enculture Index du Forum
 FAQFAQ   RechercherRechercher   MembresMembres   GroupesGroupes   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

un golio parle des séries TV

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    enculture Index du Forum -> Télévision
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 1968

MessagePosté le: Jeu Avr 22, 2010 0:56    Sujet du message: un golio parle des séries TV Répondre en citant

http://television.telerama.fr/television/en-france-on-apprend-le-style-pas-a-raconter-des-histoires,55102.php

Citation:
En France, les obstacles sont aussi d'ordre culturel et esthétique. On oublie notamment que la télévision, c'est de la « radio filmée » pour reprendre l'expression d'Orson Welles, qu'à la différence du cinéma l'image y est secondaire, qu'elle fonctionne avec le son, que la parole est primordiale. C'est elle qui organise la perception du téléspectateur. Or nous sommes imbibés de cinéphilie, c'est notre spécialité : à l'origine, la plupart des grands critiques et théoriciens sont français. Nos séries sont ainsi écrites comme des films de cinéma : elles ne sont pas faites spécifiquement pour la télévision, elles négligent son langage propre. Et les acheteurs étrangers le voient tout de suite.


Terrifiante interview de Vincent Colonna au sujet des séries TV. Avoir à ce point compris les choses à l'envers, c'est terrifiant, n'avoir à ce point pas vu que c'est complètement le contraire, qu'il n'y a pas une once de cinéma, que ce n'est que du texte, que de la radio, justement, que c'est d'ailleurs une des prérogatives des commandes télévisuelles en France, que c'est bien là tout le drame, et que dans un épisode des Sopranos il y a souvent plus de cinéma que dans un mois de cinéma français, c'est juste consternant.

le reste de l'interview est à l'avenant, c'est de la critique de scénario pure, ça ne sert à rien.

m'étonne pas qu'il aime Dexter, tiens, ce con.

Citation:
l'image n'a pas la même qualité qu'au cinéma. Dans une salle de cinéma, l'écran est hypnotique, vous êtes aspiré, votre conscience est modifiée. Rien de tel avec la télévision, même si vous bénéficiez d'un grand écran. La télé, on ne la regarde que d'un œil, on est distrait, par le téléphone, la famille autour de soi. Si le programme n'accroche pas, très vite on zappe, on ne fait pas d'effort comme au théâtre ou au cinéma, où les œuvres peuvent se permettre de s'installer lentement. La télé est un média pauvre, ce qui n'empêche pas la série d'être un art. L'art de la répétition en particulier. Il doit compenser les médiocres conditions de sa réception : l'attention malaisée, on vient d'en parler, la prise en cours de route quand on a raté le début, l'arrivée de nouveaux publics à chaque épisode... Il faut sans cesse revenir sur les caractéristiques des personnages, sur les enjeux, les situations. Tout l'art est dans la résolution de ces contraintes qui peuvent être un formidable levier pour l'imagination et l'invention. Après tout, n'était-ce pas le cas du théâtre classique du XVIIe siècle ? A l'époque, le public était assis sur des bancs des deux côtés de la scène, sans cesse menacé de distraction. Le théâtre était aussi un art pauvre, aux possibilités réduites, contraint à la simplicité de ses fameuses trois unités. Et à la répétition, des enjeux, des caractères. On a vu ce que Molière a su en faire !


