme bien plus habile (rarement le mari...).

C'est compliqué parce que le propre du cinéma, comme dirait l'autre, c'est qu'il signifie (du moins le cinéma classique). Filmer une femme qui s'ennuie au pieu sans que ça signifie quelque chose, ce n'est pas facile. Il faut assumer le sens, et ce sens n'est pas très valorisant pour le personnage dans l'esprit du spectateur.

Il n'y a pas ça dans A ma sœur ? L'idée de Breillat, qui lui permet de ne pas avoir à rebondir sur la question de l'insatisfaction sexuelle, c'est de mettre un témoin à la relation sexuelle (la jeune sœur bouboule) puis de s'en sortir, comme souvent chez elle, par le sang.
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Baldanders
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MessagePosté le: Lun Juin 19, 2017 21:45    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
valzeur a écrit:
Te souviens-tu de scènes de baise où la femme cadrée en gros plan semblerait absente, ennuyée, ne ressentant rien ? Moi, non... C’est extrêmement rare, sauf s’il s’agit de montrer qu’elle n’est pas épanouie et dans ces cas-là, le scénario ménage généralement des moments où elle s’exprime, hurlante et possédée, dans les bras d’un homme bien plus habile (rarement le mari...).

C'est compliqué parce que le propre du cinéma, comme dirait l'autre, c'est qu'il signifie (du moins le cinéma classique). Filmer une femme qui s'ennuie au pieu sans que ça signifie quelque chose, ce n'est pas facile. Il faut assumer le sens, et ce sens n'est pas très valorisant pour le personnage dans l'esprit du spectateur.

Il n'y a pas ça dans A ma sœur ? L'idée de Breillat, qui lui permet de ne pas avoir à rebondir sur la question de l'insatisfaction sexuelle, c'est de mettre un témoin à la relation sexuelle (la jeune sœur bouboule) puis de s'en sortir, comme souvent chez elle, par le sang.


Il y a aussi cette situation (cf. à la 20ème minute).
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valzeur
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MessagePosté le: Lun Juin 19, 2017 23:47    Sujet du message: Répondre en citant

C’est l’Inconnu du Lac en hétéro ?

Je déteste le plan que tu cites et sa durée signifiante, mieux vaut du Haneke dans le genre !
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Baldanders
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MessagePosté le: Mar Juin 20, 2017 0:06    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord, c'est poseur. J'aurais pu citer ce plan plus court dans Vivre sa vie sur le visage de Karina, triste et ailleurs, pendant qu'un client la besogne.
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valzeur
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MessagePosté le: Mar Juin 20, 2017 15:51    Sujet du message: Répondre en citant

Ah oui, comme c'est beau, Vivre sa vie ! (Moi qui n'aime pas Godard, je me suis - presque - remis en question à son sujet.)
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JM
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MessagePosté le: Sam Oct 07, 2017 2:27    Sujet du message: Répondre en citant

En accord avec la plupart de ce qui est dit ici, sauf sur un point : la comparaison avec Hong Sang-soo. En ce qui me concerne les films de ce dernier continuent de me passionner tandis que ceux de Garrel me dégoûtent profondément. Pourquoi je fais un distinguo ?

1/ Je reproche à Garrel son cinéma de vieux 68ard pantouflard, ce qui a déjà été dit avant. Il n'y a absolument plus rien de politiquement et/ou socialement subversif dans ses films, mais il trouve quand même encore le moyen par un ou deux signes ridicules (le SDF, la séquence d'éclaboussage) de nous faire croire qu'il s'intéresse à ce(ux) qui reste(nt) en marge de la société, et je ne parle pas de sa petite marge confortable et voulue d'artiste maudit à lui ! Il se permet aussi de faire des leçons sur l'absence de sentiment de résistance chez les jeunes d'aujourd'hui (c'était mieux avant, évidemment !). Cette critique sur l'évolution pitoyable et le renoncement de la conscience politique d'un artiste n'est en rien formulable pour HSS.

2/ Au point de vue esthétique, je lui reproche son N&B chichiteux de vieillard dans lequel son cinéma restera probablement engoncé jusqu'à la fin, et qui n'est aujourd'hui qu'un cache misère du naturalisme le plus bateau et de l'indigence de la mise en scène comme déjà dit avant. Idem, rien de tel à reprocher à HSS.

