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Baldanders
dans le coma profond


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MessagePosté le: Ven Mai 18, 2018 17:30    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Après La Loi du marché (2015), En guerre enfonce le clou d'un auteur tête de pioche : le full frontal du rapport de classe est une nouvelle fois l'objet contrarié d'une commisération aussi problématique que n'importe quelle charité. Les deux films insistent en effet à coincer des figures populaires dans la tenaille d'une brutalisation péniblement redoublée, à la fois par le scénario voulant rendre gorge à la déraison économique (hier le chômage suivi du déclassement professionnel et de la délation qu'elle autorise, aujourd'hui la délocalisation d'une usine de sous-traitance et la bataille ouvrière pour conserver sur place le site), mais aussi par une interprétation élective distinguant parmi les pairs de galère le premier d'entre les pairs, le plus digne de figuration, le plus méritant dans l'ordre honorifique de la représentation. Ce qui devait alors être sévèrement critiqué d'un côté de l'écran (la violence économique et ses conséquences sociales, individuelles et collectives) se voit encore une fois contradictoirement reproduit de l'autre côté de la barre de la représentation (la vedette domine à l'image et en récit sur le reste de la distribution composée d'acteurs non professionnels). Et le réalisateur après tant de labeurs dans le mijoté-réchauffé de boire la tasse de l'eau du social.


La suite là : https://nouvellesdufront.jimdo.com/cin%C3%A9matographique-1/autres-textes-de-cin%C3%A9ma-de-111-%C3%A0-120/en-guerre-contre-le-patronage/
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valzeur
dans le coma profond


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MessagePosté le: Ven Mai 18, 2018 17:42    Sujet du message: Répondre en citant

C'est tout à fait ça !
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Baldanders
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mar Aoû 14, 2018 13:27    Sujet du message: Répondre en citant

"Cette vanité est astucieuse à rendre vaine toute vérité pour retourner ensuite à elle-même ; elle se rassasie de son propre entendement, lequel, en dissolvant toutes les pensées au lieu de leur trouver un sens, sait seulement retourner au moi dans son aridité. Mais cette vanité est une satisfaction qui devra être abandonnée à elle-même ; car elle fuit l'universel et ne recherche que son être-pour-soi."

Hegel, Phénoménologie de l'esprit
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Baldanders
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mer Sep 19, 2018 15:49    Sujet du message: Répondre en citant

Tout ce que Mouret rajoute au texte de Diderot, ou qu'il corrige, affaiblit le film.
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Baldanders
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mer Jan 30, 2019 16:14    Sujet du message: Répondre en citant

Aurélien Bellanger a écrit:
Rien ne m’est plus pénible, je ne sais pas pourquoi, de La servante écarlate à Black Mirror, de Westworld à Bienvenue à Gattaca que les œuvres dystopiques, et encore plus depuis que celles-ci sont devenues le Grand Genre, l’opéra contemporain, le miroir officiel de l’époque. Les deux choses authentiquement pénibles, en fait, du monde d’aujourd’hui me semblent être les tweets de Donald Trump, ce grand fatras mental étalé au grand jour mais miraculeusement concentré, par les parois concaves du bureau ovale, sur les écrans gras de tous les smartphones du monde, et ces mises en scène hiératiques d’un monde post-apocalyptique, à la réalisation plus sérieuse, plus abominablement sérieuse encore que tout ce qu’il y sera infligé, comme supplices raffinés et dialectiques, à leurs protagonistes. Pour le dire autrement, ce n’est pas la description d’un société inégalitaire sexiste qui m’a été le plus pénible dans La servante écarlate, c’est l’insoutenable symétrie de l’image, le sérieux nazi de la démonstration visuelle.

Cela me rappelait aussi autre chose : ces horribles dissertations qu’on m’obligeait à rendre autrefois, sur les sujets les plus platement démocratiques : l’exercice de la liberté ne suppose-t-il aucune limite ? L’égalité doit-elle tendre à l’abolition de toutes les différences ? C’était bien ça, oui, je n’étais pas en train de regarder une série, mais un corrigé filmé du bac. Il y avait dans tout cela autant d’art et de génie que dans les pénibles recueils d’exercices corrigés de mes anciens Annabac.