ça c'est des propos de connard, justement, je passe sur le mépris du public qui s'y trouve sous-jacent, mais en tout cas c'est précisément le discours des décideurs TV en France, c'est des paroles d'abruti, de mec qui croit que la "révolution" des séries TV s'est faite avec Lost ou Dexter, des trucs de gimmicks et de cynisme, des trucs de formule, alors que ce qui restera, c'est au contraire des trucs qui bousillent la formule, qui détournent l'idée que la télévision serait du flux, qui réinvestissent le seriel, le feuilletonnant pour ce qu'il apporte de profondeur et de proximité avec les personnages, je parle des Sopranos car je suis dans la saison 6, saison incroyable pour ceux qui l'ont vue, souvenez-vous son incipit invraisemblable hors du contexte de la série, où le moindre indice ne peut faire sens que pour qui a vu les épisodes d'avant, c'est une série où le moindre choix d'écriture mais aussi de mise en scène peut entrer en résonance avec ce qu'on sait des personnages, de la série, des non-dits, des considérations esthétiques. Est-ce qu'on sait par exemple, quand Paulie récupère le tableau, pourquoi Paulie est perturbé? Il est perturbé parce qu'il y a un travelling avant jusqu'au très gros plan, c'est tout ce qui le perturbe en somme, et quand bien des épisodes plus tard, une saison plus tard je crois, il est confronté à Tony rapport à ce tableau, déjà on n'y comprendrait rien si on n'avait pas vu l'épisode, car les enjeux ne sont à aucun moment rappelés, mais en outre on est comme Paulie : on sait que ce tableau est ultra-dérangeant, mais on ne saurait pas expliquer pourquoi, on se souvient juste de ce travelling avant. La mise en scène fait plusieurs fois mine de l'amorcer ce travelling, mais n'y vient jamais, car on est passé dans la focalisation de Tony, et que Tony ne voit pas ça, ce qu'il voit c'est le tableau en entier, le cheval, il est focalisé sur autre chose, il ne se rend même pas compte que son visage a été modifié, il s'en rendrait compte s'il regardait de plus près, il voit bien qu'un truc cloche, mais comme il ne fera jamais ce travelling avant, ni un zoom, il n'y parviendra pas. Souvenez-vous de ce dernier regard sur le tableau quand il le jette, on n'a pas le contrechamp de son regard, il hésite, il cherche un truc, ce serait le moment du contrechamp en plan rapproché et non.

(je pense aussi à l'émotion immense au fil des saisons à trouver un nouveau cadre sur la maison de Tony et Carmela, la saison qui démarre lorsqu'ils sont séparés, avec ces longs plans sur la maison vide, c'est à pleurer tellement c'est beau, et là il n'y a rien d'écrit, hormis "plans sur la maison vide" p-ê, dans le scénario, mais pour qu'on y soit tant chez soi, dans cette maison, c'est bien qu'on l'occupa)

bref, voilà ce qu'on n'a pas à la télévision française : de la mise en scène au service d'un scénario sensible. Et on n'a pas besoin de formules et de technique de scénario. On a besoin d'un peu de culture (ben oui, mine de rien, et l'idée n'est pas de rejoindre la croisade de Liam et Bob sur les citations dans les dialogues, ce n'est pas l'idée, mais simplement : les personnages des Sopranos sont cultivés, vivent dans leur monde, et les scénaristes aussi, et les réalisateurs aussi, on sent une culture du cinéma, de la littérature, de l'imagerie, de la vie simplement, on sent une envie d'être inscrit là-dedans, une réelle politique d'auteurs au pluriel, une intelligence commune au service d'un monstre fictionnel bluffant), on a besoin de corps, de présence des corps, de mise en scène des corps (pourquoi chaque micro-personnage croisé dans les Sopranos a-t-il un tel poids, une telle densité, un tel caractère à l'écran? ce n'est pas (que) de l'écriture, loin de là, c'est du plaisir de filmer un corps en le considérant dans l'espace)

Citation:
La série est un art de la fugue, l'art de travailler toujours le même motif, en le déclinant, en jouant sur de multiples variations. Ensuite, il faut que l'enjeu soit immédiatement perçu, que l'on sache, dès les premières minutes, quel est le nœud de l'action. Nombre de séries françaises ignorent cette règle, amènent lentement le problème, comme on le fait au cinéma. Ou, pire, le laissent deviner. C'est pourtant une troisième règle essentielle en matière de série : tout doit être explicite, ce qui ne veut pas dire qu'il faille renoncer à la sophistication.


là aussi c'est crétin, encore ce truc du gimmick, de la série à formule, au lieu de s'interroger sur la formule, pourquoi ne pas se demander pourquoi la télévision française n'a rien à raconter? Ce n'est pas la façon de le raconter qui y changera quoi que ce soit, le vent sera toujours du vent.

Citation:
En France, on n'a retenu qu'une partie des leçons américaines. On construit de minutieuses biographies, mais pas de véritables caractères. On les enferme dans leurs signalements : état civil, métier, situation familiale, sans leur donner une façon spécifique d'agir, une manière unique d'être, de désirer, de vouloir qui vont constituer autant de ressorts pour l'action. Ainsi, plus un personnage est contradictoire, plus il est intéressant. Regardez Molière une fois encore. Harpagon est avare, mais aussi amoureux. Il est tiraillé : une partie de lui-même veut tout garder, l'autre doit tout donner. Il est complexe, équivoque, imprévisible. De même le docteur House (de la série éponyme) est traversé par la passion de savoir, il jubile devant le mystère d'une maladie qu'il ne connaît pas. Mais la médecine moderne a besoin de matériel, d'équipes, il est contraint de travailler dans un hôpital - lui si misanthrope - avec de nombreux assistants, de respecter la hiérarchie... ce qu'il déteste.


