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Pina (Wim Wenders, 2011)

 
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Alexia
dans le coma profond


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MessagePosté le: Sam Avr 09, 2011 9:23    Sujet du message: Pina (Wim Wenders, 2011) Répondre en citant

Superbe! superbe! et mon premier trois D!
Decors sombres ou decors urbains, la troupe danse en tout lieu..
Chaque danseur dit son lien avec Pina, en voix off, portrait en gros plan devant le spectateur, une vérité intime qui se cherche, une présence étonnante...



Grand témoignage sur une grande novatrice.
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Alexia
dans le coma profond


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MessagePosté le: Dim Avr 10, 2011 23:48    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous met le lien pour la BA:
http://www.youtube.com/watch?v=x5ARB6yhBg8&feature=player_embedded

W Wenders a su montrer l'énergie de cette danse; en meme temps, c'est un film de deuil, qui utilise souvent un fond sombre (surtout pour les témoignages des danseurs).
Le plus intéressant, c'est le mélange du quotidien et de la danse; la séquence que j'ai préférée: c'est cette espèce de marche dansée, joyeuse et intense, une file de danseurs qui descend un escalier, ou parcourt la crête d'une colline, expression pure d'une joie de vivre pleine de générosité. Les mouvements sont tout simples, et l'expressivité est éclatante.
Et la 3D est super pour ce type de film.
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Mer Avr 13, 2011 10:47    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou, je viens faire entendre un petit bémol.

D'abord la 3D. J'aime pas ça. Pour le dire simplement, pour moi le cinéma c'est la lumière et quand je vois un film en 3D j'ai l'impression qu'on a éteint la lumière. Et le soir, je n'ai pas l'impression d'avoir vu un film dans la journée, comme si le souvenir de la projection ne se plaçait pas exactement au même endroit dans mon cerveau quand il s'agit d'un film en 3D. Peut-être que je vais dans les mauvaises salles (MK2 Quai de Seine pour Pina). Dans la vie, je déteste porter des lunettes de soleil, même quand on est aveuglé dehors, c'est peut-être logique que je n'aime pas la 3D.

Je suis cependant reconnaissant à Wim Wenders de nous épargner les effets divertissants du type "le métro fonce sur toi" ou "les gouttelettes ruissellent, tu vas être tout mouillé".

L'effet du petit théâtre miniature animé, pourquoi pas. Ça prend le risque du ridicule, et paradoxalement ça fait modeste, mignon, joli. OK.

Mais l'idée de la projection dans la salle de cinéma, ou avec le projecteur super 8, c'est juste très très laid. Non ?

Ensuite, les "entretiens". Je comprends bien qu'il s'agit de deuil, d'hommage, mais quel ennui. On a l'impression que les apôtres viennent nous raconter la vie de Jésus, et en plus ils n'ont rien à dire... On tombe complètement dans l'hagiographie, non ?

On a l'impression de voir des analysés qui ont perdu leur psy. Une des filles dit par exemple: "Pina se contentait de me dire: "Continue de chercher."

Voilà pour les bémols. C'est plutôt très bien filmé, et pour un ignorant de la danse comme moi c'est beau et impressionnant. J'aime comme Alexia les moments d'allégresse sur la colline, et aussi la séquence sur l'invention d'un mouvement qui dit la joie. Toutes les musiques sont super et le montage est aux petits oignons.


Une question: quand on entend la voix des danseurs en off (sur les entretiens), ce sont eux qui parlent ou c'est un acteur qui reprend leur texte ?
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Alexia
dans le coma profond


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MessagePosté le: Jeu Avr 14, 2011 0:38    Sujet du message: Répondre en citant

Hello--Kitty a écrit:
Coucou, je viens faire entendre un petit bémol.

D'abord la 3D. J'aime pas ça. Pour le dire simplement, pour moi le cinéma c'est la lumière et quand je vois un film en 3D j'ai l'impression qu'on a éteint la lumière.

Toute façon, ptèt parce que c'est un film germanique, ce film là est sombre, et je ne pense pas que ce soit dû à la 3D! (cf le fond très obscur derrière les visages des danseurs "témoins", surtout; et les décors en salle, "Café Muller" par ex.)

Citation:
Mais l'idée de la projection dans la salle de cinéma, ou avec le projecteur super 8, c'est juste très très laid. Non ?

Là j'avoue, j'ai zappé. J'ai vu ça comme un grand amphithéâtre à l'antique, je ne me suis pas posée plus de questions...

