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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Jeu Juin 25, 2015 17:28 Sujet du message: |
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Trollope a écrit: | jamaisla a écrit: | Je ne sais pas qui tu crois tromper avec tes airs de savoir de quoi tu causes, mais on peut difficilement être plus ridicule qu'avec ce genre de déclaration sur "William Carlos William" devenu miraculeusement porte drapeau de... de quoi ?
Allez, moi-aussi, je t'avoue, je l'aime bien, W.C.W. Pour te prouver à quel point, je te recopie un extrait du livre II d'un de mes poèmes préférés |
Qu'est-ce que tu racontes? Un conseil, arrête la drogue. |
Je vois que non seulement tu ne lis pas les poèmes de W.C.W, contrairement à ce que tu prétends, mais que tu ne comprends même pas ceux que tu as sous les yeux.
« arrête la drogue », que tu dis. On peut pas faire plus impuissant à tenir une conversation. Guignol.
Dernière édition par jamaisla le Mar Juil 07, 2015 12:30; édité 1 fois |
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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Jeu Juin 25, 2015 17:50 Sujet du message: Re: Des poèmes |
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Mickey Willis a écrit: | jamaisla a écrit: | Je commence par deux courts poèmes de Bataille que j'aime beaucoup. |
Tu penses quoi de l'Histoire de l'oeil, si tu l'as lu ? J'aimerais bien avoir l'avis de quelqu'un à qui ça plait, ce livre. Par contre désolé c'est pas très poétique (pour moi). |
C'est souvent par ce livre qu'un lecteur de Bataille nait. C'est mon cas, et ça a été celui de pas mal de lecteurs de Bataille que j'ai rencontrés ensuite. Je l'aime toujours bien, même s'il est un peu loin dans ma mémoire. Il a compté. Ne serait-ce que pour ouvrir aux autres livres de Bataille. Malgré son écriture blanche, réservée, c'est un livre "d'images". C'est peut-être sa limite. Des scènes émiettées peuvent me revenir, me faire rire (la scène de l'armoire). C'est moins "terrible" (écrasant, tétanisant) que "le bleu du ciel" ou madame Edwarda.
"Poétique", ça ne veut pas dire grand-chose, ça bouge tout le temps, cette donne-là, les objets, les tournures, les enjeux, les formes, non ? Les objectivistes poétisent la machine du jour. Mais Huysmans aussi le faisait. Si ce ne sont pas les objets, alors ce serait quoi, les mots ? Artaud "poétise" l'enfantillage (comme Bataille, d'ailleurs), et Klebnikov le baragouin (zaoum) comme schwitters la glossolalie (Artaud également). Les lignes, le ryhtme ? Luca poétise le bégaiement, Tarkos l'enlisement, Stein les listes. Les situations ? Voilà belle lurette qu'on a poétisé la guerre, le sexe le plus brutal, le meurtre, des fois tout ça dans le même texte (Apollinaire). On a bien autrefois considéré la clarté comme le blason du poétique ! Pour passer deux siècles plus tard à sa contradiction totale. Le chemin qui court de Boileau à Mallarmé.
Je ne vois pas ce qu'est un texte, une idée, une forme que serait substantiellement ou structurellement "poétique". Ce n'est pas pour chicaner. C'est honnête. |
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Trollope dans le coma profond
Inscrit le: 04 Oct 2011 Messages: 637
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Posté le: Ven Juin 26, 2015 3:23 Sujet du message: |
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jamaisla a écrit: | Trollope a écrit: | jamaisla a écrit: | Je ne sais pas qui tu crois tromper avec tes airs de savoir de quoi tu causes, mais on peut difficilement être plus ridicule qu'avec ce genre de déclaration sur "William Carlos William" devenu miraculeusement porte drapeau de... de quoi ?
Allez, moi-aussi, je t'avoue, je l'aime bien, W.C.W. Pour te prouver à quel point, je te recopie un extrait du livre II d'un de mes poèmes préférés |
Qu'est-ce que tu racontes? Un conseil, arrête la drogue. |
Je vois que non seulement tu ne lis pas W.C.W, contrairement à ce que tu prétends, mais que tu ne comprends même pas ceux que tu as sous les yeux.
« arrête la drogue », que tu dis. On peut pas faire plus impuissant à tenir une conversation. Guignol. |
J'adore Asphodèle, mais je ne vais pas m'envoyer des fleurs pour ça.
