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Cannes 2017
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Baldanders
dans le coma profond


Inscrit le: 23 Déc 2010
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MessagePosté le: Lun Mai 22, 2017 13:56    Sujet du message: Répondre en citant

Pourtant, tout augurait du meilleur : un de ces feuilletons critiques parisiens plein de névroses et de mélancolie tchekhovienne comme on les aime (de Chro à Independencia, en passant par Libé, disons), une distribution impressionnante (Serge Kaganski, Jacky Goldberg, Jean-Marc Lalanne, etc.). Nous nous attendions à lire de futurs classiques, un parangon de ce sous-genre que nous apprécions beaucoup dans toutes ses variations, où la rédaction aurait notamment pu exprimer sa fascination délicieuse pour la Nouvelle Vague française (Garrel).
Le suivi de Cannes par les Inrocks souffre hélas de textes surexplicatifs, d’un humour très erratique, de signatures qui peinent à échapper à la simple caricature (notamment celle, centrale, de Serge Kaganski en vieux critique frustré et autocentré qui n’a pas su donner de l’amour à son équipe). Seul Jean-Baptiste Morain s’en sort admirablement et sauve partiellement l'hebdo. Certes, certaines critiques et surtout certaines idées sont très drôles : la moustache de Morain, etc. Mais on ne retrouve jamais la grâce mélancolique et stylée des Inrocks.


Spoiler:

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Baldanders
dans le coma profond


Inscrit le: 23 Déc 2010
Messages: 967

MessagePosté le: Lun Mai 22, 2017 14:57    Sujet du message: Répondre en citant

Énorme scoop !

Citation:
En plus des deux existantes, Le Pacte proposera bientôt trois nouvelles versions des Fantômes d'Ismaël : une version de 42mn à destination des moins de 12 ans, une version de 3h50 qui sera projetée à quelques érudits triés sur le volet par Arnaud Desplechin, et enfin une version dont Le Pacte n'a voulu communiquer ni la durée, ni la catégorie de spectateurs à laquelle elle s'adressera.
Cette situation inédite, emblématique de l’évolution des rapports de force entre l’art et le commerce, confirme Arnaud Desplechin, chef de file du jeune cinéma des années 1990 devenu figure tutélaire de l’auteurisme à la française, dans sa position de perturbateur endocrinien du système.


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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Lun Mai 22, 2017 15:09    Sujet du message: Répondre en citant

Je rectifie ce que j'avançais ce week-end : la presse étrangère n'est pas négative avec le film de Campillo. Erreur de ma part. C'est donc bien le favori pour la Palme (d'ailleurs Maren Ade pourrait ne pas vouloir que quelqu'un subisse ce qu'elle a subi l'année dernière).


Bien déçu pour le Baumbach. Tiens, il est encore question de dialogues surexplicatifs…


Pendant ce temps, aux Cahiers*...




*Je dis "aux Cahiers" mais je ne sais pas si j'ai bon… Malausa est bien aux Cahiers, maintenant ? Et Murielle Joudet au Monde ? Et Momcilovic dans le magazine mk2 ? Je ne sais pas si je suis au point sur le mercato.
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Baldanders
dans le coma profond


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MessagePosté le: Lun Mai 22, 2017 15:23    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Malausa est bien aux Cahiers, maintenant ?


Je crois que oui mais je le confonds souvent avec Vincent Ostria. C'est deux anciens punks, non ?

Citation:
Et Murielle Joudet au Monde ?


Si c'est le cas, tu me l'apprends. Elle a signé quelques textes pour les Inrocks il y a quelques semaines. Elle écrit peut-être partout maintenant.


Citation:
Et Momcilovic dans le magazine mk2 ?


Oui, ainsi que dans Métro et Détective.
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Lun Mai 22, 2017 15:34    Sujet du message: Répondre en citant

Jérôme Moncilovic a écrit:
Jeune fille en fleur + vacances d’été + premiers émois transpirants + un soupçon de drame. Avec des ingrédients pareils, on sait ce qui sort du shaker: un premier film FEMIS

Qu'est-ce que ça peut-être casse-couilles d'entendre parler de film fémis pour un film comme "Ava" (Léa Mysius, promotion 2014) alors que personne n'emploiera l'expression pour un film comme "Grave" (Julia Ducournau, promotion 2008).
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Lun Mai 22, 2017 15:35    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
Si c'est le cas, tu me l'apprends. Elle a signé quelques textes pour les Inrocks il y a quelques semaines. Elle écrit peut-être partout maintenant.

Je viens de vérifier. Elle est en effet pigiste au Monde. Elle a par exemple écrit sur le film de François Bégaudeau. Wink

Jérôme Momcilovic a écrit:
Il avait le souffle court et le l’oeil intimidé, Hubert Charruel, au moment de monter sur scène pour accompagner son Petit Paysan à la Semaine de la Critique.

Bah oui il est pas du sérail. C'est pas la peine de se moquer.
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Baldanders
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MessagePosté le: Mar Mai 23, 2017 1:13    Sujet du message: Répondre en citant

FAKE NEWS

Qui a dit que Haneke se rouillait ?



À l'aise, Blaise !
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mar Mai 23, 2017 13:55    Sujet du message: Répondre en citant

Arte célèbre ce soir le festival de Cannes.

Spoiler:




Dis donc, t'es allé voir Les Fantômes d'Ismaël en douce ?
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Baldanders
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MessagePosté le: Mar Mai 23, 2017 14:58    Sujet du message: Répondre en citant

Indiscrétions



"J'ai confié les reines du film à Mathieu qui a dit de tout démonter. Il faut enlever ces rails, tout de suite."