enfin un truc juste! mais à quel prix? tu sens le mec qui croit qu'écrire c'est être un alchimiste, qu'il y a des formules mathématiques à appliquer, ce qui manque à la série française ce n'est pas du calcul, les annonceurs font le leur ; c'est de la sincérité.

du coup, quand il en vient à dire ça :

Citation:
En France, nous avons malheureusement un peu perdu cette tradition du récit. On la considère comme vieillotte, réservée aux enfants. Les histoires sont méprisées, enterrées. Depuis les années 1920, la logique, la linguistique, les formalismes sont devenus hégémoniques. Le phénomène a envahi les études littéraires, infusé la critique. Les émotions sont vilipendées, seul compte le style, l'enjeu de la langue, jusqu'à l'idéal du « livre sur rien », célébré par Flaubert. Cette utopie a évidemment eu son intérêt, elle a permis d'éclairer des territoires nouveaux en matière d'écriture. Au risque, malheureusement, d'en laisser d'autres en friche. Aujourd'hui, à la différence des Américains, nous connaissons mal les règles du récit dramatique, nos universités ne l'enseignent plus. En France, on apprend le style, pas à raconter des histoires.


je ne vois pas en quoi ce qu'il préconise y changera quelque chose, bien au contraire, lui-même réclame un style, qui serait un formatage par la formule, encore une fois, il voudrait qu'on apprenne la façon de raconter, plutôt qu'on s'interroge sur que raconter.
moi je l'ai vu de l'intérieur au CEEA, de la technique, de la théorie, on t'en file, on dessine des camemberts, etc, mais jamais on ne s'interroge sur ce que tu racontes, sur qui sont tes personnages, sur pourquoi il y a urgence, envie, nécessité, pour toi, à raconter ça. Je dis bien "pour toi", parce qu'il faut être égoïste quand on écrit une histoire, il faut raconter une histoire parce que c'est l'histoire qu'on a besoin de raconter, l'urgence est personnelle, intime, quand j'écris "urgence" je ne veux pas dire "vite, écrivons sur le Darfour, les petits enfants meurent", ce n'est bien sûr pas ça. C'est une urgence intime à livrer un récit qu'on porte.
Je lisais récemment le bouquin d'entretiens de Kyoshi Kurosawa, et il est très clair en le lisant que les histoires qu'il écrit doivent sortir, parce qu'elles doivent répondre à son besoin intime de montrer, de trouver les meilleurs moyens de montrer, la mécanique inéluctable de la mort, cette peur primale du passage de vie à trépas, qu'il dilate dans tous ses films parce qu'il a besoin de s'en délester, que c'est en lui tout le temps et qu'il faut qu'il le fasse. C'est la différence avec nos tâcherons du cinéma de genre en France, tant pis je m'éloigne du sujet, où il n'y a pas cette nécessité-là, pas la nécessité profonde, physique, sensible, morale et esthétique, de faire un film pour s'en délester, parce que ça brûle de faire ce film-là, précisément, mais parce qu'on veut uniquement cocher la case "j'ai fait un slasher/un survival/un polar, appelez-moi Craven/Hooper/Mann", il n'y a là aucune sincérité, aucune urgence, juste une posture, une façon de mettre les pieds dans des empreintes faites par d'autres uniquement parce que ça fait classe.

bref, je connaissais pas ce type, Vincent Colonna, je préfère son cousin Yvan, y m'énerve moins.


Dernière édition par Zahad le rouge le Jeu Avr 22, 2010 1:20; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 1968

MessagePosté le: Jeu Avr 22, 2010 1:16    Sujet du message: Répondre en citant

d'ailleurs, j'aimerais bien lire la citation in extenso, dans son contexte, de Welles, sur la "radio filmée", pas moyen de mettre la main dessus, qq'un sait?
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Carton
dans le coma profond


Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 1952

MessagePosté le: Jeu Avr 22, 2010 8:38    Sujet du message: Répondre en citant

Mais j'ai pas compris, à un moment il dit que Plus Belle la Vie et Sous le Soleil c'est du Flaubert, de la pure forme, et que c'est pour ça qu'en France on sait pas faire The Shield ?
C'est clair que les séries en France elles sont trop dans le style pur et dans le concept formel.

