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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 15:27 Sujet du message: |
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le dernier beauvois il l'avait détruit en mode, désormais ceux qui étaient avec nous font des films sur les flics, sont passés de l'autre côté, faudrait retrouver la ctiation exacte je sais plus |
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Pipi dans le coma profond
Inscrit le: 11 Mar 2010 Messages: 829
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 15:28 Sujet du message: |
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Zahad le rouge a écrit: | le dernier beauvois il l'avait détruit en mode, désormais ceux qui étaient avec nous font des films sur les flics, sont passés de l'autre côté, faudrait retrouver la ctiation exacte je sais plus |
Louis, Philippe?
Ou Esther? |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 15:28 Sujet du message: |
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fifi |
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Pipi dans le coma profond
Inscrit le: 11 Mar 2010 Messages: 829
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 15:30 Sujet du message: |
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Zahad le rouge a écrit: | fifi |
oui, mais le fifi, il va voir des films en 3D avec toute sa famille... |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 15:33 Sujet du message: |
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riri et loulou? |
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Bite Astrale dans le coma profond
Inscrit le: 02 Mar 2010 Messages: 1063
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 15:44 Sujet du message: |
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Zahad le rouge a écrit: | le dernier beauvois il l'avait détruit en mode, désormais ceux qui étaient avec nous font des films sur les flics, sont passés de l'autre côté |
Ohlalaaaa... |
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Zahad le rouge dans le coma profond
Inscrit le: 11 Fév 2010 Messages: 1968
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 16:00 Sujet du message: |
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la photo avec clint est extraordinaire |
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Krotkaïa
Inscrit le: 03 Mar 2010 Messages: 186
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 16:07 Sujet du message: |
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Putain, ils étaient ivres mort ou quoi? |
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Kaherk
Inscrit le: 03 Mai 2010 Messages: 15
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 17:11 Sujet du message: |
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vous avez de la chance, les veaux, j'arrive vraiment pas à bosser aujourd'hui.
Ceci dit, j'ai bien mangé, si vous voulez savoir. Si vous voulez pas savoir, c'est pareil, j'ai quand même bien mangé.
- Udaan : l'ami Phèdre y est allé aujourd'hui, il nous fera un retour. J'espère en tout cas qu'il sera d'accord avec moi pour célébrer l'ampleur du film, son énergie, sa puissance. Petit film indien de la Quinzaine, premier film camérad'orisable qui plus est, ce truc de 2h17, je vais vous décevoir, n'est pas une comédie musicale, mais plus un teen movie. Un récit d'apprentissage, d'un ado sikh, renvoyé de son lycée après une bourde de plus, laissé à la charge de son père qu'il n'a pas vu depuis 8 ans, et qui a la douceur d'une Thatcher qui aurait ses règles.
Nous sommes en plein dans des grands récits, dont il faudra accepter a priori les archétypes et les clichés : le héros veut devenir écrivain, son père veut faire de lui un ouvrier à son image. Le jeune est rêveur, veut boire et faire la fête, son père ne pense qu'à lui faire faire du sport. Ce sont deux mondes qui s'opposent, avec la puissance et la vitalité qui font tomber le film dans le grand, plutôt que dans le Déjà-Vu.
Chansons pop indiennes, cheveux dans le vent, couchers de soleil, regards lointains : Udaan ne nous propose ni plus ni moins qu'une certaine revisitation du meilleur des fresques hollywoodiennes, en tout cas de ce qu'on y aime le plus. C'est filmé avec beaucoup d'élégance, c'est surtout sacrément bien rythmé, ça donne envie de taper des mains, d'être jeune, de boire des coups avec ses potes sous la pluie, et plus j'y pense plus je me dis que c'est le meilleur film vu à Cannes cette année.
