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La Vie secrète de Walter Mitty (Ben Stiller - 2013)

 
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Tiny
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mar Jan 14, 2014 11:39    Sujet du message: La Vie secrète de Walter Mitty (Ben Stiller - 2013) Répondre en citant

Pub 4G étendue sur 2 heures/6. C'est lamentable.
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Zahad le rouge
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mar Jan 14, 2014 13:50    Sujet du message: Répondre en citant

Ça ne pouvait pas être autrement. Tu as du courage de t'être déplacé pour ça.
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"Si je m'en sors bien, je serai peut-être vendeur aux 3 Suisses."
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Tiny
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mar Jan 14, 2014 15:13    Sujet du message: Répondre en citant

de la naïveté plutôt, ou la preuve que je n'ai pas complètement perdu mon âme d'enfant, comme la rumeur le laisse croire Smile
le film de 1947 a bercé mon enfance. je ne sais pas ce que j'en attendais...
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Kuni l'hungus
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mer Jan 15, 2014 0:39    Sujet du message: Répondre en citant

C'était vraiment censé en être l'adaptation?
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Independent Film!! You know it's like killing babies. [...] If you kill babies and you don't believe in it then that's bad. [...] You know, if you are killing babies and you believe in it, then you are doing something you believe in.
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Tiny
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MessagePosté le: Mer Jan 15, 2014 11:55    Sujet du message: Répondre en citant

nan c'est "inspiré" de la nouvelle de thurber, comme l'était la version de 47 plus fidèlement.
mais là c'est tout ce ramassis d'idéologie de consommation et de globalisation associée à la réalisation du héros qui est insupportable. et puis il n'y plus de poésie quoi. l'imagerie est là, dans toute sa laideur transmedia.
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Trollope
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mer Jan 15, 2014 16:33    Sujet du message: Répondre en citant

La bande-annonce me faisait penser à Into The Wild.
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Kuni l'hungus
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MessagePosté le: Mer Jan 15, 2014 16:40    Sujet du message: Répondre en citant

C'est into the wild en plus bourgeois, l'aventure remplace la nature : "donne moi des frissons, excite mon profil e-darling! à 500 dollars l'année!!!".

bon je suis mal placé pour en parler j'ai aimé le film pour de mauvaises raisons, mais ça reste le gros film à thèse poussive sur la quête de soi dans une simili évasion qui se traduit par la performance et un pseudo dépassement.

Après, j'ai bien aimé les passages new yorkais, sur le bourgeois qui s'emmerde, qui n'a pourtant pas un boulot inintéressant, on est pas dans le mythe du ""faire un job qui nous plait" c'est pas montré comme une désaffection, un désaveu, mais comme une perte, perte de quelque chose de non identifié, et ça je trouve que ça passe plutôt bien, c'est même plutôt bien rendu à l'image (-et bizarrement assez mal écrit, on est plsu dans le récit sur du "comment je vais faire pour plaire à ma meuf? Voyager? Hum... ah mais oui, c'est vrai, mon père m'avait offert un carnet de voyages... pourquoi je l'ai pas fait? ah, oui, j'ai bossé pour un pizzeria après s mort. Bon, bah je vais recommencer". Sur tout ça, en fait c'est assez froid et désincarné, à défaut de rythme, surtout. )


D'ailleurs c'est marrant de voir à quel point le film entre dans ces contradictions de discours -consommateur- avec du tout en numérique -et transmédia, pour nous vendre de l'argentique et du c'était mieux avant. Contradiction qui s'incarne d’ailleurs dans la médiocrité du "vous faites votre travail, mais personne ne vous oblige à être con". Finalement, c'était que ça, le truc. On t’envoie de l'imagerie propre, lisse et passe partout -dans tous les sens du terme, du coup- pour te prôner une nostalgie de l'authenticité, de l'esprit de life- comprenez "l'esprit de la vie", complètement contradictoire avec les moyens utilisés, parce que si au moins on était gentils, tout irait bien tellement ce monde nous offre tout.
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Tiny
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MessagePosté le: Mer Jan 15, 2014 17:52    Sujet du message: Répondre en citant

Kuni l'hungus a écrit:
C'est into the wild en plus bourgeois, l'aventure remplace la nature : "donne moi des frissons, excite mon profil e-darling! à 500 dollars l'année!!!".

ça je suis pas d'accord. into the wild c'est un gamin bourgeois qui entend fuir le déterminisme social dans lequel il se sent enfermé, seulement pour être ramené à un autre déterminisme, sa condition d'homme de la ville. incapable, malgré toutes ses bonnes volontés, de survivre là où l'homme ne vit pas, il est pris à son propre piège et meurt comme une merde, plein de son idéalisme et de sa jeunesse arrogante. mais c'est beau.

Citation:
Sur tout ça, en fait c'est assez froid et désincarné, à défaut de rythme, surtout. )

c'est clair. mais c'est surtout une question de mise en scène qui tombe à plat, toujours, et particulièrement sur les gags - c'est quand même censé être la partie de stiller -, exemple le coup du télégramme avec le vieux papi qui erre...