Citation:
Ensuite, les "entretiens". Je comprends bien qu'il s'agit de deuil, d'hommage, mais quel ennui. On a l'impression que les apôtres viennent nous raconter la vie de Jésus, et en plus ils n'ont rien à dire... On tombe complètement dans l'hagiographie, non ?

On a l'impression de voir des analysés qui ont perdu leur psy. Une des filles dit par exemple: "Pina se contentait de me dire: "Continue de chercher."

Lol pour les analysés qui ont perdu leur psy! y a un peu de ça, faut reconnaître...
Mais on est dans un art "muet", ce n'est pas la parole qui compte; je ne les ai pas beaucoup écoutés, mais j'ai regardé le visage, leur regard qui va ailleurs d'abord, puis qui fixe le spectateur, l'expression si chaleureuse de certains, qui s'éveille en un sourire plein de générosité et de charme. Le rythme aussi des ces témoignages qui viennent scander les extraits de ballets, ou les pas de deux.. Un grand sens du rythme dans ce montage là.

Citation:
Une question: quand on entend la voix des danseurs en off (sur les entretiens), ce sont eux qui parlent ou c'est un acteur qui reprend leur texte ?

Aïe, ça c'est du H-K tout pur.. je n'ai pas osé me poser la question, Wim wenders étant pour moi un cinéaste exigeant, j'ai pensé qu'il ne pouvait pas nous jouer ce tour là, donc nécessairement (et compte tenu aussi de l'austérité de l'idéologie protestante dans un film sur une Allemande faite par un Allemand) ce ne pouvait être que la voix propre des danseurs eux mêmes...
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Hello--Kitty
dans le coma profond


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MessagePosté le: Jeu Avr 14, 2011 8:08    Sujet du message: Répondre en citant

Alexia a écrit:
je ne les ai pas beaucoup écoutés

Tu as raté la fille qui dit qu'elle imagine maintenant Pina dansant d'un nuage à l'autre...

Alexia a écrit:
ce ne pouvait être que la voix propre des danseurs eux mêmes...

Ils "jouent" drôlement bien. Je ne sais pas, ça ne sonnait pas doc pour moi. Je me suis dit: en fait, ils ont écrit un texte, et puis Wenders le fait jouer...
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Averroès
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MessagePosté le: Ven Avr 15, 2011 18:31    Sujet du message: Répondre en citant

Alexia a écrit:
je ne les ai pas beaucoup écoutés, mais j'ai regardé le visage, leur regard qui va ailleurs d'abord, puis qui fixe le spectateur, l'expression si chaleureuse de certains, qui s'éveille en un sourire plein de générosité et de charme.


Oui, c'est ce que veut construire Wenders, avec une insistance agaçante, je trouve. Ca fait très bonté artificielle, tous ces visages pénétrés, eux "savent"; on se croirait dans une pub pour un quelconque produit qui a changé leur vie. J'ai pensé à Jesus comme Kitty. Bon j'exagère mais je croyais juste m'être ennuyé, avec le recul je m'aperçois que je rejette le film.
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Alexia
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MessagePosté le: Ven Avr 15, 2011 23:21    Sujet du message: Répondre en citant

Averroès a écrit:


Oui, c'est ce que veut construire Wenders, avec une insistance agaçante, je trouve. Ca fait très bonté artificielle, tous ces visages pénétrés.


Je ne crois pas que ce soit artificiel, justement. La danse est un art difficile, qui exige beaucoup du danseur, un engagement total et certainement très dur physiquement (j'en ai pas l'expérience, je précise). Et là on a le portrait d'une troupe, et du rapport avec son leader, son gourou si tu veux même. Ca me fait l'impression d'être assez juste, c'est pas du volontarisme. Je vois un groupe qui a foi dans son art, c'est cet aspect qui les rend décalés.

Citation:

Tu as raté la fille qui dit qu'elle imagine maintenant Pina dansant d'un nuage à l'autre...

Voilà encore une manifestation de ce lien au leader; le chef n'est plus là, la mort a passé, il faut bien imaginer quelque chose qui sauvegarde la cohésion de tous! c'est naif, mais ce sont les contes bleus qu'on se raconte quand quand un être aimé disparaît..ça me paraît une réaction ordinaire.
Mais pour moi l'important n'est pas là, il est dans le spectacle produit au prix d'un travail énorme , et d'une foi dans ce qu'on fait, et d'une confiance totale dans l'autre (absolument nécessaire pour certains types de mouvements que j'ai trouvés risqués).