Allez give me five. |
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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Mar Juil 07, 2015 10:24 Sujet du message: |
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Trollope a écrit: | jamaisla a écrit: | Trollope a écrit: | jamaisla a écrit: | Je ne sais pas qui tu crois tromper avec tes airs de savoir de quoi tu causes, mais on peut difficilement être plus ridicule qu'avec ce genre de déclaration sur "William Carlos William" devenu miraculeusement porte drapeau de... de quoi ?
Allez, moi-aussi, je t'avoue, je l'aime bien, W.C.W. Pour te prouver à quel point, je te recopie un extrait du livre II d'un de mes poèmes préférés |
Qu'est-ce que tu racontes? Un conseil, arrête la drogue. |
Je vois que non seulement tu ne lis pas W.C.W, contrairement à ce que tu prétends, mais que tu ne comprends même pas ceux que tu as sous les yeux.
« arrête la drogue », que tu dis. On peut pas faire plus impuissant à tenir une conversation. Guignol. |
J'adore Asphodèle, mais je ne vais pas m'envoyer des fleurs pour ça.
Allez give me five. |
quelle blague
vive internet
mais visiblement, ça n'aide pas à comprendre ce qu'on lit
"Asphodèle", le truc américain
rigolo, va. |
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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Mar Juil 07, 2015 10:45 Sujet du message: |
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Je vous retranscris l'ouverture (le texte est très long, la retranscription est fastidieuse) d'un poème de bénédiction navajo que j'aime beaucoup, de Franck Mitchell
(un truc américain)
(pas vraiment traduisible)
THE 12TH HORSE-SONG
Key: wnn N nnnn N garni hawuNnawu nngobaheegwing
Some are & are going to my howinouse baheegwing hawuNnawu N
nngahn baheegwing
Some are & are going to my howinouse baheegwing hawuNnawu N
nngahn baheegwing
Some are & some are gone to my howinouse nnaht bahyee nahtgwing
buhtzzm bahyee noohwinnnGUUH
Because I was (N gahn) I was the boy raised Ng the dawn(n)(n)
but some are & are gowing to my howinouse baheegwing
& by going from the house the bluestone hoganome but some are & are
gone to my howinow baheegwing
& by going from the house the shahyNshining hoganome but some
are & are gone to my howinow baheeGWING
jSc by going from the swoUenouse my breath has blown but some are &
are going to my howinouse baheegwing
& by going from the house the hohly honganome but some are
& are gone to my howinow baheegwing ginng ginnng
& from the place of precious cloth we walk (p)pon (N gûhn) but
some are gone to my howinow baheegwing hawunawwing
with those prayersticks that are blu(u)(u) but some are & are
(wnn N) gahn to my howinouse baheegwing
with my feathers that are b(lu)u but some are & are going to my
howinouse baheegwing
with my spirit horses that are b(lu)u but some are & are going to my
howinouse baheegwing
with my spirit horses that are blue & dawn but some are & are gone
to my howinow baheegwing nngnnng
with those spirit (hawuN) horses that are bluestone (nawu) but some
are & are gone to my howinow baheegwing
(la translation était de Jérôme Rothenberg, pour Change) |
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Trollope dans le coma profond
Inscrit le: 04 Oct 2011 Messages: 637
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Posté le: Mar Juil 07, 2015 13:10 Sujet du message: |
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Espèce de merdeux, j'ai pas à recevoir de leçons de ta part, donc tes allusions de pédant lourdingue, tu te les gardes. |
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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Mar Juil 07, 2015 15:12 Sujet du message: |
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Trollope a écrit: | Espèce de merdeux, j'ai pas à recevoir de leçons de ta part, donc tes allusions de pédant lourdingue, tu te les gardes. |
allusions ? Rien d'allusif dans ce que je te dis, rigolo (même le mot "allusion" semble te poser des problèmes de compréhension, on dirait, y'a vraiment du boulot)
Des leçons? Si, visiblement, t'en as grave besoin.
Mais c'est pas moi qui vais te laver la tête, comique.
Sache juste que tu ne trompes personne quand tu fais le malin.
Ah ah.
Des trucs américains.
Comique. |
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Trollope dans le coma profond
Inscrit le: 04 Oct 2011 Messages: 637
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Posté le: Mar Juil 07, 2015 16:30 Sujet du message: |
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Tu écris comme un putain de mec sournois et fielleux, hallucinant.
