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l'OuBaPo, c'est rigolo et c'est beau
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Zahad le rouge
dans le coma profond


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MessagePosté le: Dim Jan 16, 2011 18:24    Sujet du message: Répondre en citant

Pour citer LL de Mars, justement :

Citation:
Je n’ai a priori pas tellement de goût pour l’Oubapo (II); j’allais écrire que je n’en ai pas plus pour l’Oulipo, mais c’est mal formulé, imprécis... Mes relations à l’écriture sous contrainte sont au moins aussi complexes que celles, ambiguës, que j’entretiens avec le jeu d’une manière générale. Je crois tout simplement que l’apparition de la contrainte dans le champ des formulations m’agace à rendre spécifique ce que je crois être, au fond, au travail dans toute oeuvre d’art. Le dégager en le formulant m’apparait en fait aussi grossier qu’une étiquette de prix laissée sur un cadeau. D’autre part, même si j’étais toujours très heureux de recevoir les étranges fascicules de toutes sortes — des numéros de La dragée haute aux recueils de bizarreries du dessin potentiel — que m’expédiait Noël Arnaud, j’avais toujours un mal de chien a excéder l’amusement. Je n’ai jamais pu m’empêcher de voir, assis sur l’épaule de Perec, un petit Perec complaisant riant de ses bonnes farces, et donc jamais pu le lire sereinement. Et pourtant je suis fou de joie lorqu' un bref retranchement de la lecture m'offre cette vive petite vue aérienne survolant le plan d'une nouvelle de Balzac tel qu'il apparait en pleine lumière au détour d'une phrase. Et pourtant je fais absolument mienne la déclaration de Nabokov dans ses cours : « style et structure sont l'essence d'un livre, les grandes idées ne sont que foutaises ». Et pourtant, je m’obstine à précéder tous mes travaux, qu’ils soient graphiques ou d’écriture, d’un jeu de contraintes écrites si violentes, de plans métrés jusqu’à l’absurde, que je dois admettre être travaillé par la mise en lumière, moi-aussi, des machineries. C’est sans doute un jeu salutaire que d’arracher le masque de mysticisme imbécile dont on recouvre généralement la création des oeuvres.

Je ne sais pas à quel moment exactement je me suis senti assez libéré de mes propres habituels impératifs pour m’abandonner à ces exercices que j’avais condamnés si vite et trop fermement... Mais ces jeux à plusieurs mains se sont révélés fécondants là où je m’attendais à les trouver asséchants, et assez riches pour se poursuivre dans mon travail et le changer là où je les imaginais forclos par nature.

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Zahad le rouge
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MessagePosté le: Dim Jan 16, 2011 18:37    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, je vois ce que tu pointes là. Ca rejoint un peu Groensteen qui, lors de la soutenance de Menu, lui reprochait d'avoir affirmé que l'OuBaPo était créé par l'Association, ce qui d'abord était faux historiquement et ensuite posait un problème réel. L'OuLiPo, lui, n'était pas inféodé à un éditeur unique.
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Carton
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MessagePosté le: Mer Jan 19, 2011 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

Bosse de Nage a écrit:

Pour évoquer l'Oubapo précisément, il me semble qu'il est plus juste, correct, honnête, de s'en tenir aux publications estampillées Oubapo.
L'Oubapo, puisque tu parles de carte, me parait bien être plus quelque chose comme un club, voire un mouvement au sens que l'on donnait autrefois à certains groupes d'artistes, que comme une simple "façon de faire" (ce qui condamnerait donc toute activité extérieure sous contrainte à être avalée et fédérée) ou comme un cadre (celui dont tu parles me parait bien plus complexe, bien plus étendu à une situation, qu'une espèce d'extension du laboratoire oulipien).


