French cinema

valzeur · Posté le: Mer Oct 17, 2018 18:34 Sujet du message:

Précision, HK, je ne trouve pas le film débile, mais il aurait pu se passer de certains dialogues (notamment le très long entre les deux blacks qui causent sodomie en ricanant sous drogue). Idem pour le premier plan hyper-volontariste ("lis mes références, c'est ce que j'aime tu vois, t'en penses quoi ?")
Marrant, j'aime bien la citation de Possession, film que je déteste pourtant, y compris sa scène-culte avec Adjani...

Non, j'avais zappé que ça se passait il y a 20 ans (ce qui explique peut-être les choix musicaux).
Belle idée de choisir l'instrumental de Angie, morceau pratiquement insupportable avec la voix de Jagger, et ici complètement émouvant.

Bon, sinon, comme toi, je déteste les cartons, son pêché mignon pour le coup débiloïde !!

Hello--Kitty · Posté le: Mer Oct 17, 2018 19:27 Sujet du message:

valzeur · Posté le: Mer Oct 17, 2018 23:26 Sujet du message:

Tu as raison, Kitty, j'avais complètement oublié le premier plan avec la fille dans la neige avant le pseudo-générique et qui pourrait venir de n'importe quoi (le sang dans la neige, c'est tellement graphique...).

J'oublie mon goût pour la résolution qui referme parfaitement le film en rappelant la phrase la plus marquante entendue dans les castings, ce qui permet de redoubler l'idée de contamination et de double mauvais.

C'est quand même un bon film Smile

Hello--Kitty · Posté le: Mar Oct 30, 2018 20:46 Sujet du message:

Sibyl, le prochain film de Justine Triet :

Baldanders · Posté le: Mer Oct 31, 2018 20:43 Sujet du message:

Hello--Kitty · Posté le: Jeu Nov 01, 2018 0:16 Sujet du message:

Hello--Kitty · Posté le: Sam Nov 03, 2018 2:03 Sujet du message:

Des réticences sur En liberté ! ? Cool

Un mot sur Sophia Antipolis, que je n'ai pas vu (et que je pourrais bien louper) ?

valzeur · Posté le: Sam Nov 03, 2018 19:02 Sujet du message:

Je sors de Sophia Antipolis. J'essaie de faire le point avec moi-même et je reviens... (à priori, je n'en pense pas beaucoup de bien).

valzeur · Posté le: Dim Nov 04, 2018 1:28 Sujet du message:

L'idée de structure du film est plus intéressante que le film lui-même ; le tout n'est pas supérieur aux parties, car presque toutes sont pauvres ; il n'y pratiquement pas de mise en scène, mais des mises en situation plutôt, avec quelques effets de montage. Les scènes avec les enjeux dramatiques les plus forts sont totalement ratées (Vernier n'est pas un directeur d'acteurs, et dès qu'il se repose sur eux, c'est la cata).
Sous couvert de portrait de ville, c'est en creux un portrait de très jeune femme dont on apprend le destin tragique à la fin (qui raccorde - subtilité - avec le premier plan). Vernier aime filmer les jolies femmes, et il en a un peu honte ; la froideur qui est sa marque est peut-être une façon de tirer ce goût vers une pseudo-tempérance.
Le film rappelle beaucoup Les Bruits de Recife, en encore moins réussi (même s'il est beaucoup plus "fermé" que le film de Kleber Mendonça Filho). Et puis bien sûr, il y a Rohmer, figure tutélaire de Sophia Antipolis, cité à plusieurs reprises (Le Rayon vert, le Conte d'hiver,..). Malheureusement, Vernier fait pâle figure à côté, aucune de ses actrices ne vibre comme Marie Rivière, et il n'est mû par aucune morale discernable. Son regard sur l'époque est glacé, utilitaire et n'atteint même pas la déploration dans sa partie finale (malgré la présence d'un double attristé de l'héroïne manquante et une voix-off plus que maladroite). Pour tout dire, Sophia Antipolis fleure un peu la pose comme l'horrible Mercuriales, mais en quand même mieux ; il fait illusion 30 minutes, grâce notamment à un beau personnage de veuve philippine que le film abandonne sans autre forme de procès. Les effets de réel que Vernier cultive sont très malvenus, et notamment une scène plus que douteuse avec un très grand brûlé dans son propre rôle. On peut aussi citer un interminable entrainement de self-defense qui n'est là que pour gêner le spectateur, tant les instructeurs semblent humilier les stagiaires (simulations ultra-réalistes de viol et d'agression raciste). Dernier point : l'image est vraiment laide, et les deux effets spéciaux évoquant une putative apocalypse sont au mieux malencontreux.
Bref, bof...

Hello--Kitty · Posté le: Dim Nov 04, 2018 12:01 Sujet du message:

Merci. Etrangement, ce que tu dis me donne envie de le voir (à part l'image laide et les effets spéciaux). J'espère qu'il va tenir l'affiche une dizaine de jours.

Baldanders · Posté le: Dim Nov 04, 2018 14:50 Sujet du message:

valzeur a tout dit, et remarquablement ! J'ajoute (pour essayer de t'ôter l'envie d'y aller, Kitty) qu'on s'emmerde ferme devant ce film clinique, tant les personnages y sont mous, et la manière de les filmer vague et paresseuse.

valzeur · Posté le: Dim Nov 04, 2018 14:53 Sujet du message:

Sophia Antipolis aurait pu être un bon film, mais l'ambition chauffée au feu de l'amateurisme ne produit au final qu'un échec péteux.

valzeur · Posté le: Lun Nov 05, 2018 18:06 Sujet du message:

Vu En liberté, bof... Je trouve que ça ne marche pas, malgré tous les efforts de Salvadori ; j'ai réussi à m'endormir et à rater une séquence entière (celle du parc d'attractions, je crois). La facture du film me paraît trop télévisuelle, le faux rythme (rapide - mou - rapide) est vite fatigant et son écriture assez problématique (le personnage de Marmaï notamment, qui a l'air trop gentil pour son prétendu côté fauve). Restent les acteurs, tous supérieurs à ce qu'on leur fait jouer (notamment Damien Bonnard).

Hello--Kitty · Posté le: Ven Nov 09, 2018 15:52 Sujet du message:

Hello--Kitty · Posté le: Ven Nov 09, 2018 18:29 Sujet du message:

L'info qui m'avait échappé il y a 6 mois : Yvan Attal adapte Mon chien Stupide. D'après ce que je comprends, c'est lui qui joue (évidemment, il ne pouvait pas laisser passer ça), avec Charlotte Gainsbourg. Il a été question un moment que leurs propres enfants soient de la partie. L'Amour flou reloaded.