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Le juke-box de la musique additionnelle

 
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mar Nov 17, 2015 12:16    Sujet du message: Le juke-box de la musique additionnelle Répondre en citant

J'ai de nouveau envie d'écouter un peu de musique, forcément.


Je reprends un article sur la mode des pop songs 60-70 dans les films d'époque (dû à B. Bonello).

Par exemple dans ce film que je n'ai pas encore vu mais dont m'a parlé Baldanders, Les Anarchistes:



Ken Boothe, Lonely Teardrops (1974)




Et, bientôt en salles, Marguerite et Julien de Valérie Donzelli,



film dont le plus joli moment est peut-être le générique de début avec:

The Artwoods, Oh my love (1965)



Dernière édition par Hello--Kitty le Jeu Déc 03, 2015 19:41; édité 1 fois
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Baldanders
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2015 11:43    Sujet du message: Re: Le juke-box de la musique additionnelle Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Et, bientôt en salles, Marguerite et Julien de Valérie Donzelli, dont le plus joli moment est peut-être le générique de début avec:

The Artwoods, Oh my love (1965)



Ça ne fait pas trop plaqué sur le film français en costumes ? Parce que dans Les Anarchistes, ça fait franchement pitié...
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2015 19:08    Sujet du message: Répondre en citant

Si mes souvenirs sont bons, non, je ne crois pas, ils courent dans la nuit, ils fuguent, il y a cette musique, c'est le seul moment où il y a du souffle, franchement j'ai cru au film pendant ces quelques secondes.

Après... c'est un film en costumes mais plutôt influencé par Peau d'Âne, avec un hélicoptère et tout.

Jean Gruault, lui, commençait le scénario avec le cheval fou qui emportait la fille, et le grand frère qui venait la sauver, un peu comme une scène originelle, c'était très beau. Je crois que Truffaut ne voulait pas commencer avec de la littérature mais avec de l'action.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Jeu Déc 03, 2015 19:36    Sujet du message: puissance du hors champ : lire en se masturbant Répondre en citant

Beau travail de Noodles sur Taj Mahal de Nicolas Saada (plutôt spécialiste de la musique de films, c'est vrai), avec des horizons musicaux variés, souvent en lien avec l'Inde mais pas seulement...




Ragas In Minor Scale de Philip Glass et Ravi Shankar (joueur de sitar indien célèbre, père de Norah Jones), mélange de minimalisme et de musique hindoustanie (musique du nord de l'Inde). 1990.


le superbe Fleurette africaine de Duke Ellington, 1962. Du jazz intime joué avec Charlie Mingus et Max Roach.

Avant d'enregistrer, Duke Ellington aurait dit à Mingus et Roach:

Citation:
Nous sommes au centre d'une jungle où, à trois cents kilomètres à la ronde, aucun homme n'a jamais pénétré. Au centre de cette jungle dans la mousse épaisse et sur quelques kilomètres carrés poussent de petites fleurs : rien d'aussi fragile n'a jamais fleuri. Je commence à jouer et nous poursuivons sans interruption jusqu'à la fin.

L'album s'appelle "Money Jungle" et je vais l'écouter tout de suite.


Shakers Lopps - Shaking and Trembling de John Adams, encore de la musique américaine minimaliste, ici une musique construite à base de boucles et ondes. 1978.

Morceau utilisé dans le Barfly de Barbet Schroeder.


Arrow Une réutilisation du thème du Monde d'Apu de Satyajit Ray, 1959. Composé par Ravi Shanki, le musicien du premier morceau avec Phil Glass (j'ai toujours trouvé classe les gens qui disaient "Phil" Glass).


Arrow Le thème d'Hiroshima mon amour que l'héroïne visionne dans sa chambre d'hôtel au lieu d'accompagner ses parents au restaurant et qui déborde de la séquence. 1959 aussi.


Arrow Et enfin le River Man de Nick Drake, le genre de chanson que tout le monde cherche pour une fin de film. 1969. On peut l'écouter dix fois si on a envie, ça tue.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mar Mai 17, 2016 22:09    Sujet du message: Répondre en citant




Parmi les morceaux de rap / R’n’B dans lesquels baignent le dernier film d'Andrea Arnold, American Honey, accueilli assez diversement à Cannes (personnellement je l'ai trouvé très sentimental et chichiteux, et tout entier pris dans la fascination pour une représentation trash de l'Amérique, dans un regard finalement très "patriotique"), ce titre, qui a accompagné la montée des marches assez marrante de l'équipe du film, se taille un petit succès.

Arrow E-40 - Choices (Yup) (Out Now!)
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Sam Jan 07, 2017 13:57    Sujet du message: Re: Le juke-box de la musique additionnelle Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Par exemple dans ce film que je n'ai pas encore vu mais dont m'a parlé Baldanders, Les Anarchistes:

Ken Boothe, Lonely Teardrops (1974)

On entend cette chanson deux fois, utilisées en "in", dans Réparer les vivants" de Katel Quillevéré.