Tu dois avoir les mains moites et les frotter entre elles. |
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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Mar Juil 07, 2015 18:48 Sujet du message: |
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Trollope a écrit: | Tu écris comme un putain de mec sournois et fielleux, hallucinant.
Tu dois avoir les mains moites et les frotter entre elles. |
ah, je comprends mieux pourquoi il n'y a plus de place dans ta tête creuse : elle est pleine de fantasmes.
"Tu dois avoir les mains moites et les frotter entre elles"...
Putain, des types qui se frottent leurs mains moites sournoisement ?!!
Dingue ! Pour un mec qui nage dans le post modernisme le plus vain toute la journée, t'as des images en tête qui sentent bien leurs années 30 !
Alors pour bien te faire piger à quel point je suis sournois (encore un mot dont tu ignores le sens, dis-donc ! Mais quelle langue tu parles au juste?), je vais te dire sournoisement qu'il faut juste être le dernier des imbéciles pour dire quelque chose d'aussi creux, poseur, connard, inculte, que :
"J'aime la poésie mais plus des trucs américains du genre william carlos williams."
T'as pas encore pigé pourquoi je te prend pour une merde à ce point? Pour ça, c'est tout :
"J'aime la poésie mais plus des trucs américains du genre william carlos williams."
Il manque rien là dedans pour être un parfait connard.
Tu aurais dit quelque chose de simplement débile comme '"J'aime la poésie mais plus des trucs tchouvache du genre Aiguï.", ça aurait été tout aussi stupide, mais je me serais au moins marré. Mais là ... "La poésie américaine". Évidemment, il fallait qu'en plus d'être de la bouillie, elle soit américaine. Crétin.
Relis le poème de W.C.W. dont je t'ai copié un extrait, essaie de le lire à l'aune de tes déclarations mongoloïdes et reprends la définition du mot sournois en passant.
J'ai rarement vu un type pareil. Je te lis dans la shout, souvent. T'es une incarnation de la pose, quel que soit le sujet que tu abordes, films, livres, musique, et poèmes évidemment.
Ce qui signifie pour moi, ducon, surtout : absence totale de la moindre parcelle de générosité. Ce fil, je l'ai ouvert pour qu'on y partage des poèmes, truc qui n'a aucune raison d'être compréhensible par un mec à l'état gazeux comme toi.
C'est le dernier post que je t'écris, sois-en bien certain, il n'y a rien de plus que je pourrais te dire. |
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Trollope dans le coma profond
Inscrit le: 04 Oct 2011 Messages: 637
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Posté le: Mer Juil 08, 2015 17:43 Sujet du message: |
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Ok c'est moi qui fantasme et c'est toi qui prêtes des définitions mauvaises aux mots que j'emploie? C'est du délire!
Et une marque, parmi d'autres, de ta sournoiserie.
Tu fais ça souvent avec les gens? C'est lourd, grandis un peu. |
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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Mer Juil 08, 2015 18:50 Sujet du message: |
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Un poème de Pierre Courtaud, publié dans le 1.1 de Nioques, Le clavier demeure sur les genoux.
Un rêve.
«Analogue à la somme de la nature.
Qui sera survenu sans objet.»
Comment préparer le piano. Sous le clavier apparaît la bibliothèque.
Le piano se divise en deux. Devient la bibliothèque.
Le plan habile.
Parce que dans la proposition
le sujet deviendrait le prédicat.
Maintenant levez-vous.
Changez de places entre vous.
Une mesure se marque au bruit de la lettre.
Parler encore.
Une tranchée contient la répétition du meurtre. Anneau. Une rangée
de strapontins. Déjouer l'ordre transitif et arbitraire des questions.
Une Lamborghini métallisée découperait sa passagère.
L'immeuble rejoint le format de l'oeil.
On modifie constamment l'entourage du piano. Dans le clavier la
note. Une structure d'air. Le jeu scénique des armes.
Un camp dans la boue. Une enfant offre un paquet de tabac bleu. En
colonne. Bréticia est un nom qui s'ouvre comme un portefeuille.
Géométrie d'un vitrail. Sous la bâche une pluie différente. Un titre
différent. «B. dans la Seconde Guerre mondiale».
Observations anatomiques.
Chapitre premier.
De la circulation du sang.
En faire un paquet d'élégies.
Cette petite mécanique du souffle.
Par quoi le jugement naîtrait
de l'uniformité du clavier.
Lui téléphoner.
Maladie consiste à.
Un sabot de Denver.
L'itinéraire est une conclusion.
