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Pipi dans le coma profond
Inscrit le: 11 Mar 2010 Messages: 829
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Posté le: Jeu Mar 25, 2010 16:04 Sujet du message: |
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Phèdre dans le coma profond
Inscrit le: 09 Fév 2010 Messages: 1203
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Posté le: Jeu Mar 25, 2010 16:39 Sujet du message: |
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lol à tout ça.
Zahad tu as dit à la mère de Prout qu'il avait des goûts de chiottes ? Qu'elle fasse quelque chose quoi... |
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Pipi dans le coma profond
Inscrit le: 11 Mar 2010 Messages: 829
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Posté le: Jeu Mar 25, 2010 17:08 Sujet du message: |
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Ah bah voilà pourquoi j'étais fâché, je sentais venir les blagues en rapport avec ma mère !
Comme dirait JLG, vous êtes DES SALAUDS.
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Sam Avr 03, 2010 12:25 Sujet du message: |
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http://www.cemea.asso.fr/multimedia/enfants-medias/spip.php?article751
Citation: | Les Ardennes, ou plutôt la Pointe des Ardennes, cette langue de terre française qui s’enfonce dans la Belgique. Les usines ferment les unes après les autres. Et c’est la longue série des tentatives pour sauver l’outil de travail, des luttes ouvrières, les occupations et les séquestrations, les liquidations finales avec ce goût d’amertume, la colère inévitable devant le mépris des patrons, l’inquiétude malgré les indemnités qui permettent tout au plus de tenir un ou deux mois ; Ces Ardennes là deviennent une grande friche où la seule solution envisagée est le développement du tourisme vert. On pense à la Chine telle que nous la montre l’extraordinaire série de Wang Bing A l’ouest des rails. Ici bien sûr l’espace est plus restreint, et le film de G Massart ne fait que 45 minutes. Mais c’est largement suffisant pour nous montrer l’ampleur du désastre économique.
Le projet du film est de donner la parole aux ouvriers, de les mettre autour d’une table, sous l’affiche de la CGT et de les laisser s’exprimer. Non pour théoriser leur lutte, comme on l’aurait fait dans les années post 68, mais pour dire leur vécu qui d’ailleurs n’est pas très différent des constats les plis traditionnels du mouvement ouvrier français : l’incompétence des patrons et même des cadres, la froideur et la distance de ceux qui décident qui ne se soucient nullement des réalités humaines, et du côté ouvrier, les difficultés pour mobiliser suffisamment pour vraiment être une force qu’on ne pourrait plus tenir pour négligeable. Aujourd’hui comme hier, les luttes ouvrières n’ont pas un avenir radieux devant elles !
Le cinéma documentaire militant se décline en France plutôt au passé. Avec des oeuvres fortes qui font aujourd’hui référence. On pense à Chris Marker en particulier, avec entre autres A bientôt j’espère au titre prémonitoire puisque le film date de 1967. Et puis il y a eu l’expérience des groupes Medvekine, où la dimension militante était soulignée par le côté collectif non seulement des luttes, mais aussi par celui de la réalisation cinématographique qui faisait explicitement du cinéma un objet de lutte. Le film de G Massart s’inscrit dans cette dimension du cinéma militant. Et cela est amplement suffisant pour qu’il connaisse une large diffusion.
D’autant plus que la véritable originalité du film ne réside pas à proprement parler dans cette visée militante. Il faut plutôt la chercher dans la vision qu’il nous donne de cette région sinistrée par la disparition de son industrie. Les Ardennes sont une région de brouillard et de légendes. De brouillards propices aux légendes. Celle par exemple du dragon réfugié dans la Meuse et responsable de ses crues dévastatrices. Les images d’archives nous le montrent simplement : la nature aussi peut s’attaquer aux usines. Mais ses dégâts sont toujours réparables. Ceux causés par l’homme lui-même sont eux irréversibles.
Les grands plans d’ensemble sur la vallée qui ouvrent le film pourraient être d’une grande beauté plastique. Et pourtant il s’en dégage un malaise indéfinissable. Ils annoncent les ravages des eaux lors des inondations dans des images d’archives nécessairement ternes. Ou, pire encore, ces immenses espaces des ateliers sans machines, sans travailleurs, désertés par la vie.