Je le tiens d'une source sûre, à la télé c'est principalement des crétins sans couilles. Les trucs de Colonna là ça me déprime complètement.
_________________
La Quadrature
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 1968

MessagePosté le: Jeu Avr 22, 2010 8:59    Sujet du message: Répondre en citant

le yougo' a écrit:
Mais j'ai pas compris, à un moment il dit que Plus Belle la Vie et Sous le Soleil c'est du Flaubert, de la pure forme, et que c'est pour ça qu'en France on sait pas faire The Shield ?


lol voilà oui Very Happy

le yougo' a écrit:
Je le tiens d'une source sûre, à la télé c'est principalement des crétins sans couilles. Les trucs de Colonna là ça me déprime complètement.


une source parallèle me l'a confirmé.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Tiny
dans le coma profond


Inscrit le: 08 Fév 2010
Messages: 2209
Localisation: Over the top

MessagePosté le: Jeu Avr 22, 2010 11:37    Sujet du message: Re: un golio parle des séries TV Répondre en citant

Zahad le rouge a écrit:
bref, voilà ce qu'on n'a pas à la télévision française : de la mise en scène au service d'un scénario sensible.

excellente analyse zahad et puisque je suis moi-même dans ma revision des sopranos en ce moment, cette phrase m'a fait pensé à l'épisode que j'ai revu hier soir (saison 2, épisode 1) qui replace dans une petite séquence musicale tous les enjeux du moment, à travers des scénettes du quotidien des personnages.

http://www.youtube.com/watch?v=QNeU711XXKg

cette ouverture est pour moi un vrai manifeste esthétique.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 1968

MessagePosté le: Jeu Avr 22, 2010 20:49    Sujet du message: Répondre en citant

il y a une séquence musicale de ouf dans ce genre au début de la 6, avec le fantôme d'adriana, j'en avais les larmes aux yeux
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pipi
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Mar 2010
Messages: 829

MessagePosté le: Ven Avr 23, 2010 10:23    Sujet du message: Répondre en citant

Olivier Assayas s'exprime sur le sujet :

"J’ai compris que j’avais la possibilité de faire quelque chose d’invraisemblable, en tout cas en France : un film de 5 heures et demi, avec énormément de personnages, de situations et de décors, sans vedettes, avec des acteurs qui auraient vraiment la nationalité de leurs personnages, parlant dans leur véritable langue. Soit une liberté que seuls les réalisateurs les plus cotés d’Hollywood peuvent obtenir lorsqu’ils sont en position d’imposer leurs conditions aux studios.

En France, c’est impossible. Aujourd’hui, ça me fait ricaner que des gens, parmi les professionnels du cinéma français, essaient d’empêcher la projection du film au Festival de Cannes en disant que c’est de la télévision et pas du cinéma. J’ai envie de leur dire : en effet ce n’est pas le cinéma formaté et asservi que vous faites. C’est une forme de cinéma que vous m’interdiriez de faire, et qui est infiniment plus cinématographique que les trois quarts des merdes que vous produisez. Jamais ca ne m’a traversé l’esprit de faire de la télé.

Pour moi, les films sont faits pour être montrés sur grand écran. Le paradoxe est qu’alors que ce film-là n’aurait jamais été financé par le cinéma tel qu’il fonctionne en France, à la télévision, qui est pourtant le lieu de la non liberté dramaturgique et esthétique, il existe des espaces de véritable liberté."
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 1968

MessagePosté le: Ven Avr 23, 2010 10:37    Sujet du message: Répondre en citant

je pense qu'ils ne veulent pas programmer parce que c'est un film d'assayas, donc c'est pas bon.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Noonos



Inscrit le: 30 Mar 2010
Messages: 105

MessagePosté le: Sam Avr 24, 2010 11:00    Sujet du message: Répondre en citant

Ce topic de grincheux me déprime.

Pour le coup, je gratte ma bestiole !

<=======
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 1968

MessagePosté le: Sam Avr 24, 2010 13:32    Sujet du message: Répondre en citant

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Zahad le rouge
dans le coma profond


Inscrit le: 11 Fév 2010
Messages: 1968

MessagePosté le: Sam Avr 24, 2010 14:14    Sujet du message: Répondre en citant

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    enculture Index du Forum -> Télévision Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB and iRn
Traduction par : phpBB-fr.com
Protected by Anti-Spam ACP