Et ce que j'ai vraiment aimé aussi ce sont les pas de deux (ou les solos) masculins, en tenue de ville ou presque, on est loin des princes charmants de la vison traditionnelle!
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Ven Avr 15, 2011 23:31    Sujet du message: Répondre en citant

Alexia a écrit:
une confiance totale dans l'autre (absolument nécessaire pour certains types de mouvements que j'ai trouvés risqués)

Oui, c'est vrai, on ressent ça assez fortement. Bon, on ressent ça aussi quand on regarde un numéro de trapèze, hein... Very Happy

Tu me remets en mémoire une figure qui m'a frappée et que j'aimerais bien revoir, où la fille est debout sur une chaise (il me semble) et plonge littéralement (= la tête la première) entre les bras en cercle du danseur.
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Carton
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MessagePosté le: Mer Mai 11, 2011 20:04    Sujet du message: Répondre en citant

Dans les pages damnées du topic Avatar sur FDC, on se disait que l’avenir de la 3D se trouvait du côté du théâtre, un espace scénique délimité, un premier plan/deuxième plan/arrière plan bien défini, et des corps. Parce qu’on s’était dit aussi que l’avenir de la 3D c’était aussi le porno (en rigolant), ou plus sérieusement les corps, qui d’un seul coup se trouvaient investis d’une présence inédite. On s’était dit que c’était pas bien nouveau tout ça, que Hitchcock avait déjà tout compris là-dessus, et avec le recul on s’était dit enfin que le seul effet 3D qu’on avait vu pour l’instant c’était le débardeur de Michelle Rodriguez.
On n’avait pas pensé à la danse.
Alors que bon sang mais c’est bien sûr, un film sur la danse, sur une danse aussi théâtrale et émotionnelle que celle de Pina Baush, c’était parfait. J’y suis allé en me disant que décidément on n’en finissait pas de jauger la 3D, de la condamner et d’espérer la sauver, de la scruter en cherchant qu’est ce qui ne fonctionne pas dans ce bouzin. Toujours déçu, mais toujours avec l’envie qu’un film montre que c’est possible de faire un truc en 3D qui soit convenable.

Alors faut le dire, c’est la meilleure utilisation du relief que j’ai vu pour l’instant, la scène et les corps donc, une présence et une profondeur en aplat successifs qui fonctionne, et une simplicité des lignes. Mais du coup c’est le film qui enterre le procédé, parce que si c’est le meilleur avec ce gadget, c’est toujours pas convaincant. D’abord dès que ça bouge vigoureusement, y’a un effet de scintillement des gestes dégueulasse, qui gène énormément le regard et qui brouille pas mal les chorégraphies. Y’a certains plans du Sacre du Printemps, c’était juste de la bouillie.
Et puis on s’habitue pas mal au spectaculaire du relief, chez moi c’est un peu comme si petit à petit les images redevenaient planes, comme si mon cerveau corrigeait l’anomalie de la 3D, au bout d’un moment la 3D n’a aucune importance, j’ai enlevé un peu mes lunettes et ça marchait aussi bien. Au bout du compte la 3D est justifiée mais comme une expérience qui a toujours ses défauts, et c’est quand même toujours une impasse ce truc.

Surtout il y a quelque chose de naïf qui se révèle ici, à voir le cinéma vouloir jouer sur le terrain de la scène de danse, à vouloir un surplus de réel, on se demande ce qu’il a à ajouter, quel décadrage il peut proposer, en quoi c’est pas un peu bête de vouloir reproduire l’expérience d’un ballet in vivo. On se dit « le montage », alors Wenders propose quelques plus-values à ce niveau, utilise le gros plan, la vue subjective, le mouvement d’appareil, l’extérieur, ça marche un peu sur kontakthof, surtout au niveau d’un montage alterné qui rajoute une narration à la narration de la pièce, même si ça rame pas mal et que ça sent un peu trop l’effort. Ça marche pas du tout pour tout ce qui est effets de maquette avec les petits bonhommes, projection de cinéma sur la scène, et puis les intervention en voix off c’est catastrophique, la parole est réduite à de toutes petites phrases courtes qui ne dépassent pas l’anecdote ou le truc définitif du genre « elle fait partie de nous, on fait partie d’elle » ou « danse pour l’amour », c’est évident qu’ils ont des trucs à dire et Wenders ne leur laisse pas le temps, du coup c’est juste une caricature (« ils ont perdus leur psy », c’est un peu ça).
D’ailleurs c’est le problème global du film, à tout saucissonner, à ne pas laisser la durée dramatique de la danse, ça coupe souvent trop tôt, c’est très frustrant de n’avoir que des bouts assez courts.

