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Suicide club (Sion Sono, 2002) (r, et cadeau, Bosse)

 
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Kuni l'hungus
dans le coma profond


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MessagePosté le: Dim Nov 11, 2012 0:43    Sujet du message: Suicide club (Sion Sono, 2002) (r, et cadeau, Bosse) Répondre en citant



54 lycéennes se jetant sous les roues du métro de Tokyo, un site internet prophétisant des suicides collectifs, un ruban constitué de plusieurs centaines de carrés de peau humaine retrouvé par la police, un girls band de jeunes adolescentes chantant une pop aux paroles très ambiguës… Quel vent de folie souffle sur la capitale japonaise ? L’inspecteur Kuroda et son équipe vont tenter de trouver une réponse à cette vague insensée de suicides et de mystères.



Film mythique d'une génération d'ados qui cherchent du dérangeant japonais pour revivre leurs émotions de Battle Royale, Suicide Club pourrait mériter avant même sa vision, de par son aura et son pitch, le titre de film culte pour les amateurs de Japonais branchouille. (Je sais, l'assertion est assez facile comme ça, mais il a une réputation qui dépasse largement sa distribution. En même temps, je critique pas encore, là).


Bon, bah sauf que ça, c'est quand on le voit pas. Ce que j'ai fini par faire.
Et là, je me dis,
bon,, bah dommage en fait.



D'abord on a une superbe scène d'ouverture (le premier suicide collectif est magnifique) et quelques minutes intéressantes, successivement angoissantes et assez percutantes (la scène où l'inspecteur est dans le train et regarde tous ceux qui pourraient se suicider, pas celle où ils sont sur le quai, plus tard, mais simplement celle où il rentre chez lui est touchante dans sa présentation ou énième présentation du malêtre japonais).

Néanmoins, ça devient vite tout d'abord d'abord brouillon, comme dans cette scène du deuxième suicide. Malgré le fait qu'elle présente de manière intéressante le glissement de la conversation, à la blague, puis à l'acte, ce ridicule plan dans lequel la caméra tourne autour des personnages ne montre qu'un manque flagrant de maîtrise de l'espace, et gâche franchement la tension, au lieu de nous désorienter.

Ensuite les suicides deviennent assez passe-partout. Dommage, parce qu'il commençait à n'y avoir plus que ça d'intéressant, tant toutes les autres pistes potentiellement riches sont sous-exploitées.

Et vers la fin c'est carrément ridicule, à l'exemple de ce pseudo groupe post-pubère punk-trash métrosexuel qu'a rien à voir avec le truc.

Spoiler:

La fausse piste à 1 Franc 50.




Après, c'est la chute libre. Une critique nullissime de l'individualisme, qui amène un rebondissement con.
Spoiler:

(Le suicide de l'inspecteur)



Et enfin, une solution minable,
Spoiler:

où l'on découvre que les jeunes gens suicidés sont poussés au suicides par des gamins avec une philosophie en carton. Tout ça pour retrouver un groupe de girls band de gamines qui servaient d'ailleurs d'appât, qui déblatère une idéologie à deux balles.


Ou comment faire un truc à côté de ce qui pourrait être intéressant dans le sujet. Parce que du coup, la présentation de l'acte et la réflexion à laquelle le truc devait mener est forcément ratée. (En plus, rendre ridicule le symptôme, le suicide, c'est ne pas le prendre au sérieux et rater du coup la présentation du malaise de la société Japonaise. Tout ça pour en venir à mettre en cause l'absence de repères et la société livrée aux plus jeunes. C'est idiot. Ouais, c'est ça, s'il y a tant de suicides, c'est que les gens pensent comme des cons, et que les dirigeants sont irresponsables et incapables de nous guider... Nul!).


Et comme niveau divertissement c'est assez nul, en fait, ceci du au manque d'inventivité passée les premières vingt minutes... Il ne reste pas grand chose.

Donc beurk.

Rien d'intéressant, et à part ça, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.


Ah, si, par contre,e je suis passablement énervé de voir un truc avec un tel potentiel gâché à ce point.

1,5/6 pour le début.
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MessagePosté le: Dim Nov 11, 2012 2:51    Sujet du message: Répondre en citant

Ouch!

