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L'Atelier (Laurent Cantet, 2017)
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JM
dans le coma profond


Inscrit le: 10 Nov 2011
Messages: 129

MessagePosté le: Mer Oct 18, 2017 2:20    Sujet du message: Répondre en citant

Baldanders a écrit:
Trollope a écrit:
C'est précisément ce que reproche JM à Baldanders, de s'en tenir à une grille (manichéenne) droite-gauche qui affadit la complexité des films.


Pas sûr du tout que JM ait voulu dire ça...


En effet, ça n'est pas exactement ce que je voulais dire. Loin de moi l'idée de reprocher à Baldanders ses lectures idéologiques de gauche, ça serait particulièrement malvenu de ma part.

Ce qui m'étonne c'est que cette "inquisition" idéologique est menée de façon violente contre un certain nombre de films et de cinéastes, mais que lorsqu'elle rencontre un spectateur qui revendique son goût pour un film de droite (étant entendu que tout le monde a déjà bien compris ici et depuis longtemps que l'éthos de valzeur est de droite) elle se contente par suivisme de lui taper sur l'épaule de manière rigolarde et potache.

C'est comme ça, par exemple, que l'autre jour la discussion sur le dernier Garrel est passée d'une critique féministe de son dernier film (critique de l'image réductrice de la femme) à une critique beaucoup plus rance et ringarde (critique victimiste de l'image de l'homme qui passe pour un imbécile auprès des femmes). On passe en gros de Butler à Houellebecq, et ça ne gêne personne... Depuis, valzeur nous gratifie d'ailleurs de ses "salut les hommes" qui me sautent au visage à chaque fois que je les lis. Bien-pensance, me répondra-t-il !
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Baldanders
dans le coma profond


Inscrit le: 23 Déc 2010
Messages: 967

MessagePosté le: Mer Oct 18, 2017 9:03    Sujet du message: Répondre en citant

JM a écrit:
Baldanders a écrit:
Trollope a écrit:
C'est précisément ce que reproche JM à Baldanders, de s'en tenir à une grille (manichéenne) droite-gauche qui affadit la complexité des films.


Pas sûr du tout que JM ait voulu dire ça...


En effet, ça n'est pas exactement ce que je voulais dire. Loin de moi l'idée de reprocher à Baldanders ses lectures idéologiques de gauche, ça serait particulièrement malvenu de ma part.

Ce qui m'étonne c'est que cette "inquisition" idéologique est menée de façon violente contre un certain nombre de films et de cinéastes, mais que lorsqu'elle rencontre un spectateur qui revendique son goût pour un film de droite (étant entendu que tout le monde a déjà bien compris ici et depuis longtemps que l'éthos de valzeur est de droite) elle se contente par suivisme de lui taper sur l'épaule de manière rigolarde et potache.

C'est comme ça, par exemple, que l'autre jour la discussion sur le dernier Garrel est passée d'une critique féministe de son dernier film (critique de l'image réductrice de la femme) à une critique beaucoup plus rance et ringarde (critique victimiste de l'image de l'homme qui passe pour un imbécile auprès des femmes). On passe en gros de Butler à Houellebecq, et ça ne gêne personne... Depuis, valzeur nous gratifie d'ailleurs de ses "salut les hommes" qui me sautent au visage à chaque fois que je les lis. Bien-pensance, me répondra-t-il !


Est-ce qu'il faut forcément être « de gauche » pour trouver les films de Garrel ou Desplechin misogynes ? Et alors pourquoi les Cahiers du Cinéma ou les Inrocks, la crème de la gauche culturelle, n'en disent jamais rien ?

Prenons Problemos, critique du bourgeois beauf connecté, film « de gauche », en tout cas réalisé par un type culturellement « de gauche », féministe et tout ce que tu veux. Eh bien Le Sens de la fête est beaucoup plus réussi à tous les niveaux de la mise en scène, et infiniment moins méprisant vis-à-vis de ses personnages. Qu'en déduire ?
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valzeur
dans le coma profond


Inscrit le: 30 Aoû 2015
Messages: 235

MessagePosté le: Mer Oct 18, 2017 12:38    Sujet du message: Répondre en citant

JM a écrit:
Baldanders a écrit:
Trollope a écrit:
C'est précisément ce que reproche JM à Baldanders, de s'en tenir à une grille (manichéenne) droite-gauche qui affadit la complexité des films.


Pas sûr du tout que JM ait voulu dire ça...