La danse de Pina Baush est très séduisante, et le film marche évidemment surtout grâce à ça, et il y a des choses saisissantes. Mais le reste est un peu bête finalement, trop de chichis dans la mise en scène, et ça m’a pas mal gonflé de ce côté-là.
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Alexia
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MessagePosté le: Jeu Mai 19, 2011 22:37    Sujet du message: Répondre en citant

le yougo' a écrit:

Et puis on s’habitue pas mal au spectaculaire du relief, chez moi c’est un peu comme si petit à petit les images redevenaient planes, comme si mon cerveau corrigeait l’anomalie de la 3D, au bout d’un moment la 3D n’a aucune importance, j’ai enlevé un peu mes lunettes et ça marchait aussi bien. Au bout du compte la 3D est justifiée mais comme une expérience qui a toujours ses défauts, et c’est quand même toujours une impasse ce truc.
.

C'est séduisant sur le moment, mais en effet on ne le mémorise pas; ça fait un petit moment que j'ai vu le film, et cet aspect là s'est effacé.
En fait ça ne change rien fondamentalement; ça sollicite davantage sur le moment même,(l'effet "vrai"), mais ça ne laisse pas de trace.
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Alexia
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MessagePosté le: Lun Sep 19, 2011 0:20    Sujet du message: Répondre en citant

Sauf peut être pour des documentaires; comme "La grotte des rêves perdus", justement.

Ca fait partie de "l'effet vrai", comme si on cherchait de plus en plus à réduire la marge entre réalité et fiction; de ce mouvement là, j'en vois trace dans" les bien-aimés", où on fait tourner mère et fille dans le rôle de mère et fille; dans également le film "la guerre est déclarée", où le couple d'acteurs joue sa propre expérience, son propre drame familial.

On dirait que film et documentaire cherchent à se rejoindre. Je ne suis pas sûre que ce soit très heureux,(c'est souvent maladroit), mais on le constate.
Pour moi la nouveauté de la 3D s'inscrit là-dedans, une imitation du vécu; comme si c'était là qu'on allait trouver la vérité.
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Hello--Kitty
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MessagePosté le: Mar Sep 20, 2011 12:20    Sujet du message: Répondre en citant

Je veux bien m'intéresser à la 3D mais il faudrait qu'on arrête de dire que ça produit un effet de réalité. C'est tout l'inverse. Quel rapport entre la vision réelle et la vision que l'on a quand on met des lunettes 3D ? Franchement aucun. La 3D déréalise. C'est d'ailleurs ce qui m'emmerde en général: on essaie dans les films en 3D d'exprimer des effets de réalité avec des choses qui sont juste spectaculaires mais qui ne font absolument pas vrai. Un peu comme le porno, en fait.

Par ailleurs, je pense que Godard ferait des choses très intéressantes avec la 3D, notamment avec les sous-titres qui viennent se placer devant, là. George Lucas devrait donner un peu d'argent à Godard pour qu'il fasse la version 3D des Histoires du cinéma plutôt que de ripoliner son machin tous les 6 mois.
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stef



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MessagePosté le: Mar Sep 27, 2011 11:19    Sujet du message: Re: Pina (Wim Wenders, 2011) Répondre en citant

Alexia a écrit:
Superbe!

Grand témoignage sur une grande novatrice.


c'est un peu la cérémonie d'église quand même ce témoignage, le caractère provocateur de la danse de Pina Bausch est ramené à pas grand-chose, un art tenace réduit à la carte postale ou en néofolklore, un art profane décliné en tableaux liturgiques. Le fonds archétypal(l'amour, la tendresse, la peur, la solitude, etc) de la danse de Pina Bausch est malmené par la conscience morbide du film de Wenders...
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Alexia
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MessagePosté le: Mar Sep 27, 2011 21:29    Sujet du message: Re: Pina (Wim Wenders, 2011) Répondre en citant

stef a écrit:
Le fonds archétypal(l'amour, la tendresse, la peur, la solitude, etc) de la danse de Pina Bausch est malmené par la conscience morbide du film de Wenders...



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