Baldanders dans le coma profond

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Posté le: Dim Déc 29, 2013 15:40 Sujet du message: Chantier A (Sami, Dèche & Loualiche, 2013) |
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Questions : pourquoi exiger qu'un projet ait une unité ? Pourquoi regretter la "rupture" de cette unité réclamée ?
Chantier A cite explicitement Godard (on y voit un extrait d'Eloge de l'amour). Ce n'est pas par hasard. Ça fait trente ans que Godard s'acharne dans ses films à briser toute unité. For Ever Mozart ou Film socialisme tiennent leur "beauté bizarre" comme dirait Baudelaire de leur absolu éclatement - on y trouve de tout, de la fiction et du documentaire, du "formalisme" et des images brutes, le théâtre, le cinéma, des citations, de l'incarnation, etc. etc.
Est-ce le nom "Godard" qui fait passer ce "mélange" qui "rompt l'unité du projet" ? On connaît la réponse...
Et pourquoi parler de "mélange" plutôt que de "répartition", voire de "composition" ?
Hélas, le travail du critique se termine là où il devrait commencer.
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