Indiana Jones est le Septua de la Décennie (James Mangold, 2023)

[Abyssin]

Tenté ce Mangold.
Heureusement que ça ne dure que 4H17 (dont 40 minutes de générique). Comme l'écrit Alain Finkielkraut, c'est la fête du slip niveau rigueur et c'est confus les 3 quarts du temps, au point qu'on a du mal à saisir ce qui se passe. C'est peut-être volontaire, pour montrer l'urgence qui envahit l'archéologue-aventurier, mais c'est brinquebalant à voir. Par contre, rien à redire sur le prix de la place : 5€ le matin. C'est ce qui sauve le film. Mais à vingt minutes de la fin, le grand n'importe quoi et la bouillie visuelle qu'est le film m'ont fatigué et j'ai failli me réveiller.
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Castorp, casse-toi!

[Qui-Gon Jinn]

Pour ma part je vérifie toujours la durée des films, bien évidemment pour savoir à quelle heure ça va finir, mais aussi pour savoir à quoi m'attendre. On n'appréhende pas un film de 4h17 comme un 6h10.

Après, ça joue à la marge dans ma décision de voir le film. Par exemple je serai peut-être allé voir INDIANA JONES EST LE SEPTUA DE LA DECENNIE malgré ton mauvais retour, mais sa courte durée a été la petite goutte de trop qui m'a freiné.

Ensuite pendant le film je m'efforce de ne pas m'endormir. Mais je prend note du moment où je commence à bâiller et là j'essaie de m'astreindre à me pincer le dessus de la main le plus fort possible toutes les 20 secondes. Des fois je me fixe un marqueur arbitraire avant de me pincer, du style "Au prochain changement de plan, je me pince".

Idem chez moi, où j'essaie de garder les yeux ouverts le plus longtemps possible devant les films mais j'aime bien, en général vers le début du film, piquer un roupillon (et des fois je fais inconsciemment un pari avec moi-même du style "Je parie que je m'endors dans la minute qui vient").

[Castorp]

Ce qui est ouf, c'est que Harrison Ford existe encore alors qu'il est mort depuis le début.