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Under the Silver Lake (David Robert Mitchell, 2018) & Burning (Lee Chang-dong, 2018)
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Trollope
dans le coma profond


Inscrit le: 04 Oct 2011
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MessagePosté le: Mer Aoû 29, 2018 13:14    Sujet du message: Répondre en citant

Tu évoques quelques pistes de réflexion au sujet d'UTSL qui pourraient le rendre intéressant, et c'est tout à ton honneur, non à celui du film. DRM a l'intuition que quelque chose se trame derrière le décorum classique du polar californien entre Chandler et K. Dick (mysticisme new age, usine à rêves, fossé social entre les puissants et les déçus et les perdants, toutes choses qui n'ont rien de nouveau mais il les réactualise à l'aune du millenial), la forme est presque "étourdissante" au début, Garfield est excellent, mais le manque d'incarnation, validé par un climax neuneu et bateau font que je suis resté à quai.
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Baldanders
dans le coma profond


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MessagePosté le: Jeu Aoû 30, 2018 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

Dites, c'est moi ou le forum de FDC est kaputt ?
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Ven Aoû 31, 2018 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
Dites, c'est moi ou le forum de FDC est kaputt ?

Ah c'est pour ça que je n'ai plus accès au site de notes !
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Hello--Kitty
dans le coma profond


Inscrit le: 03 Nov 2010
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MessagePosté le: Ven Aoû 31, 2018 17:11    Sujet du message: Répondre en citant

Qu'est-ce qu'on fait, on les accueille ici ?
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Baldanders
dans le coma profond


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Messages: 967

MessagePosté le: Ven Aoû 31, 2018 19:16    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Qu'est-ce qu'on fait, on les accueille ici ?


Eh eh ! Il ne restera bientôt plus qu'enculture, forum pourtant moribond depuis cinq ans...
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Trollope
dans le coma profond


Inscrit le: 04 Oct 2011
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MessagePosté le: Lun Sep 03, 2018 9:30    Sujet du message: Répondre en citant

Vu hier Burning de Lee Chang-Dong qui présente quelques ressemblances frappantes avec UTSL : héros solitaire tendance asociale, qui tombe amoureux d'une jeune fille jolie et paumée (un archétype bien différent, il est intéressant de le noter à l'ère du "women empowerment", de celui de la femme fatale du film noir des années 50 et qui a dû naître dans le courant des années 90) et se lance dans une quête obsessionnelle à sa poursuite - où la masturbation constitue un évident remède et où se livre en fond une critique de la société moderne et de la prédation incarnée par les riches (c'est ainsi que je l'interprète) et les glorieux, ceux que le héros nomme les "Gatsby".
Comme Sam, le héros aspire à une "vie plus significative" - je cite là la note d'intention d'UTSL - ce qui se manifeste notamment par son désir de de devenir écrivain. C'est un point commun avec Sam, dont l'amour pour le cinéma d'antan, le fait de vivre à Hollywood ainsi que les fréquentations témoignent probablement d'ambitions artistiques dans le milieu du cinéma, mais aussi une différence : Lee Chang- Dong, à travers la figure quasi désuète de l'écrivain, qui prend pour référence Faulkner dans le film, adopte un point de vue moins post-moderne, plus immédiat que celle de l'entertainer madré et versé dans la pop culture, dont Lynch pourrait être le modèle, qui hante UTSL. Le récit, pas très éloigné, se fait donc plus primitif, plus brut.
On suit le héros dans ses filatures, comme Sam, mais il conduit une vieille camionnette pourrie et non une berline de minet. Il semble d'extraction plus modeste et peut-être est-il "suffisamment intelligent pour travailler et bien gagner sa vie" sauf qu''il n'en a pas l'envie", comme Sam (je cite encore une fois la note d'intention d'UTSL) mais si les héros partagent un même air perpétuellement hébété, le héros de Burning est complètement dépourvu de malice contrairement à son alter ego américain, qui au fond se meut avec aisance dans le LA contemporain et ses inégalités de classe.

Alors est-ce que le film est bon malgré ce côté sincère qui l'avantage par rapport à UTSL ? Non. Je suis d'ailleurs surpris de voir l'unanimité critique qui l'entoure, et un peu dégoûté de voir les phrases absconses et pompeuses qui ont servi à en faire l'éloge :

Bande à part par Olivier Bombarda a écrit:
Et dans la perfection de sa mise en scène, ce n’est pas la moindre des qualités de "Burning" que de tacler sans cesse l’illusion du vide, prétexte aux images saisissantes de serres de plastique, dépouillées et en feu, où ne vibre plus que le souffle de la colère.