La science-fiction, ce genre si sympathique, était en train de se résorber, à travers le triomphe contemporain de la dystopie, dans quelque chose d’à peu près aussi intéressant qu’un cours de culture générale dans une prépa Sciences po, qu’un discours de Macron sur la citoyenneté, que l’édito d’un hebdomadaire sur la montée des périls et les dangers des réseaux sociaux.

C’était peut-être inévitable : le vice était là, sans doute, depuis le début : qu’est ce que Le Prince sinon la bible d’un personnage particulièrement puissant de Game of Thrones, qu’est ce que De la démocratie en Amérique, sinon une adaptation hollywoodienne de la série d'anticipation anglaise Black Mirror ? Qu’est-ce-que Westworld, sinon une relecture, fluo à la main, du cycle de Fondation d’Asimov ? Je ne crois pas qu’il puisse rien exister de plus pénible, de plus appuyé : c’est David corrigé par Ingres corrigé par Gérôme corrigé par Bouguereau : a t-on jamais vu spectacle plus pompier ?

Le drame, je crois, c’est qu’on est passés en 20 ans, et sans s’en rendre vraiment compte, de l’âge d’or des séries à l’un des pires académismes qu’on ait jamais vu.

Mais passe encore, à la limite, que le décors d’House of Cards soit spectaculairement symétrique, qu’il y ait plus de plongées dans une scène de La servante écarlate que dans toute l’oeuvre d’Orson Welles, que la caméra décrivent plus d’élégantes arabesques dans les dix premières minutes de la moindre des séries Netflix que dans toute l’oeuvre d'Hitchcock, que les décors fleuris des jardins de Westeros me rappellent, secrètement, le Vésinet de carton pâte de la sitcom Maguy.

Non, ce qui est vraiment insupportable c’est que tout cela prétende en plus représenter une critique intelligente, pertinente et constructive — une sorte d’art engagé.

Je crois comprendre, devant n’importe quelle dystopie contemporaine, ce que peut ressentir un électeur de Trump en lisant un éditorial du New York Times : mais quelle condescendance, quelle prétention, quelle affectation. Si c’est cela, être démocrate, alors plutôt mourir.

Cela me rappelle ce petit fragment de la frise du Parthénon qu’on peut voir au Louvre, une sorte de procession de tuniques plissées. C’est plastiquement plutôt réussi, c’est peut-être même une oeuvre de Phidias. Mais d’en inférer l’existence d’un société libre et démocratique tout autour, je jure que c’est impossible. L’atticisme, malgré son éminente valeur esthétique, semble désigner une sorte d’impasse politique majeur : qui voudrait vivre comme cela ?

Il le faudrait pourtant : c’est ce à quoi nous invitent les scénaristes de ces affreux spectacles, de ces opéras luxueux et hiératiques, il faudrait que nous devenions des sortes de citoyens idéaux, des électeurs partis voter en toge, comme aux panathénées, pour le juste et le beau.

Mais le drame, c’est qu’il y a plus de vie dans un seul tweet de Trump que dans une saison entière de n’importe laquelle de ces séries qui prétendent nous ré-enseigner, par le spectacle cathartique du pire, nos vertus civiques oubliées.