Dernière édition par Baldanders le Mer Déc 06, 2017 12:44; édité 2 fois
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Baldanders
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MessagePosté le: Mar Mai 23, 2017 20:46    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Dis donc, t'es allé voir Les Fantômes d'Ismaël en douce ?


En douce, mais ça a été duraille. On s'y emmerde ferme, hein ? J'essaierai d'ajouter deux-trois trucs à ce que tu as écrit, dès que je trouve le temps.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mar Mai 23, 2017 21:57    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
J'essaierai d'ajouter deux-trois trucs à ce que tu as écrit, dès que je trouve le temps.

Tarde pas trop, y'a le Doillon, le Ozon et le Garrel qui arrivent vite !
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Baldanders
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MessagePosté le: Mer Mai 24, 2017 9:58    Sujet du message: Répondre en citant

Un mot sur la compète, Serge ?



"Ouais ! Un mot sur Okja de Bong Joon-ho, qui sous couvert d'un conte à la Miyazaki entreprend une dénonciation de l'industrie agro-alimentaire et du capitalisme globalisé. L'ironie est que cette fable soit produite par Netflix, nouveau géant ultralibéral de l'industrie des images, ce qui confirme toutes les intuitions de Guy Debord sur la capacité du système à générer et contrôler sa propre critique."

Ah Serge, où en serait-on sans ton extrême lucidité politique ? Fais gaffe à la surchauffe quand même ! Oublie pas de faire des siestes.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mer Mai 24, 2017 10:40    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais faire le good cop, comme d'hab.


Murielle J. m'a donné envie de voir le film de Hong Sang-soo.

Spoiler:

Citation:
Une petite souris

L’histoire de The Day After ne peut qu’évoquer les propres déboires de Hong Sang-soo qui a fait scandale dans son pays en quittant sa femme pour l’actrice de Right now, wrong then, Kim Min-hee. Il devient alors très difficile de regarder le film sans y déceler les traces d’un petit théâtre eustachien procédant par déplacement, puisque l’actrice se retrouve cantonnée à un rôle périphérique d’assistante d’un éditeur qui trompe sa femme avec une fille beaucoup plus jeune. Hong Sang-soo confie à sa compagne le rôle d’une petite souris qui tourne autour de l’intrigue principale sans jamais y trouver sa place. C’est donc moins l’amante qui dérange que ce personnage toujours en trop dans le plan comme dans le film, encombrant par sa seule présence un classique triangle amoureux qui ne peut dès lors plus se dérouler comme il l’avait prévu. La matière autobiographique qu’on devine traitée de manière plus frontale que d’habitude fait de The Day After le film le plus noir et le plus ébréché du cinéaste. C’est sans doute pour cela qu’il évoque autant de cinéastes français : on pense à Eustache mais aussi à Rohmer (Ma Nuit chez Maud) et surtout Garrel dans la façon qu’a le film de se plonger dans un réalisme sentimental désespéré : il est ici moins question de flirt innocent que de conjugalité brisée, d’indécidabilité amoureuse, qui aboutit à une catastrophe coulant sur toutes les scènes. Le constat amusé de la lâcheté masculine laisse ainsi place au dénombrement de ses ravages sur les femmes, subitement détraquées et rendues hystériques par un homme qui ne veut pas choisir. Hasard heureux de la sélection cannoise, le film vient parfaitement dialoguer avec L’Amant d’un jour de Garrel (un personnage féminin qui se glisse dans l’intrigue avant de s’évanouir) confirmant les affinités secrètes mais néanmoins puissantes qui lient les deux cinéastes.


"Un petit théâtre eustachien"… Wink

Je vais être honnête, je trouve ça bien écrit, dans le genre de ce qui se fait actuellement. L'idée de la petite souris, "le film le plus noir et le plus ébréché"… C'est clair, ça donne envie, elle y a vu quelque chose qu'elle décrit avec simplicité. Bon, on écrit encore des trucs comme "indécidabilité", évidemment...



Louis B. à propos de The Florida Project de Sean Baker:

Citation:
C’est, depuis le début du festival, l’air de rien, la plus jolie carte postale qu’on ait reçue d’Amérique.


Typiquement le vocabulaire de Frémaux, ça, non, le coup de la "carte postale", du film qui "t'envoie des nouvelles de son pays", tout ça ?
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cantata



Inscrit le: 13 Nov 2014
Messages: 10

MessagePosté le: Mer Mai 24, 2017 13:12    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:


Citation:
Et Murielle Joudet au Monde ?


Si c'est le cas, tu me l'apprends.


Très pote avec JF Rauger (interv régulière à Hors série, conf à la cinémathèque). C'pour ça.
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Baldanders
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MessagePosté le: Mer Mai 24, 2017 13:31    Sujet du message: Répondre en citant

Murielle J. a écrit:
La matière autobiographique qu’on devine traitée de manière plus frontale que d’habitude fait de The Day After le film le plus noir et le plus ébréché du cinéaste. C’est sans doute pour cela qu’il évoque autant de cinéastes français : on pense à Eustache mais aussi à Rohmer (Ma Nuit chez Maud) et surtout Garrel dans la façon qu’a le film de se plonger dans un réalisme sentimental désespéré.


Kitty a écrit:
Je vais être honnête, je trouve ça bien écrit, dans le genre de ce qui se fait actuellement. L'idée de la petite souris, "le film le plus noir et le plus ébréché"…


Je trouve que Ma nuit chez Maud surtout et La Maman et la Putain (c'est plus discutable) sont des films qui pètent la forme et pas du tout des "films noirs et ébréchés". Joudet confond comme trop souvent le film et ses personnages. Elle a un gros problème de projection (ce qui explique qu'elle soit aveugle à la misogynie pourtant aveuglante des films de Desplechin - j'y reviens tout à l'heure).
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