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Holy Motors (Carax, 2012)
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Trollope
dans le coma profond


Inscrit le: 04 Oct 2011
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MessagePosté le: Dim Aoû 26, 2012 4:39    Sujet du message: Répondre en citant

Quand j'ai parlé de Holy Motors à ma mère en essayant d'évoquer le souvenir des Amants Du Pont Neuf, elle a dit: mais de quoi il a vécu entretemps?
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Dim Aoû 26, 2012 8:19    Sujet du message: Répondre en citant

Les mères disent rarement des sottises.

Qu'elle s'inscrive ici !
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Baldanders
dans le coma profond


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MessagePosté le: Dim Aoû 26, 2012 9:36    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Une décennie d’absence. Ou pas tout à fait, puisqu’il profite de son retrait du cinéma pour épouser le monde de la musique. Il co-écrit les paroles de Quelqu’un m’a dit de Carla Bruni. Il réalisera son clip, mais aussi celui d’Iggy Pop et de New Order.
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Trollope
dans le coma profond


Inscrit le: 04 Oct 2011
Messages: 637

MessagePosté le: Dim Aoû 26, 2012 13:40    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
Citation:
Une décennie d’absence. Ou pas tout à fait, puisqu’il profite de son retrait du cinéma pour épouser le monde de la musique. Il co-écrit les paroles de Quelqu’un m’a dit de Carla Bruni. Il réalisera son clip, mais aussi celui d’Iggy Pop et de New Order.


voilà - cela dit, c'est juste intéressant.
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Dim Aoû 26, 2012 17:53    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai acheté le CD avec le clip de Carax, c'était une belle arnaque, elle marche dans une grotte en plan séquence, on la suit en steady, on voit une sorte de luciole qui vole autour d'elle à un moment, c'est tout... (je décris tout ça de mémoire) Je ne pense pas qu'il ait été payé très cher, vu que c'était son mec.
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Baldanders
dans le coma profond


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Messages: 967

MessagePosté le: Dim Aoû 26, 2012 18:05    Sujet du message: Répondre en citant

C'est ce truc : http://www.youtube.com/watch?v=E1_fJj64W9A ? Mais alors c'est pas "Quelqu'un m'a dit"...
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Hello--Kitty
dans le coma profond


Inscrit le: 03 Nov 2010
Messages: 2053

MessagePosté le: Dim Aoû 26, 2012 18:10    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, voilà. Il doit coûter bonbon, son manteau. C'était donc une bulle de savon et non une luciole. J'avais oublié le gentil vieux.
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Trollope
dans le coma profond


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MessagePosté le: Dim Aoû 26, 2012 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Je ne pense pas qu'il ait été payé très cher, vu que c'était son mec.


Je ne savais pas - on en apprend tous les jours.

Je tombe sur ça :

Citation:
Mick Jagger, Jean-Jacques Goldman, Arna Klarsfeld, Eric Clapton, Louis Bertignac, Donald Trump, Kevin Costner, Léos Carax, Charles Berling


Une belle cohérence se dégage de cette liste quand même.
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Ven Sep 07, 2012 9:31    Sujet du message: Répondre en citant



Pourquoi pas ? J'aime bien. Paradoxalement, ça fait modeste.

On voit la Tour Eiffel dans le film ? Je ne me souviens plus. Quand ils sont sur le toit de la Sama ?

Affiche anglaise, apparemment.

Interdit aux moins de 18 ans ?
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Bite Astrale
dans le coma profond


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MessagePosté le: Ven Sep 07, 2012 14:13    Sujet du message: Répondre en citant

Pour les scènes de nu.
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Hello--Kitty
dans le coma profond


Inscrit le: 03 Nov 2010
Messages: 2053

MessagePosté le: Jeu Oct 04, 2012 10:49    Sujet du message: Répondre en citant

Puisque Zad n'a pas le temps, voilà ce que je racontais en sortant de la projection cannoise (et qui n'était pas destiné à enculture, donc) (NB: je sais que vous vous moquez des gens qui vont aux propos officielles à Cannes mais moi, je n'y peux rien, j'adore ça, je prends un pied monstre).