3/ Choque comme vous le disiez également la misogynie chez Garrel, où l'homme est régulièrement la victime (plus ou moins consentante) de femmes volages et girouettes. Perso je rapprocherais plutôt tout ça de Malick que de HSS, encore un cinéaste qui pontifie sur le mystère de la femme mais pour nous dire qu'en réalité LUI l'artiste démiurge a démêlé tous les mystère de ces âmes compliquées qu'il va nous révéler dans ses croûtes magistrales. Faudrait préciser pourquoi s'est différent chez HSS, peut-être déjà en partie parce que...

4/ On ne rit jamais chez Garrel, tout y est affreusement sérieux et solennel, plombé (alors que dans le même temps comme dit dans 1/, tout ce qu'il y a d'un peu "sérieux" a été évacué ou formaté du scénario - vous évoquez le rapport différent du cinéaste au suicide et à la drogue notamment), tandis que chez HSS il y a de l'humour et du comique très subtils qui permettent d'échapper au discours pontifiant sur "les sentiments humains" (qui est en général réservé dans la fiction à des profs ou des cinéastes assez ridicules). Je sais que ça marche très bien pour moi, peut-être pas pour tout le monde.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Sam Oct 07, 2017 18:21    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas encore vu le film de Garrel, j'attends la sortie vidéo qui est dans quelques jours je crois, mais le message de JM me permet de retomber sur ça:

Hello--Kitty a écrit:
valzeur a écrit:
Te souviens-tu de scènes de baise où la femme cadrée en gros plan semblerait absente, ennuyée, ne ressentant rien ? Moi, non... C’est extrêmement rare, sauf s’il s’agit de montrer qu’elle n’est pas épanouie et dans ces cas-là, le scénario ménage généralement des moments où elle s’exprime, hurlante et possédée, dans les bras d’un homme bien plus habile (rarement le mari...).

C'est compliqué parce que le propre du cinéma, comme dirait l'autre, c'est qu'il signifie (du moins le cinéma classique). Filmer une femme qui s'ennuie au pieu sans que ça signifie quelque chose, ce n'est pas facile. Il faut assumer le sens, et ce sens n'est pas très valorisant pour le personnage dans l'esprit du spectateur.

Il n'y a pas ça dans A ma sœur ? L'idée de Breillat, qui lui permet de ne pas avoir à rebondir sur la question de l'insatisfaction sexuelle, c'est de mettre un témoin à la relation sexuelle (la jeune sœur bouboule) puis de s'en sortir, comme souvent chez elle, par le sang.


Lors de la scène d'ouverture du film de Claire Denis, je me souvenais qu'on avait eu une discussion à ce sujet sur enculture, mais je ne me souvenais plus à propos de quel film ! Bref il y a bien dans le film le plan sur Binoche qui "attend que ça finisse", mais pas de scène où elle prend vraiment son pied. Elle dira néanmoins qu'elle jouit avec Beauvois en pensant que c'est un salaud. Un dialogue plutôt pauvre que n'aurait pas écrit Breillat (c'est Baldanders qui rapprochait l'autre fois le film de Claire Denis de Breillat).
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Baldanders
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MessagePosté le: Sam Oct 07, 2017 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Un dialogue plutôt pauvre que n'aurait pas écrit Breillat (c'est Baldanders qui rapprochait l'autre fois le film de Claire Denis de Breillat).


Ah oui, c'est clair que ce n'est pas son portrait de femme qui rapproche le Denis de Breillat, mais ses portraits d'hommes.
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Hello--Kitty
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Inscrit le: 03 Nov 2010
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MessagePosté le: Sam Oct 07, 2017 19:28    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
Ah oui, c'est clair que ce n'est pas son portrait de femme qui rapproche le Denis de Breillat, mais ses portraits d'hommes.

Oui je me souvenais que tu parlais des personnages masculins, j'aurais dû le préciser.

Tu as raison dans ce rapprochement. Cependant je n'imagine pas Breillat filmer cette séquence (que j'ai trouvée dégueulasse) où Laurent Grévill met deux doigts dans sa bouche et où Binoche l'arrête en disant "Mais qu'est-ce que tu fais ? Ça ne te ressemble pas !" Je pense que Breillat ne voit pas les hommes comme des sous-merdes, quand même. Et elle ne voit pas le sexe comme un désastre, c'est sûr.

J'ai l'impression de voir tellement de films détestables en ce moment que j'ai passé un très bon moment en allant voir Faute d'amour, qui est pourtant aussi pesant (et académique) qu'on pouvait le craindre. C'est passé tout seul.
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