Et c’est peut-être ce qu’on retiendra de notre époque : alors que la situation politique, tendue, demeurait indécise, l’art de ces années troubles avaient clairement fait le choix, avec une ironie sans doute d’aussi mauvais goût que contre-productive, du totalitarisme.
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Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
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MessagePosté le: Jeu Jan 31, 2019 0:00    Sujet du message: Répondre en citant

C’est très juste. Qui est-ce et où écrit-il ?
_________________
"Si je m'en sors bien, je serai peut-être vendeur aux 3 Suisses."
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valzeur
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MessagePosté le: Jeu Jan 31, 2019 0:26    Sujet du message: Répondre en citant

C'est un romancier post-Houellebecquien (je ne l'ai jamais lu mais j'en pense du mal Smile)).
Il a par ailleurs une chronique dans la matinale de France Culture à 8h50-55.
Celle-ci est clairement l'une de ses meilleures. D'autres sont parfaitement insupportables, tout comme son petit ton et ce "moi... moi..." toujours en embuscade.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 18:22    Sujet du message: Répondre en citant

Je suppose que ce texte / statut a pas mal circulé :

Jean-Bastiste Thoret a écrit:
Contrairement à ce qui s’écrit/dit ça et là, l’histoire de Tenet est extrêmement simple, voire simpliste : afin d’éviter une troisième guerre mondiale, un agent secret se lance sur les traces d’un méchant russe qui détient quelque chose comme du plutonium. Puis il tombe amoureux de la femme de ce dernier. Ensemble, et avec quelques personnages d’appoint, ils parcourt le monde afin d’éviter que le désastre se produise. C’est maigre mais c’est tout.

Côté acteurs, le bad guy est joué par Kenneth Brannagh (qui reprend le rôle qu’il tenait dans The Ryan Initiative), sa femme, par la surprenante Elizabeth Debicki (même chose : c’est Thandie Newton dans M :I 2) et le héros sans nom, par John David Washington, un acteur tout frais qui prouve que le charisme n’est pas génétique. Côté décors, l’escapisme frénétique du film empêche qu’on en explore vraiment aucun.

C’est donc une Jamesbonderie catastrophe de plus comme Hollywood en a produit et en produit encore des palanquées, en réalité plus proche de la série ultra B (moins la modestie et le charme) que de ce blockbuster d’auteur qui, paraît-il, va sauver le cinéma. D’ailleurs, au bout de 2h40, on est plus sûr de vouloir le sauver. Le scénario, lui, travaille naturellement en sens inverse de son histoire chétive. Il s’agit de faire croire que le film est beaucoup plus intelligent qu’il n’y paraît en agitant partout des chiffons couteux qui, c’est le but, feront oublier qu'au fond du chapeau, pas la moindre trace de lapin. Nolan et son scénariste, le même Nolan, brouillent donc les cartes à partir d’un principe tout bête : tout ce qui est simple est, en réalité, très compliqué. Et l’inverse : c’est ce qui déclenchera la fièvre herméneutique de certains spectateurs convaincus que la souris , si on l'autopsie en détails, était finalement un bœuf. Le fameux syndrome de la toupie. Il faut donc remplir, ou masquer le néant à la manière de ces fumigènes qui, dans les films de SF cheap des années 50 et 60, recouvraient d’un aura mystérieuse des rochers et des bestioles en carton pâte. Il faut étirer les séquences dans tous les sens, les montrer deux fois (même les plus mauvaises : l’interminable baston entre le héros et son double casqué dans les couloirs d’un hangar) et disséminer partout des petites graines à picorer (le carreau brisé d’un rétroviseur !) qui feront la joie des geeks et des pigeons. Stratégie que Nolan avait déjà mise en œuvre dans Inception : quand un film ne pense rien, il faut produire l’illusion qu’il réfléchit à tout. Comment faire : noyer cette toute petite histoire dans un jargon scientifique très sérieux, faire débiter aux acteurs, qui n’ont rien d’autre à jouer, des dialogues hallucinants avec un sérieux papal, emberlificoter le tout de paradoxes temporels et de petits casse-têtes logiques dignes de ceux qu’on trouve au rayon ado de chez Nature et Découvertes (si ça existe encore).