Je me suis permis de souligner les seules choses qui, si vous en avez envie, valent la peine d'être discutées.

Citation:
Mes impressions rejoignent celles de XX. "Un Paris Dernière nawak", c'est une bonne formule. Personnellement, je m'étais dit que le film était vraiment contaminé par l'imaginaire de la Samaritaine, dont le slogan légendaire était "On trouve tout à La Samaritaine". Sans doute que la blague a déjà été faite 10 fois.

Je me dis aussi que pour la deuxième année consécutive, à Cannes, un réalisateur entre 45 et 55 ans, amateur de rock n'roll, est devenu le nouveau dieu de la presse française avec un film gentiment réactionnaire. Le procédé: on nous raconte la fin d'un monde en utilisant de jolies poupées. Je pense à Bonello l'année dernière, bien sûr. Ici, on a droit à: "C'était mieux quand les caméras étaient plus grosses, aujourd'hui on ne les voit même plus" (?) ou "Aujourd'hui les gens ne veulent plus d'action, ils ne veulent plus de moteur." (??)

Avec son film à sketches qui revisite sa filmo, Carax a l'air de filmer son impossibilité de faire un film, alors c'est assez triste. Il reste ce qu'on appelle communément des "fulgurances", c'est-à-dire des choses sublimes qui ne durent que quelques secondes dans une nuit d'impuissance qui dure deux heures. Certaines m'ont beaucoup impressionné. Comme tout le monde: le pantin de motion capture qui devient un bonhomme d'EJ Maray. Et aussi le retour vers la famille de singes. Mais la plupart du temps, les séquences sont laborieuses et Denis Lavant expose surtout ses talents de transformiste ou de contorsionniste.

Le film, ce n'est pas grand chose d'autre que des ruminations godardiennes (humeur mi-ronchon mi-blagueuse, comme dans la dernière scène) dans un emballage de bandes-dessinées où décors et personnages sont fétichisés et figés.

Il y a des tunnels d'ennui quand le film se risque à des situations simples (l'oncle mourant avec sa nièce dans la chambre, le père déçu avec sa fille dans la voiture), ce qui aurait tendance à démontrer que Carax n'est pas un si bon metteur-en-scène que ça. Par ailleurs, j'ai trouvé la scène à La Samaritaine plutôt décevante (mais ce n'est pas l'avis général).

Autre procédé horripilant: les gens ne sont là que pour ce qu'ils ont été, pour ce qu'ils représentent. La bio-filmographie pilote le scénario. Il y a Edith Scob ? Alors elle met un masque. Il y a Kylie Minogue ? Alors on entend Can't get you out of my head. Evidemment, si on réfléchit, ça fera toujours un peu sens, mais on peut aussi penser que c'est une drôle de façon d'aborder la question de l'acteur (et la question de la fiction).

3/6

Sinon, j'ai vraiment le sentiment que les films sont de plus en plus segmentés. Je me demande si c'est lié à une façon de produire. Les films de Reygadas ou de Cronenberg sont aussi comme ça: il y a des blocs avec des personnages cramés en une seule séquences, des répétitions quelquefois, mais les films avancent par à-coups, de guichet en guichet.
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Trollope
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Inscrit le: 04 Oct 2011
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MessagePosté le: Jeu Oct 04, 2012 14:51    Sujet du message: Répondre en citant

Zut, on dirait Studio Magazine, les phrases importantes sont mises en gras.

