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Holy Motors (Carax, 2012)
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Mystère Orange
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 486

MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 3:55    Sujet du message: Répondre en citant

Trollope a écrit:
Love & Rockets, une bd pas terrible

Confused
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Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 1968

MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 7:21    Sujet du message: Répondre en citant

oulah...
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"Si je m'en sors bien, je serai peut-être vendeur aux 3 Suisses."
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Trollope
dans le coma profond


Inscrit le: 04 Oct 2011
Messages: 637

MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 9:39    Sujet du message: Répondre en citant

Mystère Orange a écrit:
Trollope a écrit:
Love & Rockets, une bd pas terrible

Confused


Je disais ça en pessant mais tu m'as fait ressortir mes exemplaires de Luba et de Palomar , et donc, oui, ça ne me plaît pas vraiment. Mais je n'ai pas le souvenir qu'une bd ne m'ait vraiment enthousiasmé. Voilà peut-être l'explication.
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P/Z



Inscrit le: 02 Nov 2011
Messages: 10

MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 10:13    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Pas grand-chose à dire sur le film

Le film ne mérite ni l'excès d'éloge ni le crachat. Juste un film moyen avec des séquences réussies (le retour à la maison est très beau), d'autres sur-filmés (la samaritaine) et des trucs absolument ratés (Eva Mendes).
Pour tout dire, je l'ai vu à sa sortie et ne me souviens plus de grand chose.
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Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 1968

MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 10:42    Sujet du message: Répondre en citant

Trollope a écrit:
Mystère Orange a écrit:
Trollope a écrit:
Love & Rockets, une bd pas terrible

Confused


Je disais ça en pessant mais tu m'as fait ressortir mes exemplaires de Luba et de Palomar , et donc, oui, ça ne me plaît pas vraiment. Mais je n'ai pas le souvenir qu'une bd ne m'ait vraiment enthousiasmé. Voilà peut-être l'explication.


ça fait partie des bandes dessinées les plus importantes que j'aie pu rencontrer sur mon chemin de lecteur.
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Trollope
dans le coma profond


Inscrit le: 04 Oct 2011
Messages: 637

MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 11:11    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien je n'en savais rien et désolé pour ce qui n'était même pas une pique. Sinon, la réminiscence en question semblait plutôt concerner une remarque sur Baudelaire après vérification. Tssssssssssssss.
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Carton
dans le coma profond


Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 1952

MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

Ah, le hasard, comme par hasard.
_________________
La Quadrature
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Trollope
dans le coma profond


Inscrit le: 04 Oct 2011
Messages: 637

MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 11:55    Sujet du message: Répondre en citant

le yougo' a écrit:
Ah, le hasard, comme par hasard.


Tu crois?

Sinon je relis les réponses de Baldanders à H-K, et je me rends compte que je ne vois pas du tout la fin, qui m'a laissé de marbre, de la même manière; "représentation la plus probante du cauchemar pavillonnesque", mouais, pour moi la scène est loin d'être cauchemardesque, les alignements de pavillons n'ont aucune signification particulière, ce sont la démonstration du soin apporté par Carax aux repérages, c'est encore une fois du fétichisme, tandis que les chimpanzés sont la dernière pièce de la ménagerie assemblée par Carax depuis le début du film. Les singes sont les ancêtres de l'homme donc l'homme revient au singe, etc etc. Pas de commentaire sociologique d'après moi.
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Baldanders
dans le coma profond


Inscrit le: 23 Déc 2010
Messages: 967

MessagePosté le: Jeu Oct 11, 2012 1:01    Sujet du message: Répondre en citant

Trollope a écrit:

Sinon je relis les réponses de Baldanders à H-K, et je me rends compte que je ne vois pas du tout la fin, qui m'a laissé de marbre, de la même manière; "représentation la plus probante du cauchemar pavillonnesque", mouais, pour moi la scène est loin d'être cauchemardesque, les alignements de pavillons n'ont aucune signification particulière, ce sont la démonstration du soin apporté par Carax aux repérages, c'est encore une fois du fétichisme, tandis que les chimpanzés sont la dernière pièce de la ménagerie assemblée par Carax depuis le début du film. Les singes sont les ancêtres de l'homme donc l'homme revient au singe, etc etc. Pas de commentaire sociologique d'après moi.


Tu n'as pas bien écouté les paroles de la chanson.

