Les trois jours des cadors (Julien Guetta, 2023)

[Qui-Gon Jinn]

Je peux écrire cette critique. D'une part à cause de ma non-proximité amicale et intellectuelle avec Julien Guetta. D'autre part car je n'avais pas entendu parler du film. Enfin parce que Alain Finkielkraut n'a sûrement pas tout dit dans sa dernière émission.

Ce que je retiens avant tout, c'est le plaisir donné par mon plug anal. Évidemment je suis un vendu donc faut pas m'écouter, mais la jouissance vient du fait de juste le garder dans le fion pendant toute la séance. Bref, c'est du petit lait, surtout que le film m'a endormi direct.

A part ça quelques défauts où je pense que le réalisateur aurait dû s'auto-recadrer. Ça manque d'une exposition, d'un milieu et d'une fin. Mais y a pas de souci dès lors qu'on dort pendant l'heure et demie. Bref, il eut fallu sans doute davantage de trucs filmés, limite se servir de sa caméra et des acteurs.

Et sinon petit carton rouge sur la non-mention du droit à se faire rembourser la séance. Bref, en tant que réalisateur, Julien Guetta aurait dû faire la petite dédicace et rappeler l'existence des spectateurs plongés dans le sommeil.

Mais en tout cas ça reste super cool à mater, presque trop cool, impossible à juger. Mais on sent un ton finement dosé, c'est comique mais pas relou, sérieux mais fun... Beaucoup de plaisir face à cet objet unique.

[Abyssin]

Le film est très sympathique. Rouve que tu crois être le héros du film et qui crève de manière sale au bout de 20 minutes, la générosité des scène de cul qui sont à la fois bien crades et rigolotes, Qui-Gon Jinn qui s'endort, le cinéma qui me rembourse... C'est très fun car c'est vraiment pas avare en fun. Ca date de fin de 2022 et c'est typique de l'époque (je pense à Pacifrictions mais pas que) où on prend un concept très con qu'on traite avec sérieux tout en étant assez fun.