Tu as vu Love Exposure?
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Kuni l'hungus
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MessagePosté le: Dim Nov 11, 2012 2:56    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai plus jamais retouché à du Sion sono après ça. En général quand une première vision me fait cet effet là je ne vais pas chrches les autres films du même réal. Y a que s'ils se présentent à moi -après ils peuvent être bon, je suis pas si autheurisant, et en voir d'autre m'a parfois permis des réhabilitations sympa, mais disons que je me concentre sur autre chose... ce qui n'a pas été le cas pour Sono. j'ai vu la bande annonce de love exposure je crois sur fdc et j'ai eu peur d'en penser la même chose. Ca semblait pas tenir la distance, même si bon c'est qu'une bande annonce. C'est son drama/romance de 4 heures, c'est ça?
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MessagePosté le: Dim Nov 11, 2012 3:06    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ouais, je dis ça parce que c'est un des trucs les plus stimulants que j'ai vu de ces dernières années, mais j'ai l'impression que je vais être déçu par tout ce que je vais voir du même cinéaste (Guilty of Romance c'était déjà très en dessous).

Après bon je veux pas te forcer la main, hein, surtout vu la durée (oui c'est bien son drama de 4 heures).
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Kuni l'hungus
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MessagePosté le: Dim Nov 11, 2012 3:10    Sujet du message: Répondre en citant

Ah, mais j'ai bien 4 heures à dépenser actuellement. Puis ça fait quelqyue temps que je vois que du bon en streaming -et du mauvais au ciné- je comptais me rattrapper avec Zebraman2 pour baisser le niveau.

Mais ce qu'il me manque là, maintenant que je regarde mes listes c'est de trouver le film. Confused
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MessagePosté le: Dim Nov 11, 2012 3:16    Sujet du message: Répondre en citant

*commentaire censuré par un admin qui te remercie néanmoins Wink *
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Kuni l'hungus
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MessagePosté le: Dim Nov 11, 2012 3:22    Sujet du message: Répondre en citant

Bosse de Nage a écrit:
Kuni l'hungus a écrit:
J'ai plus jamais retouché à du Sion sono après ça. En général quand une première vision me fait cet effet là je ne vais pas chrches les autres films du même réal. Y a que s'ils se présentent à moi -après ils peuvent être bon, je suis pas si autheurisant, et en voir d'autre m'a parfois permis des réhabilitations sympa, mais disons que je me concentre sur autre chose... ce qui n'a pas été le cas pour Sono. j'ai vu la bande annonce de love exposure je crois sur fdc et j'ai eu peur d'en penser la même chose. Ca semblait pas tenir la distance, même si bon c'est qu'une bande annonce. C'est son drama/romance de 4 heures, c'est ça?


impossible de me rappeler les titres des deux autres films que j'ai tenté de voir de Sono Sion après ça, expériences pas poursuivies au delà de 20 minutes chacun.
Après avoir vu ce Suicide Club (il y a presque une dizaine d'années, quand même), je me le suis retapé plusieurs fois à peu de temps d'intervalle. J'y prenais beaucoup de plaisir, même à son côté branleur et aux lourdeurs de scenario. Tu as été nettement plus regardant que moi, sans doute étais-tu déjà aguerri à certaines formes de ce cinéma pop japonais, ce que je n'étais pas du tout il y a encore peu.
Depuis, beaucoup de ces façons de faire désinvoltes, braillardes, bâclées, sont devenus pour moi-aussi des clichés à force de m'enquiller toutes sortes de films d'otaku, du meilleur et du pire ; mais comme dans ma propre chronologie ce Suicide club est inaugural, cette chronologie là, affective, a tendance à l'emporter sur toutes les autres et c'est dans les autres films que je vois le reflet de celui-ci.
J'en garde aujourd'hui de trop bons souvenirs pour risquer une revisite à l'aune de ta critique ; les bons souvenirs dont la remémoration me fait sourire connement sont trop rares pour que je risque d'en bousiller même si la forme de ta critique me laisse penser que mon amour est frelaté.
Bon, à peu près en même temps que celui-là, je découvrais Miike et ça m'a rendu beaucoup d'autres choses très fades, évidemment.



Oui voilà, j'en étais déjà à mon douzième Miike à peu près quand j'ai vu celui-là.

Mais la démarche est inverse, en fait Miike s'arrange pour te faire croire qu'il t'engage dans un truc à l'arrache et te monte un truc discrètement sérieux, (exemple le plus flagrant : Visitor Q). alors quand tu vois un type comme Sono qui semble faire exactement le contraire ça énerve.


Maintenant la donne a changé, Miike est devenu sage et chiant (j'exagère un peu mais revister Kobayashi ne rend ni le meilleur de lui ni le meilleur de Seppuku, pour ne citer qu'un exemple) et Sono semble moins fouteur de gueule -ceci pouvant n'être qu'une impression tant dès ses premiers films il a foutu en l'air des projets ambitieux.


Après sur la forme de ma critique, il m'arrive de passer à côté de certaines choses-souvent, même-, et c'est vrai que je serais très intéressé pour la lecture que tu en as totalement invesrée par rapport à la mienne. c'est d'ailleurs pour ça que j'ai rappatrié ce texte écrit sur fdc il y a 4 ans.
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