(P.S. Tu peux t'adresser directement à moi, aussi...)
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Trollope
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Inscrit le: 04 Oct 2011
Messages: 637

MessagePosté le: Jeu Oct 11, 2012 1:11    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
Trollope a écrit:

Sinon je relis les réponses de Baldanders à H-K, et je me rends compte que je ne vois pas du tout la fin, qui m'a laissé de marbre, de la même manière; "représentation la plus probante du cauchemar pavillonnesque", mouais, pour moi la scène est loin d'être cauchemardesque, les alignements de pavillons n'ont aucune signification particulière, ce sont la démonstration du soin apporté par Carax aux repérages, c'est encore une fois du fétichisme, tandis que les chimpanzés sont la dernière pièce de la ménagerie assemblée par Carax depuis le début du film. Les singes sont les ancêtres de l'homme donc l'homme revient au singe, etc etc. Pas de commentaire sociologique d'après moi.


Tu n'as pas bien écouté les paroles de la chanson.

(P.S. Tu peux t'adresser directement à moi, aussi...)


Oui, c'est vrai, je n'ai pas fait attention aux paroles, j'ai juste relevé que Manset disait à un moment "une montée de sève".
Je m'adressais directement à toi, tout en incluant, j'imagine, le reste des gens (qui s'en fichent éperdument), en évitant d'avoir recours au bouton "citation", mais la prochaine fois je tâcherai d'être un peu plus personnel.
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Baldanders
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Inscrit le: 23 Déc 2010
Messages: 967

MessagePosté le: Jeu Oct 11, 2012 1:25    Sujet du message: Répondre en citant

Manset dit que "revivre, c'est vivre à nouveau la même chose" (en gros), sur des plans de maisons toutes alignées, toutes pareilles, et le personnage, fringué en monsieur-tout-le-monde, rentre fatigué chez lui, fatigué on l'imagine par une journée de travail (qu'on imagine semblable à toutes les autres), fatigué de revivre la même journée, de retrouver la même maison, le même retour chez lui, il n'arrive même pas à mettre la clef dans la serrure, la répétition lui est odieuse mais il n'a pas le choix, et sa famille ce sont des singes, des êtres qui par définition imitent, n'ayant pas la capacité critique d'inventer. Tout ça n'est pas insensé ni gratuit. Je ne dis pas que c'est sociologique (quel mot triste), mais que ça donne l'idée d'une vie sans perspective, c'est à la fois juste et cohérent, parce que ça dit quelque chose sur le et du monde dans lequel on vit.
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Trollope
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MessagePosté le: Jeu Oct 11, 2012 1:36    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
sociologique (quel mot triste)


C'est mon côté vicieux, je l'ai employé pour cette raison.
Sinon, je voulais juste dire que je ne perçois pas du tout la scène de la même façon. L'alignement symétrique de pavillons a quelque chose d'onirique, Lavant rentre crevé mais heureux, il jette un regard cosmique (quoi que ça veuille dire) vers la maison, il rentre, puis il jette un autre regard cosmique à travers la fenêtre, entouré de sa famille de simiens. Et il y a une espèce de paix. Du moins, c'est ainsi que je déchiffre les intentions du réalisateur. J'admets qu'il y peut y avoir confusion dans mon esprit avec la satisfaction que j'avais de voir le film s'achever.
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Baldanders
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Inscrit le: 23 Déc 2010
Messages: 967

MessagePosté le: Jeu Oct 11, 2012 9:39    Sujet du message: Répondre en citant

Trollope a écrit:
Et il y a une espèce de paix. Du moins, c'est ainsi que je déchiffre les intentions du réalisateur. J'admets qu'il y peut y avoir confusion dans mon esprit avec la satisfaction que j'avais de voir le film s'achever.


Ah non, il y a une angoisse immense. C'est de toute façon un film qui ne parle que d'échec, de folie, de mort et de tristesse, et ce n'est vraiment pas la dernière scène, surtout avec la chanson de Manset, qui va changer ça, apporter une paix factice. Il faut voir l'air épuisé de Lavant et bien voir l'énorme peur qu'exprime la chanson par-dessus. Quand Lavant regarde par la fenêtre avec sa famille de singes, c'est très émouvant parce qu'à la fois ironique (il n'y a pas de miracle à attendre dans cette vie de singes) et sincère (l'attente du miracle est tout ce qui reste à ceux qui ont perdu toute force de changer de vie), inséparablement.
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Hello--Kitty
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Messages: 2053

MessagePosté le: Jeu Oct 11, 2012 11:07    Sujet du message: Répondre en citant

C'est une scène triste, oui. On sent de l'abattement. C'est la fin de la journée, c'est la fin de la vie, on voudrait bien revivre mais on ne peut pas revenir en arrière, nous sommes tout vieux et tout fripés, nous ressemblons de nouveau à des bébés ou à des singes.