Sinon, sans avoir vu le film (j'y vais peut-être cette semaine justement), je trouve cette remarque très pertinente:

Citation:
Autre procédé horripilant: les gens ne sont là que pour ce qu'ils ont été, pour ce qu'ils représentent. La bio-filmographie pilote le scénario.
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Baldanders
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Inscrit le: 23 Déc 2010
Messages: 967

MessagePosté le: Ven Oct 05, 2012 1:13    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
un film gentiment réactionnaire. Le procédé: on nous raconte la fin d'un monde en utilisant de jolies poupées. Je pense à Bonello l'année dernière, bien sûr. Ici, on a droit à: "C'était mieux quand les caméras étaient plus grosses, aujourd'hui on ne les voit même plus" (?) ou "Aujourd'hui les gens ne veulent plus d'action, ils ne veulent plus de moteur." (??)


Lavant ne dit pas exactement "C'était mieux quand les caméras étaient plus grosses, aujourd'hui on ne les voit même plus", il se demande pour qui il joue à partir du moment où tout est filmé sans qu'on le sache. Façon pour Carax de justifier l'idée bizarre de jouer des rôles de cinéma "in vivo", façon peut-être aussi de dire "c'était mieux avant" mais au sens : avant on savait ce qu'on faisait, mais le sens s'est perdu. "Aujourd'hui les gens ne veulent plus d'action, ils ne veulent plus de moteur." Phrase dite par une limo après le dernier sketch de Lavant où l'on a assisté à la représentation la plus probante jusqu'ici (et selon moi) du cauchemar pavillonnaire : maisons identiques à la file, retour du boulot en bagnole pour retrouver sa famille de singes (à prendre à la lettre, singes = animaux mimétiques, sans conscience critique). Après ça, la phrase de la limo prend tout son sens.

Hello--Kitty a écrit:
Avec son film à sketches qui revisite sa filmo, Carax a l'air de filmer son impossibilité de faire un film, alors c'est assez triste


Bizarre, je n'ai pas du tout vu le film comme ça. Lavant est fatigué de faire ce boulot, c'est clair, chaque épisode est mélancolique ou tragique (sauf celui de Merde, allégorique, et celui qui est animé, que je ne comprends pas), mais tout ça n'est pas du tout dépressif, plutôt de l'ordre

Hello--Kitty a écrit:
des ruminations godardiennes (humeur mi-ronchon mi-blagueuse, comme dans la dernière scène)


en effet.

Hello--Kitty a écrit:
Il y a des tunnels d'ennui quand le film se risque à des situations simples (l'oncle mourant avec sa nièce dans la chambre, le père déçu avec sa fille dans la voiture), ce qui aurait tendance à démontrer que Carax n'est pas un si bon metteur-en-scène que ça.


C'est vrai : le dialogue est mal découpé, Elise Lhommeau est mauvaise, mais l'introduction de la scène (la fille se déshabillant devant la glace) et surtout la fin, quand Lavant se relève, la pousse doucement ("pardon") et s'en va, je les trouve très émouvantes, elles sauvent la scène.

Hello--Kitty a écrit:
Autre procédé horripilant: les gens ne sont là que pour ce qu'ils ont été, pour ce qu'ils représentent. La bio-filmographie pilote le scénario. Il y a Edith Scob ? Alors elle met un masque. Il y a Kylie Minogue ? Alors on entend Can't get you out of my head. Evidemment, si on réfléchit, ça fera toujours un peu sens, mais on peut aussi penser que c'est une drôle de façon d'aborder la question de l'acteur (et la question de la fiction).


C'est surtout assez anecdotique, un peu de l'ordre encore une fois de la citation godardienne, mi-maligne mi-roublarde.

Hello--Kitty a écrit:
Sinon, j'ai vraiment le sentiment que les films sont de plus en plus segmentés. Je me demande si c'est lié à une façon de produire. Les films de Reygadas ou de Cronenberg sont aussi comme ça: il y a des blocs avec des personnages cramés en une seule séquences, des répétitions quelquefois, mais les films avancent par à-coups, de guichet en guichet.