J'apprécie une bonne métaphore mais on ne voit pas de serres en feu dans le film.

Critikat.com par Thomas Choury a écrit:
Le vertige magistral de Burning donne des frissons : celui d’une œuvre qui fait dialoguer main dans la main créateur et créatures, un film comme coécrit par son auteur et son héros, partagé comme un feu sacré que se transmettrait l’artiste et son double, le cinéaste et son acteur, le romancier et son personnage pour redonner sens au monde et mettre à bas sa hiérarchie.


No comment. Ou plutôt, comment peut-on écrire de pareilles âneries ?


La Septième Obsession par Jérôme d’Estais a écrit:
Un pays tout en ébullition étouffée, menacé à chaque instant, de l’extérieur, de l’intérieur et dont le film de Lee Chang-dong prend subtilement le pouls tout autant qu’il projette des images dévorantes, d’une force rare et ravageuse, sur sa violente dualité et l’incendie qui couve sous ses serres.

"prend le pouls", ce cliché devrait être interdit.


Transfuge par François Bégaudeau a écrit:
"Burning", le nouveau chef-d’oeuvre de Lee Chang-dong ou le cinéma comme éloge du vide.


CinemaTeaser par Aurélien Allin a écrit:
Le génie de Lee Chang-dong est de parvenir à tirer autant de si peu, à étirer son film sans le distendre, à faire d’une histoire où "il ne se passe rien" un récit universel imprévisible.


Non pour les deux.


Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau a écrit:
Film d’attente au scénario impeccablement ciselé, "Burning" est aussi un grand film de forme et de chair. Il multiplie les points d’incandescence à l’intérieur du cadre, prophétie annonçant l’embrasement final, autant qu’il fixe l’érotisme qui se dégage de son actrice principale.


Va pour le film d'attente, comme UTSL, qui préfère laisser ses ou sa piste en suspens, mais le film finalement n'est pas si mystérieux. Il semble qu'on ait affaire à une banale histoire de serial killer. Le triangle amoureux n'était pas inintéressant pourtant mais Lee Chang-Dong n'en fait pratiquement rien au nom de cette facilité qui consiste à suggérer, ou plutôt à tâtonner dans le noir. Il faut que le mystère soit mystérieux, et pas que le film se contente d'être mutique.
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JM
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MessagePosté le: Lun Sep 03, 2018 10:28    Sujet du message: Répondre en citant

Le film de Lee Chang-Dong ne m'a pas emballé non plus, et je serais étonné de l'unanimité de la presse pour crier au chef d'oeuvre si je n'étais pas habitué désormais à ce genre d'emballement religieux derrière un auteur, ou de supercherie collective... [ça me rappelle un film brésilien que j'ai vu récemment et dont j'ai lu les résumés critiques sur allociné, qui a été encensé à coup de phrases totalement creuses mais dont visiblement les 3/4 des critiques n'ont absolument rien compris...]

Faut dire que les films précédents que j'ai vu de lui ne m'ont jamais convaincu. Je trouve ça trop lourd (le récit), trop "littéraire", avec des longueurs interminables où il se regarde filmer, et sans aucune idée de mise en scène vraiment intéressante (encore moins peut-être ds ce dernier film qui se contente d'un filmage qui fait vaguement tanguer la caméra, alors autant dire le b.a.ba du jeune cinéaste qui sait pas comment faire un film mais qui prétend vouloir devenir un "auteur" - lui a 64 ans). Regardez la scène où le garçon voit le rayon lumineux se découper sur le mur de la fille pendant qu'ils couchent ensemble, celle où la fille danse nue au coucher du soleil, comme ces scènes devraient être légères et comme elles restent lourdes et démonstratives, pleines d'intensionnalité (les deux scènes ayant déjà été racontée à l'oral, on est vraiment dans la redite illustrative). Je partage ton avis que le mystère est mou du genou, même l'arme du crime a été montrée dès le début du film et on peut deviner qu'à un moment donné un des couteaux va servir à percer le cynique à belle gueule qui roule en Porsche Cayenne.