C'est triste mais je ne trouve pas ça effrayant ou oppressant. Je n'ai pas ressenti la même angoisse que dans les plans de retour au foyer de Dark Horse, par exemple. Comme Trollope, je suis plutôt sensible à la beauté presque fantastique du décor et je n'y ai pas projeté une vision cauchemardesque (type "le cauchemar climatisé") comme chez Solondz.

Les paroles de la chanson ? D'une manière générale, je trouve qu'il est toujours difficile d'intégrer le détail des paroles de chanson dans un film. De cette chanson, je n'entendais que la répétition de "On voudrait revivre". Je percevais donc quelque chose d'assez poignant (il est trop tard) mais aussi quelque chose de positif (la vie, c'était bien). Holy Motors désigne ce désir-là de revivre, de refaire les choses, même en plus petit (la scène avec Kylie Minogue: on a 20 minutes pour revivre notre histoire d'amour), cette envie de tout remaker et de raviver le souvenir de certaines périodes ou de certaines personnes.

J'aime beaucoup cette scène de retour vers la famille de singes. J'avoue que je suis toujours sensible aux intérieurs vus de l'extérieur, en particulier de nuit (c'est mon côté Hopper). Ça me rappelle toujours le travelling de Nouvelle vague, quand la fille éteint toutes les lumières le soir dans la grande maison et qu'on suit son long parcours depuis l'extérieur. Ce sont des scènes toujours mélancoliques mais ça me semble normal puisqu'il s'agit de crépuscules et qu'il y a cet éloignement de la caméra... Mais la mélancolie n'est pas forcément noire.

Là, Denis Lavant retrouve sa famille. Je dois dire que je n'y ai vu aucune ironie. La scène est heureuse. Le personnage de Lavant est une sorte d'acteur (c'est du moins ce qu'on comprend plus ou moins), c'est un vieux singe, on ne va pas lui apprendre à faire la grimace. Quand on utilise des singes au cinéma, on a toujours le sentiment qu'on parle d'une fin d'époque, il y a un côté apocalyptique, mais il y a aussi souvent un amour sincère - je pense à deux films que j'aime énormément, Max mon amour et Rêve de singe. Donc j'ai senti plutôt de la sincérité, voire de l'apaisement (même si, je le répète, la scène est assez poignante). Mes impressions sont donc assez différentes de celles de Baldanders.
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Baldanders
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Inscrit le: 23 Déc 2010
Messages: 967

MessagePosté le: Jeu Oct 11, 2012 12:18    Sujet du message: Répondre en citant

En tout cas, c'est la marque d'un certain génie de Carax. Pas le fait qu'on n'ait pas la même interprétation ou le même sentiment face à cette scène, mais le fait que cette scène comprend les deux : je perçois l'apaisement dont vous parlez (même si ça me semble, encore une fois, ironique et sincère, et assez secondaire) mais je crois que Carax nous parle plutôt, dans la scène prise dans son ensemble, d'horreur. Le travelling sur les maisons individuelles toutes identiques est un des plans du film qui rappelle le plus Lynch (Lost Highway). Et puis la scène suivante, c'est-à-dire la conclusion, boucle la boucle en constatant que "les gens" ne veulent plus d'action. Carax nous montre la mort, la répétition, la singerie, puis il nous dit ça...

Hello--Kitty a écrit:
Les paroles de la chanson ? D'une manière générale, je trouve qu'il est toujours difficile d'intégrer le détail des paroles de chanson dans un film. De cette chanson, je n'entendais que la répétition de "On voudrait revivre". Je percevais donc quelque chose d'assez poignant (il est trop tard) mais aussi quelque chose de positif (la vie, c'était bien).


Il n'y a pas que les paroles, il y a aussi l'intensité de la chanson, qui hésite quelque temps entre le poignant et l'angoissant, et choisit in fine l'angoisse, il me semble. Les derniers accords de la chanson vibrent négativement, ça devient presque un cri d'épouvante, ou un appel à l'aide.
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