Laboze dans le coma profond

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Posté le: Mer Fév 22, 2012 20:28 Sujet du message: Another Happy Day (Sam Levinson, 2012) |
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Citation: | L'avis de Nicola Sirkis, rédacteur en chef du Figaroscope cette semaine. «Non, ce film n'est pas le Festen américain: il est pire encore. Il est surtout très juste, trop juste.Et combien se reconnaîtront dans leur propre vie… La famille composée, la famille décomposée, la famille recomposée, la famille je vous hais, la famille je vous aime. Il est fort ce film, très fort, avec des acteurs tous incroyables. Ezra Miller! Alors lui, il va faire du bruit…! Et Demi Moore, oui, elle est quand même hypercanon!» |
Chacun est renvoyé à son petit narcissisme: les personnages (chacun le sien, pas de jaloux), le réalisateur qui fait un film-coup-de-poing-au-vitriol-dans-les-tripes, les journaleux du Frigoscope bien fier de citer Festen (bravo, il y a une réunion de famille aussi dans Festen), et les spectateurs coincés dans des "quelle famille de beaufs", "la jeunesse va mal", "les salauds ne sont pas si salaud" ou encore des "il leur faudrait une bonne guerre". Tout est grossier (le son, très démonstratif, mais de quoi?), sans point de vue, pour un premier film qui se noie dans ses prétentions chorales, la vraie-fausse obsession psychologique et une sorte de dimension qui voudrait aller plus loin que quelque chose dont il n'a pas idée. Rien, en moins bien.
Laboze |
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