Le rapport de classe entre les personnages est également très caricatural, et même s'il correspond peut-être à une certaine réalité, rien n'aide jamais à en saisir l'existence réelle (c'est pe là qu'est le plus grd mystère du film ?), au contraire on est grossièrement porté vers le naturalisme le plus basique (qui fait généralement hausser les épaules à nos critiques lorsqu'il provient d'un film français par exemple) : le jeune fils de paysan tue comme son père qui est un excité bourru qui ne sait pas se contrôler, le jeune nanti tue par passion aristocratique pour le crime qui n'est qu'un "jeu", au même titre que le travail resté mystérieux qu'il pratique et qui lui rapporte visiblement bcp d'argent (probablement un jeu de "chiffres" déshumanisé). Impossible d'échapper à son milieu à moins de tuer ou être tué.
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Trollope
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MessagePosté le: Lun Sep 03, 2018 11:25    Sujet du message: Répondre en citant

Je pourrais contresigner ton avis en tout point sauf peut-être sur le geste final. Je n'y ai pas vu un retour d'atavisme, même si le film est tout à fait capable de cette facilité scénaristique. Le père et le fils semblent partager une tendance asociale, que le fils combat tout du long en se choisissant cette position d'observateur (avant d'être écrivain), ce qui aurait pu être une piste intéressante. Mais il est vrai que c'est une facilité du naturalisme de tout résoudre en déterminismes et que c'est bien ce qui semble se passer à la fin.
A vrai dire, je n'ai pas été étonné de cet engouement critique, mais être blasé n'empêche pas d'être perpétuellement ahuri quant à la paresse intellectuelle de la majorité de la profession.

Le pire dans les critiques, c'est cette métaphore du feu qui revient car le film s'appelle Burning. Quelle lourdeur téléphonée...
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JM
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MessagePosté le: Lun Sep 03, 2018 14:35    Sujet du message: Répondre en citant

On voit qd même une serre qui brûle dans le rêve du garçon, il me semble.

Le film m'a évoqué le dernier Kechiche (pas encore vu UTSL). Je trouve que Kechiche s'en sort beaucoup mieux sur ces questions de partage de catégories sociales en nous montrant qu'il en tient compte, qu'il sait tout ça (au moins en terme sociologique en tout cas), mais à travers le jeune (son alter-ego probablement) qui navigue entre les différents pôles il arrive à éviter les partages trop tranchés, il y a du dialogue qui se noue, les représentations ne sont pas trop caricaturales (même si on a, à mon avis largement à tort - il faut voir les arguments de curé parfois évoqués pourtant par la frange se voulant la plus progressiste de la critique -, reproché au film de réduire le "peuple" à de la vulgarité et des attitudes sexistes).

La scène de danse pourrait être rapprochée de celle de "La graine et le mulet" d'ailleurs, mais là encore à l'avantage de la seconde parce que Rym prend un avantage avec sa danse et son corps sur les notables locaux, tandis que dans le premier film la danse africaine de la fille est juste là pour jouer comme loupe des relations sociales entre les personnages (relations que nous avions déjà comprises depuis un moment), le personnage est sacrifié, "brûlé", par le réalisateur : lui échappe aussi bien le regard indifférent et morne des riches porté sur elle que celui du garçon qui empli de pitié et de compassion, comme nous, comprend.
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valzeur
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MessagePosté le: Lun Sep 03, 2018 15:36    Sujet du message: Répondre en citant

Hello - plutôt d'accord avec votre avis sur Burning ; le retard dans la délivrance des information et l'élongation sans raison des scènes étant les deux principes cardinaux du scénario / de la mise en scène - le rapprochement avec Mektoub et UTSL est bien vu, il faut toutefois préciser qu'ici le héros n'a aucun charme, sa gaucherie est surlignée dès que possible - il y a une très légère ambiguïté sur le personnage du faux Gatsby qui donne une autre explication possible aux parcours des 3 personnages ; elle est esquissée dans l'unique scène très curieuse qui épouse son point de vue.
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Trollope
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MessagePosté le: Lun Sep 03, 2018 15:52    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois que n'est pas une serre mais le bûcher où il brûle les vêtements de sa mère après le départ de cette dernière, scène qui lui revient fréquemment en rêve, il explique juste avant.
A travers son héros, Burning est en effet moins dans la séduction (tout comme il l'est moins dans son tableau, même grossier, de la lutte des classes) que UTSL, où Garfield est quand même bien plus sympathique qu'on veut nous le faire croire, en dépit de ses accès de violence.
Je pense au passage que la gaucherie du personnage de Burning est censée signifier sinon son charme, du moins son innocence.
Garfield incarne une version moderne de la figure du trickster et sa quête est moins une quête de sens qu'une quête de plaisirs. Il est ainsi presque plus proche du personnage de Ben dans Burning que de l'écrivain.
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JM
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MessagePosté le: Mar Sep 04, 2018 2:30    Sujet du message: Répondre en citant

valzeur a écrit:
il y a une très légère ambiguïté sur le personnage du faux Gatsby qui donne une autre explication possible aux parcours des 3 personnages ; elle est esquissée dans l'unique scène très curieuse qui épouse son point de vue.