Encore une idée godardienne (gentiment réac, si tu veux) : on n'arrive plus à faire des films qui se tiennent d'un bout à l'autre, les réalisateurs sont fatigués, dispersés, et puis tout a été fait ou presque ; dans ce contexte, un film à sketchs est un moyen assez sûr de réussir parfois, dans la brièveté, ce qu'on aurait assurément foiré sur la longueur. C'est pourquoi plutôt que de voir le film à moitié vide, comme toi il me semble, je le vois à moitié plein, et je note 5/6.
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Baldanders
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MessagePosté le: Ven Oct 05, 2012 15:49    Sujet du message: Répondre en citant

La conférence de Locarno filmée : http://www.pardolive.ch/it/Pardo-Live/pardo-live-tv?v=http://vod.pardo.ch/jpardo/perm/6800/381/OC649999_P6800_168381.mp4
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Trollope
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MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 0:55    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai vu les derniers Ossang, Tarr, Sokourov, Carax au cinéma, eh bien c'est difficile. Pas grand-chose à dire sur le film qui veut donner l'idée qu'il y a plein d'idées alors qu'il n'y en a pas, il y a des gimmicks, au moindre détail est accordé une importance extraordinaire, le pied bot, gimmick, le whisky, gimmick, le peignor gimmick, la Samaritaine vide, gimmick, il y a même un entracte. Eva Mendès prête son physique impressionnant (semblable à celui des personnages de Love & Rockets, une bd pas terrible) à une image qui fait penser à Pierre et Gilles. Il est difficile de ne pas se désintéresser des dialogues quand il commence à y en avoir. A la fin, Edith Scob revêt paraît-il le masque des Yeux Sans Visage, référence qui ne nous évoque rien (ça peut arriver certes) à nous autres qui n'avons pas vu le film de Franju sinon un masque de beauté. Film cosmétique plutôt que cosmique donc (ça, c'est une réminiscence de Bloy, je crois). Etrangement, le film m'a fait penser à l'oeuvre entière de Hitoshi Matsumoto; dans Big Man Japan, il s'agissait d'un faux documentaire sur la vie d'un super-héros usé et ringard, une espèce de fonctionnaire jeté en patûre dans des combats télévisés l'opposant à des créatures de plus en plus fortes, à la fin il rejoignait contre son gré une espèce d'Olympe de superhéros (américains, si je me souviens bien). Dans Symbol, le héros se retrouvait EN PYJAMA (important) dans un cube nu tapissé de minuscules pénis, en fait des boutons qui permettent dans un premier temps et de façon assez aléatoire semble-t-il de lui faire parvenir toutes sortes d'objets, puis d'actionner, dans une salle ultérieure d'actionner le cours du monde et des évènements les plus infimes, avant qu'il ne fasse face (pas mal) à une espèce de pénis originel, grand cette fois, dans ce qui semblait être une semi-parodie de 2001 (c'est sérieux tout de même). Comme les chimpanzés à la fin du Carax? Je ne sais pas vraiment, je n'ai pas vu le Kubrick. Dans Saya Zamuraï, un samouraï déchu a trente jours pour essayer de dérider le fils d'un seigneur dont la mère vient juste de mourir sous peine d'être exécuté; au terme des trente jours, et d'autant de numéros masochistes et moyennement drôles, il obtient la grâce du seigneur sans pour autant avoir entièrement réussi, néanmois il se suicide sous les yeux de sa fille. Film à sketches donc, avec un alter ego japonais de Lavant, genre clodo donc, mais tendance McGowan pas Arturo Brachetti. Allez savoir pourquoi ça m'y a fait penser, mais j'aime beaucoup les films de Matsumoto, qui s'ils peuvent être ennuyeux, le sont quand même beaucoup moins que celui-ci. Vulgairement, un grand BOF donc.

Par contre, on peut se dire, la ba du Ozon et du Louis-Do je sais pas quoi, ça, ça fait mal.
Il y a aussi le film américain avec cette super idée, j'ai une tumeur donc je tue tous les gens que je veux, et c'est soi-disant satirique. CON, CON, CON.
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