J'avais noté sur mon carnet en sortant du film : "Film sikh. 2h20. L'impressiond 'assister à 3 films à la fois, rythme effréné, le réalisateur joue son va-tout à cahque scène, all-in permanent. Richesse narrative, noirceur sous le kitsch. Le jogging comme métaphore de l'âge adulte, de ce qu'il faut abandonner, de la vitesse qu'il faut atteindre pour pouvoir réussir à voler assez loin de chez soi. Le cinéma, la fiction, l'horreur de la frustration masculine en filigrane. Génial."
J'étais d'autant plus heureux de ce film qu'il déjouait la défiance envers la fiction qui semble atteindre la plupart des films présentés à Cannes. Ici, on y plonge les mains, on n'a pas peur de se coltiner des grands récits, de les embrasser et de rire avec eux.
- La Nostra Vita, de Luchetti, le film dont que l'acteur il a eu le prix d'interprétation masculine ex-aequo avec Bardoume. L'acteur est très bon, oui, surtout que c'était culotté de filer à un prix à un acteur dont le personnage est toujours dans l'action, toujours en avant, jamais à s'apitoyer, jamais à pleurer. Le personne, au coeur du film, est un beauf italien, un beauf charmant, mais beauf quand même, directeur de chantier, raciste quand ça l'arrange (mais il est très pote avec sa voisine du dessous, une ex-pute black mariée à un dealer en fauteuil roulant). Du coup, la plupart des gens, à la sortie du film, n'arrivaient pas à aimer le film parce qu'ils n'avaient pas réussi à aimer ce personnage pourtant subtilement beau.
Voilà, tout comme Secrets et Mensonges de Mike Leigh que j'ai vu hier, un film d'une noirceur folle pourtant baigné de lumière, sans jamais une scène nocturne. Alors que tout dans son sujet le prédisposait à la minéralité plombée type Quinzaine des Poseurs, les chantiers, les affaires glauques, les cadavres, le veuvage, les enfants à gérer, le réal choisit le cinéma populaire, la vitesse avant tout. Le veuf se jette dans son travaille, raconte des bobards, déconne avec des dealers, ses patrons viennent manger des pâtes chez lui.
Quelques lourdeurs dans les dialogues viennent régulièrement rappeler la note d'intention du film (la déification de l'argent en Italie, on aurait pu s'en passer), mais on les pardonne volontiers tant le film change d'air, tant l'intelligence et la mâturité sont là. Aucune chialerie de la part des enfants qui ont perdu leur mère, aucune non plus de la part du papa devenu seul, qui repart baiser des Roumaines pour ne pas penser à la mort. La trouvaille de ce personnage permet d'éviter tout le pathos dont le cinéma italien est par ailleurs is friand, ne laissant des émotions que par biais (une séquence d'enterrement chanté vraiment couillue).
J'en viens toujours à une théorie du contraste : autour de ce personnage hanté par l'action, combinard au milieu du deuil, que d'affections, que d'égards, que de douceur, tous ses proches l'entourant, le choyant, tentant de l'aider avec les égards que lui n'a plus.
Et lorsque toute sa famille décide d'aider financièrement notre père veuf pris jusqu'au cou dans les embrouilles, comme ça, sans un mot, sans rien exiger en retour, sans crier, c'est... Ben, tu chiales, quoi. Irruption de l'amour, de la pure tendresse au milieu de l'horreur. J'adore.
- Boxing Gym, de Wiseman, Quinzaine : à part que Wiseman a une tête de Gizmo, le Gremlin's gentil, je n'ai rien à dire sur ce très beau film. A la fois plus ramassé et plus ouvert que la Danse, que j'avais aimé avec des réserves. Très touchant, très entêtant aussi - ça veut dire, j'étais hypnotisé, alors je me suis endormi parce que j'étais un peu fatigué quand même.