Et a entendu Adieu vieille Europe deux fois cette année, dans Voir du pays ET La Loi de la jungle.
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Baldanders
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MessagePosté le: Dim Jan 08, 2017 21:47    Sujet du message: Re: Le juke-box de la musique additionnelle Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Réparer les vivants de Katel Quillevéré


0/6 ?!
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2017 10:14    Sujet du message: Re: Le juke-box de la musique additionnelle Répondre en citant

Baldanders a écrit:
0/6 ?!

J'avais mis 0,2/6 au début parce que j'aime bien l'idée de la femme qui doit demander à l'ouvreur du théâtre de la porter dans les escaliers (idée du roman ou du scénario ?), puis le raccord sur la salle de concert avec Taglioni au piano, assez beau… mais j'ai lissé mes notes cette semaine en enlevant toutes les notes à virgules, donc on est retombé à zéro.

Gros coup de cœur des membres de FdC apparemment.

Sinon tout m'a donné envie de gerber dans ce film, de la conception du casting à la mise-en-scène. Franchement, j'aurais préféré mille fois que ce soit adapté par Lelouch.

Non, la bonne surprise, dans mes rattrapages de fin d'année, c'est plutôt… Planetarium. Je ne m'y attendais pas. J'ai vu que ta note était plutôt clémente, tu as donc dû y voir toi aussi quelque intérêt. Wink
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Baldanders
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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2017 3:08    Sujet du message: Re: Le juke-box de la musique additionnelle Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Non, la bonne surprise, dans mes rattrapages de fin d'année, c'est plutôt… Planetarium. Je ne m'y attendais pas. J'ai vu que ta note était plutôt clémente, tu as donc dû y voir toi aussi quelque intérêt. Wink


Oui. Je crois que ce film est plus hanté que ne le pense Zlotowski elle-même et que ne l'ont dit les critiques (pourtant relativement indulgents). Tout ce qui concerne les deux filles, j'ai trouvé ça superflu : de la gonflette hollywoodienne. Elles ne sont ni intéressantes ni émouvantes. C'est dans une certaine scène que j'ai compris mon intérêt pour le film et en même temps mon problème : quand Portman suit Salinger la nuit et se retrouve à sa table, gênée de se découvrir amoureuse sans réciprocité. Zlotowski, qui prétend jusqu'ici suivre Portman à la trace, la filme alors moins qu'elle ne scrute le visage de Salinger (elle est de profil, comme éjectée, lui est de face), de sorte que je me suis mis à me demander pourquoi elle ne le filmait pas davantage. Et ce personnage somme toute secondaire m'est apparu comme le personnage principal que Zlotowski n'a pas su reconnaître. L'acteur est bon (pour une fois), le personnage intriguant : pourquoi ne pas l'avoir serré de plus près ? Les deux nanas, trop jolies et trop américaines avec leurs minauderies, ont fait rater à Zlotowski l'occasion de faire un film plus personnel. À travers Salinger, Zlotowski aurait pu réaliser un beau film sur le ratage - car je crois que c'est là sa vraie hantise : de tout perdre.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Sam Jan 14, 2017 23:47    Sujet du message: Répondre en citant

Ça reste le récit d'un film qui ne se fait pas.

Les deux comédiennes, oui… Il y a tellement de sophistication dans la direction artistique qu'elles finissent par devenir dans le film ce qu'elles sont par ailleurs : des égéries Chanel. Du coup on regarde beaucoup les garçons (j'ai mis du temps à reconnaître Salvadori, que je trouvais très bon, Salinger très bon également en effet). J'ai eu le sentiment que les filles étaient toutes les deux trop vieilles. Portman a 35 balais, elle ne peut pas vraiment jouer une fille qui s'apprête à devenir star de cinéma dans les années 30. Lilly-Rose, j'ai cru qu'elle jouait une idiote qui n'avait jamais rien à dire sur rien, je trouvais ça intéressant, et puis j'ai compris qu'elle jouait en fait une enfant, donc elle devrait avoir 13-14 ans...
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Baldanders
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MessagePosté le: Mer Jan 18, 2017 13:59    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Ça reste le récit d'un film qui ne se fait pas.


Oui bien sûr, mais tu ne crois pas qu'elle aurait dû davantage centrer son film là-dessus ?

Hello--Kitty a écrit:
Il y a tellement de sophistication dans la direction artistique qu'elles finissent par devenir dans le film ce qu'elles sont par ailleurs : des égéries Chanel.


Exactement.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2017 16:27    Sujet du message: Re: Le juke-box de la musique additionnelle Répondre en citant



Sultan, Bien bon (2016) en live dans le second film de Teddy Lussy-Modeste, Le Prix du succès.


Ainsi que Bye bye de Ménélik, que Tahar Rahim et Maïwenn écoutent dans leur appartement. Utilisation un peu étonnante dans le film. Qu'est-ce qu'il faut comprendre ? Que Maïwenn écoute de la merde ? Ou alors il n'y a rien de spécial à comprendre.
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