Citation:
D'ailleurs c'est marrant de voir à quel point le film entre dans ces contradictions de discours -consommateur- avec du tout en numérique -et transmédia, pour nous vendre de l'argentique et du c'était mieux avant. Contradiction qui s'incarne d’ailleurs dans la médiocrité du "vous faites votre travail, mais personne ne vous oblige à être con". Finalement, c'était que ça, le truc. On t’envoie de l'imagerie propre, lisse et passe partout -dans tous les sens du terme, du coup- pour te prôner une nostalgie de l'authenticité, de l'esprit de life- comprenez "l'esprit de la vie", complètement contradictoire avec les moyens utilisés, parce que si au moins on était gentils, tout irait bien tellement ce monde nous offre tout.

mais grave, c'est parfaitement hypocrite et blasé.

j'ai d'autre part été bien surpris par la photo n°25, ultime legs du photographe de génie. y avait pourtant moyen de placer quelque chose d'un peu plus ambitieux là... mais bon.
j'ai mis 1/6 pour kristen wiig. parce qu'elle est belle.
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Kuni l'hungus
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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2014 0:16    Sujet du message: Répondre en citant

Tiny a écrit:
Kuni l'hungus a écrit:
C'est into the wild en plus bourgeois, l'aventure remplace la nature : "donne moi des frissons, excite mon profil e-darling! à 500 dollars l'année!!!".

ça je suis pas d'accord. into the wild c'est un gamin bourgeois qui entend fuir le déterminisme social dans lequel il se sent enfermé, seulement pour être ramené à un autre déterminisme, sa condition d'homme de la ville. incapable, malgré toutes ses bonnes volontés, de survivre là où l'homme ne vit pas, il est pris à son propre piège et meurt comme une merde, plein de son idéalisme et de sa jeunesse arrogante. mais c'est beau.


Ce que je veux dire c'est que la pseudo fuite elle-même est plus bourgeoise dans la vie rêvée, elle reste complètement compatible avec les valeurs bourgeoises capitalistes et consommatrices (performance, épate bourge, séduction... le type même du cadre conincé socialement intégré qui a besoin de vivre et d'épate bourgeois). , et d'ailleurs n'est même pas considérée comme une fuite. Dans into the wild, même si la fuite est déterminée par la bourgeoisie, même si dans son déroulement, elle est conditionnée par des catégories bourgeoises captialistes, il y a bien une fuite qui s'assume comme telle, une sortie illusoire du conditionnement bourgeois, parce que la sortie est elle-même conditionnée et pénétrée de toutes part la bourgeoisie.
Le cadre du voyage déjà n'est pas le même.si dans les deu cas il s'agit d'une quête de soi, l'une a pour cause une réelle volonté d'échapper à sa condition, l'autre d'épater sa copine.



Citation:
c'est clair. mais c'est surtout une question de mise en scène qui tombe à plat, toujours, et particulièrement sur les gags - c'est quand même censé être la partie de stiller -, exemple le coup du télégramme avec le vieux papi qui erre...


Je serais pas aussi tranché sur la mise en scène. je trouve qu'elle est totalement pas raccord avec le récit. Le récit joue le jeu de la performance, alors que la mise en scène joue celui de la perte, du vide existentiel, de l’étrangèreté à soi-même.
(dès le départ, Stiller qui va dans les flous, et revient alors justement qu'on ne voit qu'un putain de smiley sur n écran. plein d'autres petits détails dans le rythmes sont de cet ordre. Même par exemple le gag que tu mentionne, c'est encore ce déséquilibre.



Citation:
j'ai d'autre part été bien surpris par la photo n°25, ultime legs du photographe de génie. y avait pourtant moyen de placer quelque chose d'un peu plus ambitieux là... mais bon.
Çà aurait pu être mieux amené tout au long du film.

Citation:
j'ai mis 1/6 pour kristen wiig. parce qu'elle est belle.

Mais trop.
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Trollope
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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2014 2:39    Sujet du message: Répondre en citant

Ouais, j'ai revu la bande-annonce d'Into The Wild, en me disant que je m'étais peut-être trompé, mais c'est quand même une imagerie publicitaire.
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Kuni l'hungus
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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2014 13:50    Sujet du message: Répondre en citant

Une question : la B.O. publicitaire ou pas?



Intéressant d'ailleurs de voir que les artistes et groupe utilisés font partie des plus utilisés en publicité ces dernières années : José Gonzalez (connu par sa reprise heartbeats de the knife, utilisée comme pub sony), of monsters and men (eux c'est le raz de marrée, ils ont je sais pas combien de pubs, sont dans toutes les bandes annonces quand c'est pas dans les BO...) ... Bowie... ?



Merde j'ai kiffé.
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Tiny
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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2014 15:17    Sujet du message: Répondre en citant

Kuni l'hungus a écrit:
Je serais pas aussi tranché sur la mise en scène. je trouve qu'elle est totalement pas raccord avec le récit. Le récit joue le jeu de la performance, alors que la mise en scène joue celui de la perte, du vide existentiel, de l’étrangèreté à soi-même.
(dès le départ, Stiller qui va dans les flous, et revient alors justement qu'on ne voit qu'un putain de smiley sur n écran. plein d'autres petits détails dans le rythmes sont de cet ordre. Même par exemple le gag que tu mentionne, c'est encore ce déséquilibre.

oui ce que j'avais en tête c'était la platitude de la mise en scène et la non gestion de ses effets. le récit, le rythme, les gags, j'ai l'impression que stiller ne prend rien en charge et qu'à part quelques effets visuels très "tendance", il se désintéresse de ça.
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Tiny
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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2014 15:20    Sujet du message: Répondre en citant

mais aaargh
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Tiny
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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2014 15:21    Sujet du message: Répondre en citant

Kuni l'hungus a écrit:
Merde j'ai kiffé.

oui, je n'ai toujours pas compris pourquoi Smile
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Kuni l'hungus
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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2014 20:30    Sujet du message: Répondre en citant

Dans le contexte, là, je parlais de la B.O. Je l'ai kiffée.

Le film, ce serait beaucoup dire que dire que je l'ai kiffé. Mais je l'ai trouvé honnête dans sa partie new yorkaise, la plus marquée existentiellement à la real, comme je l'ai expliqué plus haut.
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