Les super héros faits par les autres.

[Bicéphale]

[Carton]

[Carton]

[Oxyure]

Je me le note pour plus tard, je peux par écouter/voir ça au boulot.
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

[Oxyure]

C'est très bon ! Merci le Iougo
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Oxyure. Joue la carte Cow-Boyienn​e de l'obsession

"Liber sed fidelis"

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PRISON PIT, de Johnny Ryan, chez Fantagraphic Books.

Sur la question du genre tout d’abord. Prison Pit propose une succession de bastons entre des bonhommes plus ou moins monstrueux, plus ou moins répugnants, et souvent ils portent des costumes. Ca pourrait suffire à dire, vite fait, qu’il s’agit d’un récit du genre superhéroïque.
Bien sûr, on peut nuancer en disant qu’il n’y a rien d’héroïque dans cette histoire, tous les personnages sont à la fois cons et dégueulasses, le monde dans lequel ils évoluent est complètement crétin. On est plus proche d’une ambiance Mad Max/Ken le survivant/Bersek, dison que Prison Pit réalise sans entrave un désir pervers et surviolent de personnages comme Hulk, Conan ou le Punisher. Une sorte de paradis du gros bill.

Donc un personnage principal, gros bourrin dont on ignore tout, est projeté par une autorité vague dans un lieu, Prison Pit, endroit désertique, désespéré et hyper violent où les rebus de l’humanité sont condamnés à s’entre tuer jusqu’à la fin du monde.
Le premier truc remarquable, c’est de voir d’où vient Johnny Ryan. C’est un auteur que je connais très mal, mais dont j’avais croisé le travail parfois sans que ça ne m’éveille plus de curiosité. Un style cartoon, et un ton un peu acide et noir, proche il me semble de quelqu’un comme Ivan Brunetti.



Là, le changement est frappant, peu de dialogue, un univers très sombre, très violent, et un humour qui fonctionne par retranchement, pas de psychologie, pas de réelle situation, un simple succession de castagnes sanglantes et absurdes.





Le dessin très simple a priori installe une distance tout en restant dans un premier degré radical. On s’étonne alors de voir comment la répétition et la variation des mêmes évènements ne crée aucun ennui, plutôt un vide à partir duquel quelque chose peut naître. Surgit alors une vraie invention pour la crasse et le gore dans les différents combats, entre humour et dégoût, une certaine élégance graphique bien plus travaillée qu’il n’y paraît tout d’abord, voire une beauté dans les multiples transformations physiques, explosions de sang et délires grotesques.



Et puis aussi un rythme, un découpage presque systématique de l’action, comme à froid, une ambiance clinique, fataliste, drôle et désespérée. Désespérée dans le sens en dehors de toute notion d’espoir puisque tout ceci n’a aucun but à part la survie (la survie pour rien, vers nulle part, un instinct féroce et c’est tout). On pourrait dire que tout ceci est très bête, mais tellement obstiné dans cette bêtise que ça tire vers une abstraction du genre, une abstraction opposée à celle d’un Yokoyama, plus sale, plus trash, ça regarde un peu vers les production du Dernier Cri, et Prison Pit réussit parfois de vrais moments malsains, mais à l’intérieur d’un récit pulp et ludique. Il y a une certaine grandeur dans cet ensemble bas du front.
Au fond je trouve le projet de Ryan assez fort, et vraiment jouissif. Il y a trois tomes de publiés pour l’instant, ça pourrait s’arrêter au suivant, ça pourrait continuer à l’infini, je suis curieux de voir où tout ça va aboutir.
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La Quadrature

[Carton]

"Les supers héros faits par les autres", ou alors "les autres par ceux qui font les super héros".



Où l'on voit que la question du réalisme n'est pas neuve chez Marvel, il se doit même d'être absolu.
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La Quadrature

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Quand kirby passe par des portails en mauvais état, ça se transforme et ça devient autre chose :

http://jackkirbywalkedthroughbrokenporticoes.blogspot.fr/
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La Quadrature

[Zahad le rouge]

J'ai l'impression d'en connaître l'auteur...
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"Si je m'en sors bien, je serai peut-être vendeur aux 3 Suisses."