Tout cela ne rend pas le film moins accessible, bien au contraire, mais l’ouvre sur une indifférence qui, pour le coup, nous laisse le temps de réfléchir à ce qu’on voit vraiment. Car si Nolan semble s’amuser beaucoup en compagnie de ses jouets, pour nous, il n’accomplit rien. Même musculeux, son pachyderme reste un gringalet bêta. L’opération d’enfumage se retourne même contre le film, à mesure que celui-ci avance, tant Nolan s’avère incapable d’articuler ses petits dispositifs scientifiques à une vision d’ensemble, à des affects, ou à des personnages réduits ici à des automates bien sapés. Comme pour les enfants, le monde de Tenet s’arrête aux limites du petit terrain de jeu de son auteur. Après tout, les histoires simples n’ont jamais empêché les bons films, pas plus que le jeu sur le temps – sur un thème similaire, Déjà Vu de Tony Scott (que Nolan a dû étudier attentivement) et le formidable Danger planète inconnue de Robert Parrish (1968) écrasent Tenet. Encore faut-il avoir quelque chose à dire, une émotion à faire ressentir, éventuellement une idée. Ne jouons pas les naïfs : Nolan reste tel qu’en lui-même. Le film va vite mais est interminable. Et c’est son paradoxe le plus savoureux : il joue sur et avec le temps mais ne sait pas le prendre (ce qui aurait pu être un beau sujet). Il l’expédie. Tout est déjà là, défile, rien n’existe vraiment.

Mais là où le film surprend, et déçoit peut-être le plus, c’est dans son incapacité de faire tenir des séquences toutes simples (les conversations découpées à la truelle : une réplique/un plan), de mettre un décor en espace, de fabriquer une séquence d’action solide - le film prouve, encore une fois, combien le cinéma d’action est un genre exigeant qui requiert de l’inventivité et de la précision. Imaginons seulement la séquence de l’autoroute réalisé par Mc Tiernan, J. Cameron, les Washowski ou G. Miller. Nolan n’avait sans doute, dans son énorme besace, qu’un seul truc qu’il utilise ad nauseam : montrer l’effet avant la cause, filmer une balle qui retourne dans son canon, une voiture qui se remet à l’endroit, un immeuble qui se reconstitue, etc…. C’est pauvre mais why not ? Or même ce petit dispositif ne fonctionne pas. Même pas le plaisir de l’œil. Pourquoi ? Hypothèse : le principe du suspense, sur lequel le film est malgré tout fondé, repose précisément sur la jouissance de l’attente anxieuse d’un effet dont on connaît la cause. Or en inversant la cause et l’effet, le film désactive le mécanisme même à partir duquel il veut avancer. À réfléchir peut-être du côté du burlesque.
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Baldanders
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MessagePosté le: Jeu Sep 17, 2020 18:57    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Je suppose que ce texte / statut a pas mal circulé


Perso je ne l'avais pas lu. Comment ça va, toi ? Enculture t'a manqué soudain ?
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mar Sep 22, 2020 12:53    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai soudain un peu de temps pour la première fois depuis très longtemps. Mais surtout, je suis passé voir ici si ça parlait d'Énorme (que j'ai beaucoup aimé) vu que la réalisatrice était une de nos marottes si je me souviens bien.

J'ai vu que quelqu'un avait changé toutes les images des topics ?
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Baldanders
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MessagePosté le: Mar Sep 22, 2020 13:43    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
J'ai soudain un peu de temps pour la première fois depuis très longtemps. Mais surtout, je suis passé voir ici si ça parlait d'Énorme (que j'ai beaucoup aimé) vu que la réalisatrice était une de nos marottes si je me souviens bien.


On n'écrit plus rien ici, tout le monde est parti sur Facebook... Sad
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mer Sep 30, 2020 13:00    Sujet du message: Répondre en citant

Ça n'a pas l'air beaucoup plus actif sur Fdc mais j'ai du mal à croire que ce soit Facebook qui accapare les gens.
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Baldanders
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MessagePosté le: Mer Sep 30, 2020 18:37    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Ça n'a pas l'air beaucoup plus actif sur Fdc mais j'ai du mal à croire que ce soit Facebook qui accapare les gens.


Facebook, twitter, les films, les enfants... Et puis on n'était pratiquement plus que trois à poster ici : valzeur, toi et moi ! Ça pouvait difficilement durer...
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