C'est juste de parler de L'OuBaPo comme d'un club, puisque qu'il est effectivement délimité à un certains nombres de personnes bien précises, et que par ailleurs je crois savoir que Menu a déposé la "marque" OuBaPo et qu'il me semble qu'il en est le propriétaire (à vérifier).
Cela dit c'est à nuancer puisqu'on ne peut ni partir de L'OuBaPo ni en être exclu (le club ne cesse donc de s'élargir, et si le travail de LL de Mars se retrouve à l'avenir dans un prochain Oupus, il sera ainsi OuBaPien d'office ahahah), et qu'en ce qui concerne les œuvres précédant la création du groupe, elles sont bien reconnues et revendiquées (Verbeck donc, et Fred ou Martin Vaughn-James par exemple) et estampillées OuBapiennes "par anticipation". Le groupe ne se réfère donc pas qu'à l'OuLiPo, mais aussi à l'histoire de la bande dessinée. Bien sûr la littérature autour de l'OuBaPo est assez pauvre, et je trouve que le laboratoire manque pas mal de mise au point, de théorisation et de mise en perspective en dehors de sa seule pratique, ce qui peut donner le sentiment d'un joujou un peu à la marge.

Bosse de Nage a écrit:

Si on comprend bien, la conclusion qu'on pourrait en tirer est assez bizarre et amène à une position ambiguë sur le sens de tout ça : l'Oubapo, c'est bien tant que c'est pas de l'Oubapo. C'est générateur en dehors de soi, inventeur quand ça trahit son invention. En gros : ça produit des oeuvres d'art dès que ça ne produit plus d'Oubapo.


Ça il faut reconnaître que c'est de fait bien vrai. Passé l'exploration des possibles, on en vient à un bégaiement un peu pauvre. Et il est sûr que si certains exercices compilés dans les Oupus sont parfois réussis, l’ensemble fonctionne beaucoup sur le gag et la simple mise en acte du principe. On note aussi qu’il y a très peu de réussites qui n’utilisent pas le texte. Les permutations et autres variations sont souvent textuelles avant d’être graphiques, c’est aussi la grande réussite du travail de LL de Mars et Juhyun de ne fonctionner que dans une polysémie de l’image.
Mais on peut se dire aussi que c’est l’objectif du groupe, mettre en place un labo qui défriche, invente et propose des contraintes, les teste en quelque sorte pour en dégager des formes nouvelles, des outils qu’ensuite d’autres auteurs pourront se saisir pour un travail plus libre en dehors du club (il faut voir par exemple les livres de Ayroles ou Baladi qui se nourrissent beaucoup de ça mais qui arrivent à le distiller dans leurs production hors OuBaPo de manière subtile et intelligente pour produire autre chose qu'une mise en œuvre d'une contrainte).

Du coup j’en profite pour rebondir sur un boulot de Gerner qui n’est justement pas catalogué OuBaPo même s’il a beaucoup à voir.



Panorama du Feu est à l’origine une des pièces exposées à la galerie Anne Barrault en 2009. Si j’ai bien suivi, ce fut d’abord sous forme d'un tableau compilant 50 couvertures retravaillées de fascicules de gare des années 50 à 70, tous autour du thème de la guerre.



Aujourd’hui, c’est un coffret assez simple et dépouillé (mais cher quand même, merci père noël), qui regroupe 50 petits comics de 6 pages et dont chacune des couvertures est la reproduction d’un des éléments du Panorama du feu d’origine. A l’intérieur de ces comics, Gerner a réalisé une réduction du pocket de base, se servant d’une case par page et parfois utilisant les publicités d’époque qui s’y trouvaient. Si j’ai bien suivi donc, ces réductions ne faisaient pas partie de l’œuvre exposée (mais peut être que je me trompe, je n’ai pas réussi à trouver l’information).

Il y a donc deux mouvements distincts, un travail de recouvrement pour les couvertures, et un travail de réduction pour le contenu des pockets.
Pour le recouvrement, Gerner à peint toute la surface en noir, ne laissant que le titre de la série, et trouant ce noir de pictogrammes et de formes schématiques (explosions, lignes de force, fumées) qui laissent entrevoir les couleurs du dessin premier, un bouillonnement sous la couche d'encre qui fait comme une promesse (promesse certainement déçue si nous pouvions voir la couverture d'origine).