- Ha Ha Ha, de HSS : le gagnant d'Un Certain Regard a beaucoup de charme. Je n'avais vu du Coréen alcoolique que l'ennuyeux Night and Day, je ne soupçonnais pas autant d'humour, autant de tristesse. Ha ha ha est drôle avec une angoisse rare. Pour la première fois le Saint-Graal New-Yorkais du "rire angoissé" me permet accessible sans pose. Une déclaration d'amour devant un oncle qui part en sucette parce que tout le monde est ivre, alors que le héros se roule par terre en pleurant, un repas de famille où un type jovial essaie en vain d'expliquer qu'il est dépressif ("toi, dépressif ? T'as l'air très bien ?" tout le monde rit).
Pas de prétention, mis à part l'envie de (se) raconter des histoires, symbolisée par ce procédé tout simple qui englobe le film : les héros du film se racontent chaque épisode, plusieurs années après, autour d'un verre ; mais de ce récit inaugural, de ce présent déclencheur, on ne verra que des photos en noir&blanc, et la voix off des personnages qui font des petits commentaires et se marrent. C'est le présent qui est transformé en séance diapo, et le passé est un film. Le récit filmique devient la seule réalité digne d'être représentée : ce qu'on raconte = ce qu'on filme.
D'où un côté film au coin du feu, film de tanière, intime, partagé, un petit cadeau au spectateur.
- Pieds nus sur les limaces (Berthaud) : j'avais une grosse attente pour le nouveau film de cette réalisatrice, film qui a d'ailleurs gagné la Quiinzaine. J'avais en effet beaucoup aimé Frankie, petit truc sorti inaperçu. Et je n'ai vraiment pas été déçu. Berthaud pousse ses réflexions sur le fameux "univers féminin", son rapport à l'enfance, la morbidité essentielle de l'univers féminin lorsqu'il est clos sur lui-même. Elle fait le pari de ne jamais le condamner non plus, et même de faire comme si elle l'approuvait, ne laissant qu'au kitsch d'un dernier plan le soin de faire savoir l'ambiguïté de son discours. Le film est long, peut être un peu trop, parce qu'il se répète (mais il a besoin de se répéter pour qu'on sente le parfum de la mort), mais il est drôle, il fourmille d'idées, etc. Faudrait qu'il sorte pour qu'on en reparle à tête reposée.
Et évidemment, Sagnier, dont je n'ai rien à foutre d'habitude, est extraordinaire. Elle s'est amochie avec brio, prouvant qu'elle est peut être meilleure actrice une fois laide (ah ah la langue de pute, Charly, ah ah).
Ah, merde, j'ai oublié de vous parler du Apichatpong, non ? ah ah ça viendra. |
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Pipi dans le coma profond
Inscrit le: 11 Mar 2010 Messages: 829
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Posté le: Lun Mai 31, 2010 17:23 Sujet du message: |
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Tu craques pour "Udaan" ! |
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Kaherk
Inscrit le: 03 Mai 2010 Messages: 15
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Posté le: Mer Juin 02, 2010 10:05 Sujet du message: |
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NOn, non, pas du tout, en voyant "My Name is Khan" hier soir, qui était drôle et frais, sans être un immense film de cinéma, je voyais la différence entre un grand film indien et une bonne superproduction. J'avais peur que mon amour pour "Udaan" soit lié à une affection un peu bête pour le cinéma indien, un truc un peu ethnico-coupable, mais pas du tout : Udaan est un grand film. |
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Pipi dans le coma profond
Inscrit le: 11 Mar 2010 Messages: 829
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Posté le: Mer Juin 02, 2010 10:18 Sujet du message: |
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Kaherk a écrit: | NOn, non, pas du tout, en voyant "My Name is Khan" hier soir, qui était drôle et frais, sans être un immense film de cinéma, je voyais la différence entre un grand film indien et une bonne superproduction. J'avais peur que mon amour pour "Udaan" soit lié à une affection un peu bête pour le cinéma indien, un truc un peu ethnico-coupable, mais pas du tout : Udaan est un grand film. |
Okay....
J'ai trouvé le film interminable, et le père franchement lourdaud. |
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