Jean Pierre Carrier
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Pipi dans le coma profond
Inscrit le: 11 Mar 2010 Messages: 829
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Posté le: Sam Avr 03, 2010 12:40 Sujet du message: |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Lun Avr 12, 2010 7:34 Sujet du message: |
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si vous avez du temps mardi à 18h30 vous pourrez m'entendre blablater sur cette radio : http://www.radio-m.fr/
d'ailleurs si qq'un a de quoi enregistrer, j'ai peur de pas pouvoir l'écouter en live, et ça m'enlèverait une fière chandelle du pied. |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Mer Avr 14, 2010 0:20 Sujet du message: |
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Pascale Bodet, pour Chronic'Art :
Citation: | Les Dragons n'existent pas (Guillaume Massart, Panorama français) : le carton qui ouvre le film (un dragon terrorisait les Ardennais, ils surent s'unir contre lui) et les plans de grues qui tendent leur cou mécanique promettaient que l'état des lieux (une région industrielle dévastée) se nourrisse de la fable ou se transmue en fable. Mais les dragons n'existent pas, le début du film est oublié et il faut se rendre à l'évidence du titre. A défaut de vérité générale et transhistorique sur les dragons, le film se construit au cas par cas du collectage audiovisuel : des plans sans tellement de personnalité, archives personnelles semble-t-il, qui remontent à 2006, de l'usine Cellatex désaffectée, de 2 cinquantenaires qui n'ont par retrouvé de travail ; un reportage sur une usine rachetée par plusieurs ouvriers qui, à 3, s'étonnent d'être désormais attentifs au cours de l'acier ; un long plan-séquence où 8 ou 9 ouvriers discutent du montant de leur prime de licenciement et de la fin de leur usine autour d'une grande table de réunion. Au milieu, il y a une longue scène où les outils de travail sont mis aux enchères : le commissaire-priseur ressemble à un camelot itinérant du 21ème siècle. Par cette construction en devenir, au petit bonheur la chance de scènes filmées avec les moyens du bord, Les Dragons n'existent pas finit par trouver sa forme, et in fine le chemin d'une fable : les ouvriers dont la région est de plus en plus morte et la condition de plus en plus atomisée sont, à l'image, de plus en plus nombreux, mais comme si leur imaginaire regardait désormais le spectre du tourisme, qu'ils se préparaient déjà à faire les guides. |
http://www.chronicart.com/webmag/article.php?page=2&id=1633
comme d'hab, les critiques négatives sont à mes yeux les plus intéressantes.
j'aime bien l'idée qui conclut l'article, sur le nombre, et aussi que le film trouve sa forme à mesure qu'il avance, etc.
par contre, il y a des trucs faux, et notamment sur la séquence finale : 6 ouvriers, pas 8 ou 9, c'est absolument pas un plan séquence, et c'est pas on discutaille de la prime de licenciement, franchement c'est très réducteur d'écrire ça. |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Mer Avr 14, 2010 0:37 Sujet du message: |
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Je réfléchissais à cette idée du nombre, elle est séduisante mais elle ne tient pas, en tout cas pas comme ça. Le film parle bien du dépeuplement, en effet, et de l'alliance, du collectif, et dès la légende d'ailleurs c'est le collectif qui défait le dragon. Ensuite, dès l'ouverture tournée par les ouvriers, on voit le collectif, le groupe, la force du groupe. Ca alterne immédiatement après avec le vide complet, l'usine vide, désaffectée. C'est plutôt ça qui se passe régulièrement dans le film : on vide les usines, et on s'interroge du devenir des ouvriers, comme groupe et comme individus. Il n'y a pas d'évolution constante, et d'ailleurs la séquence dans le théâtre à mi-chemin réunit bien plus de monde que la fin, ne serait-ce qu'à la table, et puis dans la salle, quand bien même elle est un peu clairsemée. Et la séquence finale, elle se fait retranchée dans les locaux de la CGT parce qu'on a vu les dragons vider l'usine en amorce, donc on se retranche, on se réfugie où on peut, pour réfléchir à l'action. Et la colère monte parce qu'à force, la région elle-même se vide et l'action devient de plus en plus compliquée, puisque tout le monde part. |
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Mystère Orange dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 486
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Posté le: Mer Avr 14, 2010 2:10 Sujet du message: |
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Citation: | le yougo' qui ouvre le film |
Vivement qu'on change les admins! |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Ven Avr 16, 2010 10:27 Sujet du message: |
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Citation: | Que faut-il penser de la présence de la créature mythique qu’est le dragon dans le titre de deux films présents dans la compétition française ? Justement, qu’enregistrer le réel, c’est aussi filmer son pendant fictionnel, sa dimension de fabulation. Les Dragons n’existent pas reprend le thème très contemporain de la lutte des travailleurs pour la survie de leur usine, pour le maintien de leur emploi en période de désindustrialisation, mais aussi pour le respect de leur personne et de leur rôle dans l’entreprise, et donc, dans la société. Là où le film de Guillaume Massart se distingue d’autres documentaires portant sur la même question, et notamment du très proche Silence dans la vallée de Marcel Trillat (2007), c’est dans sa manière de traiter son sujet sur le mode fantastique. Par exemple, en montrant la gueule fumante de l’usine et les pinces géantes des pelleteuses, qui, au lieu de nourrir et faire vivre les ouvriers, finissent par les dévorer tout cru. Au-delà de la parole rendue à ceux qui ont été dépossédés de tout, et qui assistent à la vente aux enchères des machines-outil de leur usine pour voir une dernière fois leur instrument de travail, le film trouve une très belle matérialisation en image de l’idée d’un capitalisme monstrueux et dévorant, et surtout archaïque. |
http://www.critikat.com/Cinema-du-reel-2010-Re-composition.html?artsuite=1 |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Mer Avr 28, 2010 11:26 Sujet du message: |
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Citation: | Ne manquez pas la soirée "Ce vieux rêve qui bouge" qui se déroule au Magic Cinéma de Bobigny le jeudi 27 mai à 20h.
Projections de 2 films sur les bouleversements ouvriers en France :
Renault-Seguin, la fin de Cécile Decugis
Les dragons n'existent pas de Guillaume Massart |
http://www.cinemas93.org/ |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Sam Mai 15, 2010 12:49 Sujet du message: |
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Je signale à qui veut que je peux filer des invitations gratuites pour la projection des Dragons le 27 mai à Bobigny. Faites signe! |
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