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Le Grand Jeu, Je suis un soldat
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Ven Mai 13, 2016 17:34    Sujet du message: Répondre en citant

JM a écrit:
Au contraire, "Queen of Earth" essaye de renouer un peu avec les expérimentations formelles des années 60, 70 pour injecter du malaise dans le plan, un peu comme Saverio Costanzo dans Hungry Hearts...

Je ne connais pas et je ne vois pas trop comment j'ai pu passer à côté d'un film italien où il y a un couple Alba Rohrwacher / Adam Driver... Merci du conseil.

Une fois n'est pas coutume, quelqu'un sur FdC a commenté le film en disant quelque chose d'intrigant: il trouvait que le film était baroque sur le plan du montage.

edit: en fait il rapprochait Queen of Earth des premiers films "impressionnistes" de Peter Weir (pas vus) qu'il trouve "très littéraires, mais poétiques et baroques sur le plan du montage." Ça mériterait un petit développement.
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JM
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MessagePosté le: Sam Mai 14, 2016 0:54    Sujet du message: Répondre en citant

Costanzo en est au moins à son troisième film, et pour l'instant je trouve que ça tient pas mal la route. Bien sûr il se repose et force un peu trop sur le psychologique, mais il a généralement des solutions de cinéma pour ce faire (et pas seulement du blabla), donc c'est plutôt cool.

Par contre, Driver j'ai beaucoup de difficultés avec lui, même si apparemment c'est la nouvelle coqueluche du cinéma indé us. Ce mélange de Keanu Reeves (visage) et de Louis Garrel (mollesse corporelle) passe pas du tout, et je trouve pas que ça soit un bon acteur. Dans le dernier film de Jeff Nichols, il est complètement transparent par exemple (faut dire qu'il est pas aidé par le scénario d'une connerie abyssale qui lui réserve un rôle parfaitement con et lisse).

Je classe plutôt les premiers films de Weir ("Pique nique..." et "Dernière vague") dans le naturalisme donc je serai probablement pas d'accord avec la personne dont tu parles. Du coup je vois pas vraiment de relation avec "Queen of earth". Par ailleurs, les deux me semblent travailler dans l'image et pas seulement au montage, donc en quoi s'agirait-il spécialement de cinéastes littéraires ?!
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JM
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MessagePosté le: Mer Mai 18, 2016 10:33    Sujet du message: Répondre en citant

JM a écrit:
un travail sur la bande son intéressant,



bon j'ai retrouvé le même genre de truc dans un film français du début de l'année ("Je vous souhaite d'être follement aimée"), un mixage de plusieurs "ambiances sonores" différentes superposées, qui traduit la confusion du personnage à l'écran. Ca doit donc pas être follement original comme idée...
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Hello--Kitty
dans le coma profond


Inscrit le: 03 Nov 2010
Messages: 2053

MessagePosté le: Mer Mai 18, 2016 14:28    Sujet du message: Répondre en citant

JM a écrit:
Dans le dernier film de Jeff Nichols, il est complètement transparent par exemple (faut dire qu'il est pas aidé par le scénario d'une connerie abyssale qui lui réserve un rôle parfaitement con et lisse).


J'avais trouvé qu'il amenait un peu de drôlerie, quand même, dans sa composition de binoclard inadapté que l'on trouve dans tout un tas de films ricains.

JM a écrit:
donc en quoi s'agirait-il spécialement de cinéastes littéraires ?!

Ça veut peut-être simplement dire "il y a beaucoup de dialogues". A coup sûr c'est ça.

JM a écrit:
bon j'ai retrouvé le même genre de truc dans un film français du début de l'année ("Je vous souhaite d'être follement aimée")

Il faut se forcer ? Je suis annebenoitophobe, j'hésite.

C'est seulement cette semaine que j'ai appris, par hasard, que "Je sous souhaite d'être follement aimée" est la dernière phrase célèbre de la lettre de Breton à sa fille dans L'Amour fou.
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JM
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Messages: 129

MessagePosté le: Jeu Mai 19, 2016 11:40    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
JM a écrit:
Dans le dernier film de Jeff Nichols, il est complètement transparent par exemple (faut dire qu'il est pas aidé par le scénario d'une connerie abyssale qui lui réserve un rôle parfaitement con et lisse).


J'avais trouvé qu'il amenait un peu de drôlerie, quand même, dans sa composition de binoclard inadapté que l'on trouve dans tout un tas de films ricains.


Pas du tout la même impression que toi, je l'ai trouvé affligeant, comme le reste du film. Franchement, ce film n'est pas fait pour faire rire, ça se prend terriblement au sérieux ! Ceci dit, plus c'est bête et plus ça se prend au sérieux, plus ça peut être marrant au second degré...

Citation:
JM a écrit:
donc en quoi s'agirait-il spécialement de cinéastes littéraires ?!

Ça veut peut-être simplement dire "il y a beaucoup de dialogues". A coup sûr c'est ça.


Justement je trouve ça beaucoup moins bavard et plus tourné vers la mise en scène que les cinéastes new-yorkais paresseux style Baumbach qui se complaisent dans leurs dialogues écrits avec les pieds tout en jouant également avec les petites névroses dans l'air du temps.

Citation:
C'est seulement cette semaine que j'ai appris, par hasard, que "Je sous souhaite d'être follement aimée" est la dernière phrase célèbre de la lettre de Breton à sa fille dans L'Amour fou.


C'est totalement dispensable, mais bon, ça se regarde, comme 90% du cinéma français...

Oui, un extrait de la fameuse lettre est lu à la fin du film avec la grosse voix de Grand Corps Malade, je trouve que ces derniers plans de mer avec sa voix qui sort de nulle part ne vont pas du tout ensemble. On dirait un éléphant cherchant maladroitement son équilibre dans une coquille de noix portée par les flots. Il y a aussi Maalouf qui signe une BO un peu à côté de la plaque, qui me semble jamais vraiment en osmose avec l'ambiance du film. Rien à voir avec la musique qu'il avait composée pour aller avec les images muettes du chef d'oeuvre de René Clair : "La Proie du vent", c'était l'idéal...
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