En effet, ça n'est pas exactement ce que je voulais dire. Loin de moi l'idée de reprocher à Baldanders ses lectures idéologiques de gauche, ça serait particulièrement malvenu de ma part.

Ce qui m'étonne c'est que cette "inquisition" idéologique est menée de façon violente contre un certain nombre de films et de cinéastes, mais que lorsqu'elle rencontre un spectateur qui revendique son goût pour un film de droite (étant entendu que tout le monde a déjà bien compris ici et depuis longtemps que l'éthos de valzeur est de droite) elle se contente par suivisme de lui taper sur l'épaule de manière rigolarde et potache.

C'est comme ça, par exemple, que l'autre jour la discussion sur le dernier Garrel est passée d'une critique féministe de son dernier film (critique de l'image réductrice de la femme) à une critique beaucoup plus rance et ringarde (critique victimiste de l'image de l'homme qui passe pour un imbécile auprès des femmes). On passe en gros de Butler à Houellebecq, et ça ne gêne personne... Depuis, valzeur nous gratifie d'ailleurs de ses "salut les hommes" qui me sautent au visage à chaque fois que je les lis. Bien-pensance, me répondra-t-il !


Mon "ethos" n'est pas de droite, JM, mais la gauche pleurarde que tu représentes ne me donne guère envie que de lui chier dessus (je suis michéo-murayien, si tu veux savoir).

"Salut les Hommes" renvoie à Baldanders et Hello Kitty, les principaux contributeurs (je t'oublie et c'est mal, d'autant que tu t'appelles peut-être Maryvonne).

Un film "féministe" à te recommander (je l'ai vu hier) : Numéro une. Tous les personnages féminins sont beaux et nobles ; tous les personnages masculins sont vils, sexistes et - au mieux - pleutres. Toutes les scènes, tous les dialogues, toutes les situations renvoient d'une façon ou d'une autre à cette domination masculine insupportable et généralisée. Une scène - la plus conne de toute - rien que pour toi, puisque tu le vaux bien :
Emmanuelle Devos, très haut cadre dirigeant dans une entreprise dont la vitrine est l'énergie propre, fait visiter une plateforme d'éoliennes à de puissants actionnaires chinois ; cette même Devos est pressentie par un think tank féministe pour devenir la premier chef d'entreprise du CAC 40 parce qu'elle a tout (la compétence, l'humain, etc. - sauf qu'une blessure d'enfance en fait une biche dans un monde de loups, mais elle est menée par des valeurs vraies, nobles, etc.). Donc revenons à cette plateforme où Devos éblouit les chinois par son contact facile et sa maîtrise de leur langue (pas au sens weinsteinien). Mauvais temps aidant, tout ce petit monde doit passer la nuit sur l'océan et la plate-forme. Devos se retrouve dans les cabines des femmes, et discute un peu avec les sous-fifres cuisinières, évoquant l'air de rien les rapports inter-sexes dans ce lieu clos.
Une cuisinière : bon, je vais me coucher, si je me lance sur ce sujet, on n'en a pas fini
Devos et une autre cuisinière se couchent dans leur cabine..
Pénombre, silence lourd...
Plan sur la couchette du haut, une parole jaillit dans la nuit, la cuisinière :
- Il faut que vous sachiez comment ils (NDLR : les hommes) appellent nos cabines : le parc à moules... (silence)
Plan sur la couchette du bas, Devos, le visage luisant dans la pénombre, voix blanche :
- moi, il y en a un qui passe son temps à vouloir me mettre sa bite dans la bouche, je ne sais même pas qui c'est (référence à la première scène où Devos reçoit un message audio sur son portable)
Fin de la scène.

Tout le film est hélas à l'avenant, je te le recommande donc, JM.
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JM
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Inscrit le: 10 Nov 2011
Messages: 129

MessagePosté le: Jeu Oct 19, 2017 2:56    Sujet du message: Répondre en citant

valzeur a écrit:
O Fantasma de Pedro Costa


"O Fantasma" est un film de João Pedro Rodrigues, il s'agit certes d'un réalisateur portugais également.
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valzeur
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Inscrit le: 30 Aoû 2015
Messages: 235

MessagePosté le: Jeu Oct 19, 2017 12:09    Sujet du message: Répondre en citant

JM a écrit:
valzeur a écrit:
O Fantasma de Pedro Costa


"O Fantasma" est un film de João Pedro Rodrigues, il s'agit certes d'un réalisateur portugais également.


Bien vu, je corrige (curieux lapsus, je déteste le cinéma de P. Costa)
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