Pour la réduction, Gerner procède selon une logique variable, parfois cela s’apparente à un résumé d’une action (peut être elle-même réinventée), parfois à une compilation d’une caractéristique graphique, parfois à une variation sur un même thème. Parfois encore, la logique de la réduction nous échappe, et le choix des cases nous semble avoir été décidé arbitrairement, ou simplement sur des effets de rimes ou de ruptures.
Quelques exemples de réduction, je mets ici 3 séries de 3 doubles pages :

Spoiler:



Spoiler:




Spoiler:




Pour le coup, pas beaucoup d’humour dans l’ensemble. Pas de sanctification non plus de l’objet de base ou même de la bande dessinée, il y a un grand détachement du travail de Gerner par rapport à son objet. Tout ça fonctionne sur un effet d’accumulation, au bout de plusieurs dizaine de comics c’est effectivement un regard panoramique qui se forme, mais qui ne se pose pas sur les pockets, plutôt sur un autre monde, une déformation grotesque du notre, héroïsme, guerre froide, virilité, c’est un univers à la fois bête, vulgaire et fascinant qui se distingue.
Fascinant parce qu’aussi mystérieux, les règles, la narration, les personnages, tout est fragmenté et obscur, le détail est montré, mis en relief, et l'ensemble est caché, déformé, pour déboucher sur autre chose. Le recouvrement et la réduction fonctionnent comme un commentaire sur les pockets de gare et une re-création d’un lieu inconnu qu’on ne pourrait voir que par morceaux, les caches et les trous étant aussi visibles que ce qu’ils obstruent ou montrent. C’est comme un clignotement qui nous fait deviner un paysage, et ce clignotement même créer une image nouvelle.

Dans ses outils utilisés, Panorama du feu est bien de l’OuBaPo (ou plutôt de la bande dessinée sous contrainte puisque le coffret n’est pas estampillé), il y a aussi quelque chose de l’installation dont il est originaire. Ce qui le distingue en fait de l’OuBaPo, c’est que ce travail n’est pas une exploration des potentiels de la bande dessinée, il ne cherche pas à produire un discours sur la forme ou une recherche qui se cantonne à un système de variations, les recouvrements et les espace entre les cases sélectionnées marchent comme une béance, un vide qui donnent accès à une re-création imaginaire autour d'une violence obsédée et ridicule.

C’est un objet mixte, un peu aride, dont il est difficile de se saisir, qui pose un problème de lecture : impossible de s’enquiller les 50 comics d’affilée, on feuillette, on pose, on y revient, on ne regarde que les couvertures, on ne lit que les réductions, on tourne autour longtemps. C’est donc aussi une proposition intéressante sur l’utilisation du lecteur/regardeur, qui doit s’inventer sa propre pratique pour trouver l’accès à cet objet hybride.

(Par ailleurs, je trouve que Panorama du feu gagne à être lu en ayant en tête les autres travaux de Gerner autour de la liste, du recouvrement et des pictogrammes. C’est un coffret qui prend un sens plus solide lorsque l’on sait qu’il arrive après Contre la bande dessinée ou TNT en Amérique)
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Oxyure
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MessagePosté le: Mer Jan 19, 2011 22:22    Sujet du message: Répondre en citant

Mais au final, c'est QUOI, une bonne bande dessinée ?
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Carton
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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2011 1:00    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens... mais pourquoi tu poses cette question ici et maintenant ?
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Oxyure
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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2011 1:10    Sujet du message: Répondre en citant

Parce que je suis encore et toujours poursuivi par mon "spleen" je-ne-bande-plus-devant-une-bd-depuis-longtemps...

et ça me rend triste...

voilà...

Fin du hors-sujet.
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Mathurine
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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2011 14:54    Sujet du message: Répondre en citant

Zahad le rouge a écrit:

Est-ce que certaines bandes dessinées de Baladi, telles que Petit Trait (chef-d'oeuvre!) n'en relèvent pas, par exemple?


Non, je ne pense pas qu'on puisse dire que Petit trait de Baladi soit Oubapien, il n'y a pas de contrainte au sens ou-x-pien, le fait de ne vouloir représenter qu'un petit trait, et rien d'autre, c'est de la bande dessinée "concrète", c'est comme ça que Baladi la qualifie je crois, mais pas oubapienne.