Tu parles de Burning ? Si oui, peux-tu préciser ?

Citation:
Je crois que n'est pas une serre mais le bûcher où il brûle les vêtements de sa mère


Il me semble qu'on voit uns structure de serre au milieu du feu mais bon je n'en mettrais pas ma main à couper. Ca irait bien avec la scène où il commence réellement à brûler le plastique d'une serre, dans un geste de fascination pour l'autre gars...

Il faudrait continuer le rapprochement de la scène de danse avec celle de la fin de "La graine et le mulet". Dans les deux cas il est question du manger. La danse africaine de la fille ds Burning est la "danse de la grande faim", celle où la faim est au stade d'une véritable nécessité. Elle se met donc à pratiquer cette danse dans un contexte apparemment complètement détaché de celui où elle a découvert cette danse. Le spectateur ne peut qu'observer, avec les spectateurs intérieurs à la scène, ce décalage qui la rend quoi qu'il en soit un peu ridicule (même si j'imagine bien que l'idée c'est de dire que cette "grande faim" n'est pas seulement une faim de nourriture mais aussi une faim plus existentielle). Au contraire, chez Kechiche, Rym tient les hôtes qui attendent pour manger à sa botte à travers sa danse du ventre, son corps fait ventre. Elle remplit quelque chose : générosité de Kechiche (qui n'est évidemment pas exempte de critique sociale non plus). Tandis que l'autre vide et se vide toujours plus, c'est bien juste une petite écervelée qui reproduit au cours d'un cocktail entre bourgeois matérialistes un folklore mal digéré sans doute aperçu lors d'un tour operator en Afrique. Dans une scène comme ça, on a l'impression que le cinéaste prend sa revanche sur son personnage parce que celui-ci a à un moment donné préféré suivre le type à la Porsche plutôt que l'autre : mesquinerie de Lee Chang-Dong.
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Trollope
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MessagePosté le: Mar Sep 04, 2018 10:12    Sujet du message: Répondre en citant

valzeur parle de la scène où l'on voit Ben maquiller une de ses conquêtes. Difficile d'en faire quelque chose mais je suis curieux de savoir comment il l'interprète.
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JM
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MessagePosté le: Mar Sep 04, 2018 11:12    Sujet du message: Répondre en citant

Trollope a écrit:
valzeur parle de la scène où l'on voit Ben maquiller une de ses conquêtes. Difficile d'en faire quelque chose mais je suis curieux de savoir comment il l'interprète.


OK, il s'agit de cette scène située quasiment à la fin du film. Pour ma part j'avais pensé à un moment que le type n'avait pas tué la fille mais qu'il l'avait fait "disparaître" en lui donnant un nouveau visage par le maquillage ou la chirurgie esthétique, en lui donnant une nouvelle vie, je sais pas si c'est à ça que pense valzeur. En tout cas il me semble que sa nouvelle copine ne peut pas être l'ancienne complètement grimée ou charcutée, méconnaissable, étant donné ses réactions (avec le chat notamment). Par ailleurs je ne vois pas bien ce qu'un changement d'identité apporterait à la détresse et au vide intérieurs du personnage.
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Trollope
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MessagePosté le: Mar Sep 04, 2018 11:39    Sujet du message: Répondre en citant

C'est carrément tirée par les cheveux donc je n'aurais jamais pensé à ce genre de choses.
La fille qu'on voit à la fin, et qu'on a déjà vue deux fois n'est clairement pas l'ancienne. Avant cette scène, on la voit deux fois, s'excusant à chaque fois d'être en retard, puis en parlant des chinois dans sa boutique (se mettant en scène, si c'est bien la même, avec son histoire de clients chinois un peu comme l'autre plus tôt dans le film avec sa danse africaine). A mon avis, les deux ont en commun d'être subjuguées et soumises par Ben, et d'être des éléments étrangers, car inférieurs, à son cercle social.
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