Quantité de notes bougent. Pourquoi les armes. Toujours. La
ressemblance est la perfection mathématique des mains. Les armes
rappellent la couleur. Et la bouche.
Le clavier demeure sur les genoux. |
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Baldanders dans le coma profond
Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Sam Juil 11, 2015 1:42 Sujet du message: |
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J'avoue avoir du mal à lire de la poésie dans cette typo et sur ce forum... Ça m'emmerde parce que je n'y connais pas grand-chose et que ça m'attire beaucoup. Mais continue à en poster, jamaisla, et je les imprimerai. Merci. |
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Trollope dans le coma profond
Inscrit le: 04 Oct 2011 Messages: 637
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Posté le: Lun Juil 13, 2015 12:50 Sujet du message: |
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"L'itinéraire est une conclusion."
c'est une variante du "journey not the destination"? |
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jamaisla Plus là
Inscrit le: 31 Mai 2015 Messages: 26
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Posté le: Dim Juil 26, 2015 18:11 Sujet du message: |
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Un poème de Denis Roche, publié dans le n°69 de « Encres vives »
APRES SAINT-JUST, LES F
flanc—h, l'aptitude à ma grande surprise
Après ma première guerre le trou, le rat l'baby
Sujet ça qui comme dirait qu'on n'sait plus tr—
Félin écarte lé entre un temple et un sanctuaire
Qu'est-ce que cela veut bien pouvoir dire ? Phr
Phrase toute faite. A croire qu'à aligner des mer.
des sans suite II va en sortir un début d'intestin
Prêt à toutes les roulures rhétoriciennes. Flooop.
Sans chronologie. Purée d'asticots à l'assaut du
Mot nuisance. Il vs sans dire qu'A ce rythme II
Finit bien par se passer quelque chose : cordelette
Elancée, bille en tête, pléthore de patriciennes
À vomir une berline goudronnée — je veux dire une
Pleine goudronnée, ici un peu de balbutiement, ça
Met du baume au cœur, quitte à le remonter
Toutes les trois minutes et le basculer dans
L'mille d'la plaine. Popicaltée : les yeux ronds/
Flash : groupe — caractère — coquille — ère/
Cordon avec des deux côtés du chanvre les ailes
Des plénipotentiaires. Y a plus de ça que de couenne
au paradis muséum à l'enfer teuton au plexiglass
à l'étiage : ça aussi c'est du muséum (celui du
Discours algorythmique d'outre-montagne verte d'eau)
J'essaie d'écrire comme un américain qui tenterait
De se traduire en français. De toutes façons l'ai
Déjà essayé : « je parierai qu'il se venge ainsi
De ses lointains ascendants irlandais » — qui pourrait
Représenter ce qu'ils font tous dans cette salle ?
C'est une jetée chinoise : un cruiser à détacher
Moi qui la fesse encore contre le bois sombre.
Priorité à toute cabine : l'image des cabs de Bar-
nabooth passe rapidement. Méfiance pour tout ce
Qui s'écrit et se cite :
/la croyance à la longue pause/ de Nietzsche-------------
Flagornerie, faucon, fornication foutaise
Mais fesse et flûte aussi, tout cela comme des
Efes, des èfes (puisque la majuscule m'empêche
De faire apparaître l'accent grave. Ici : coin-
La parenthèse est à l'eau elle me ferait remarquer
Continuellement ma complaisance. La pire, je peux
Mettre trois ou quatre complaisances par poème.
Femelle du refus aux beaux italiens qui va encore
Me pomper toute chaleur tout fort vent exécrable
Ingurgitation furieux trope sans mot que celui
qui tend à l'accumulation de mots consternants
Ficelle que celle qui sort des lèvres, signet
Menstruel, floculante agitation témoin.
Ce qui est passé, je n'atteindrai plus l'affliction.
Désolé pour la forme, Baldanders, mais je n'ai pas trouvé comment importer directement des images dans le forum sans passer par une url. De toute façon, je ne suis pas sûr que ça serait beaucoup plus lisible avec des scans directs des revues. |
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Baldanders dans le coma profond
Inscrit le: 23 Déc 2010 Messages: 960
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Posté le: Ven Aoû 21, 2015 12:20 Sujet du message: |
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J'aime beaucoup ce poème de Roche. Par hasard, saurais-tu d'où vient ce passage (ou si c'est une fausse citation) ?
« je parierai qu'il se venge ainsi
De ses lointains ascendants irlandais » |
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