Une contrainte ou-x-pienne est déterminée à l'avance, et doit "contraindre" le travail de manière suffisamment serrée pour induire du sens et/ou de la structure, réduisant le champ d'action de l'artiste au travail : le lipogramme, comme contrainte de réduction, est un classique, l'exemple phare. Et l'accordéon d'Andréas Künding me semble une des contraintes les plus fertiles proposées pour la bande dessinée (enfin on peut faire la même chose en littérature, une phrase chacun, qu'on insère, mais disons qu'elle est générative en bande dessinée).

Le ressac de L.L. de Mars et Choi Juhyun est bien de la bande dessinée sous contrainte, là oui, un très bel exemple d'ailleurs.
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Le Cygne et le Rat inséparables compagnons d'Apollon.
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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2011 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

On parle beaucoup de L.L. de Mars ces derniers temps sur ce forum....

C'EST 13 ETRANGE !
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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2011 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

Bosse de Nage a écrit:

(pourquoi quand j'écris "Quarton", ça écrit "le yougo" ?)


C'est une des plus ancienne private joke du forum.

Il faut juste s'habituer.
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Carton
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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2011 20:29    Sujet du message: Répondre en citant

Bosse de Nage a écrit:

Sinon, merci le yougo' pour le Gerner, tu m'as un peu dessillé. J'avoue avoir beaucoup toisé ce truc en librairie, notamment à cause de son prix scandaleux, ce qui n'est pas seulement un problème d'argent mais aussi de signe. Je l'ai vu comme un joli gadget fétichiste bourgeois, complaisant à l'égard de la bd populaire comme on sait si bien le faire pour produire de la non-pensée hype qui se donne des airs de pensée pop. Et puis il s'avère que des types moins paresseux que moi les lisent, ces choses, et en parlent. donc merci. Du coup je vais aller le voler.


Hum, c'est vrai que ça peut frôler le fétichisme et la complaisance, je crois que le principe même du recouvrement et de la réduction, bref des contraintes transformatrices, peut rapidement pousser vers cette pente savonneuse, surtout quand le travail se fait sur un corpus aussi large et aussi rattaché à quelque chose de l'enfance. Je ne jurerait pas d'ailleurs que le fétichisme soit complètement absent du coffret. Mais si on a en tête le rapport franchement désacralisé de Contre la bande dessinée avec son sujet, je pense qu'on peut se dire que Gerner sait trouver la juste distance avec tout ça.
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Zahad le rouge
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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2011 21:42    Sujet du message: Répondre en citant

si qq'un pouvait m'en piquer un aussi, je meurs d'envie de m'y plonger mais le prix me désespère
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Oxyure
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MessagePosté le: Jeu Jan 20, 2011 22:09    Sujet du message: Répondre en citant

Cet objet est hautement érotique je le confirme.

D'ailleurs je suis sur il trône ostensiblement à la place d'honneur de la monstrueuse bibliothèque de Carton.
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Carton
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MessagePosté le: Sam Juin 16, 2012 12:27    Sujet du message: Répondre en citant

Des gens de l'OuBaPo font chacun une page dans le monde.fr sur le thème de la science.

http://www.lemonde.fr/sciences/portfolio/2012/06/15/bande-passante-la-science-vue-par-oubapo_1718853_1650684.html

Où l'on voit que ça dérape très vite et très souvent vers une histoire de la bande dessinée (la BD qui cherche sur la BD peut elle parler d'autre chose que de la BD ?), et que l'exploration des potentiels laisse la place à une contrainte assez molle et déjà visitée plusieurs fois, qui n'est plus capable de provoquer autre chose qu'une série de gags qui rebondissent avec plus ou moins de savoir faire (petite ambition formelle dans la première page de Lécroart, bien vite abandonnée pour du strip classique).
Mais comme certains sont bien talentueux, quelques pages sont drôles (Kündig, ou Ibn al Rabin, ou Gerner surtout).
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