Cinéma du réel 2011

Conufs

-c'est le blog d'"Antoine Basile Mouton" (sur FB)-

Au sujet de Stefano Savona ( le Grand Prix donc: Palazzo delle aquile) j'avais entendu parler de son "Plomb durci – Cast lead".

"Le film est le seul, et bouleversant, document réalisé en janvier de cette année, dans la Bande de Gaza par le seul réalisateur occidental qui soit arrivé à y entrer pendant les journées dramatiques de l’opération «Plomb durci».

La pellicule montre ce que Stefano Savona, avec sa télé caméra, a pu filmer au-delà de cette frontière. C’est le récit direct en images de la vie quotidienne à Gaza pendant la période de la guerre (agression israélienne, ndt).

Le jury qui a attribué le prix était composé du metteur en scène chilien Matias Bize, du canadien Denis Côte, du philippin Brillante Mondoza, du libanais Ghassan Salhab et de l’allemande Angela Schanelec. Outre cette reconnaissance importante, Piombo fuso remporte la mise en ondes sur la chaîne télévisée française Ciné Cinéma et 30.000 francs suisses pour l’acquisition du film par la chaîne.

Palermitain de naissance, Stefano Savona vit depuis des années à Paris et est un auteur plusieurs fois primé en Italie et à l’étranger. En recevant la nouvelle, le réalisateur a déclaré : «Ce prix m’encourage à continuer le parcours qui a commencé avec ce projet, qui, depuis le début, a été un pari à la fois sur la production et sur la forme : essayer de raconter les épisodes contemporains comme s’ils « étaient historiques, en utilisant une narration cinématographique pour aller au-delà des mécanismes et des conventions de la chronique quotidienne de l’actualité, le plus souvent réduite à l’illustration ennuyeuse d’une réalité fragmentée».

Roberto Riuni et Fausto Rizzi , producteurs du film pour Pulsemedia de Reggio, ont ajouté :

«Nous avons produit le film pour offrir un regard direct sur la vie des gens pendant les derniers jours de la sanglante offensive (israélienne, ndt) dans la Bande de Gaza. Sans prises de position, un compte-rendu de ce qui est arrivé de façon complètement autonome. Piombo fuso –continuent Riuni et Rizzi- veut être un stimulus libre pour la réflexion de tout le monde»

Plomb Durci sera transmis à la télévision dans sa version de 52 minutes, le 17 septembre prochain, sur la Rai, dans la série Doc 3."

http://www.youtube.com/watch?v=TMpiPH6rOlw&feature=player_embedded

Zahad le rouge

Merci, j'aimerais bien le voir !

Je ne connais pas ce "Mouton", tu le connais d'où? Transfuge d'un forum?
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"Si je m'en sors bien, je serai peut-être vendeur aux 3 Suisses."

Conufs

L'année dernière, j'étais un peu obsédé par James Benning. Au gré de mes recherches je suis tombé sur son blog. J'ai vu qu'il était en connexion avec mon cher D&D (un gars qui s'est barré des Spectres depuis un moment maintenant), Balloonatic, etc.
Son blog existe depuis le 21 décembre 2000 Smile

Le mec n'est pas du tout en relation avec tout le microcosme de la critique FR dardar, sur FB. Il fait sa popote dans son coin. Je viens de lui laisser un message d'ailleurs sur son mur.
Un gars cool.

Ces temps ci j'écume pas mal de toutes ces conneries de forums fr. Overdose. Je laisse décanter des blogs comme celui ci, Le Terrier.net,Sardon, Landscapesuicide, etc.

Zahad le rouge

Autant la couverture du Réel par Independencia m'a un peu énervé (il faut lire pour le croire la non-chronique du Mékas et sa violence incompréhensible envers les spectateurs de la Chouette de Marker), autant je souscris complètement à la notule suivante :

Zahad le rouge

Il Futuro del mondo passa da qui d’Andrea Deglio (Prix Joris Ivens)

Film très curieux, dont je ne comprends pas toujours les parti-pris esthétiques (le coup des dialogues sur fond noir, je ne sais pas), et dont on peut s'agacer qu'il semble compiler des façons inhabituelles de filmer le monde.

Mais c'est aussi cette inhabitude qui fait qu'on insiste, qu'on tient, qu'on se laisse surprendre et qu'on se demande bien où Deglio veut en venir, où il veut nous emmener.

Et puisque plus haut, je réclamais des films présents au monde, celui-ci en est plein, du monde. Son événement est sans doute cette façon de sans cesse réinventer une façon de négocier avec lui. Ca ne marche pas toujours, il y a une impression de "shuffle" de mise en scène, dans un sens, mais cette imprévisibilité ne semble pas gratuite, c'est-à-dire que si l'on n'est pas complètement sûr de comprendre les raisons de tel ou tel choix, on sait qu'il a été fait en conscience. Assez passionnant, en fait.
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Zahad le rouge

Eine Ruhige Jacke de Ramòn Giger (Mention spéciale du jury Premiers Films)

Le premier plan, walk-and-talk de profil, avec surgissement par une porte au second plan d'un personnage en manteau rouge qui ne semble pas avoir remarqué avec quel timing ahurissant il jaillissait, dynamisant sans le savoir la trajectoire du travelling, en la heurtant comme un animal affolé, est simplement époustouflant.

Malheureusement le film ensuite s'enchichite, fait le coup du montage auto-conscient, se délecte d'être si juste à témoigner de la vie de cet autiste, et se prend le mur sans cesse. Exemple au début, cette conversation en forme de note d'intention, relatée solonnellement dans le blanc sur noir des cartons : "Comment veux-tu qu'on te montre?" demande le réalisateur, "Pas comme un autiste, comme un être humain total", répond le mec. OK : plan suivant, on filme longuement ce mec qui fend lentement du bois et joue avec l'écorce, un peu autiste, hein, quand même, dans une rivière, le tout avec une musique cheloue, genre "mais examinons un peu cet être étrange...". Humpf...
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Zahad le rouge

The Ballad of Genesis and Lady Jaye (deux mentions spéciales)

"Un film pour Conufs" que je me suis dit, du 16mm désynchro, avec des filtres et un montage syncopé, avec des trans marrantes et touchantes qui font du rock (Throbbing Gristle, ben ouais, quand même).

Donc oui, c'est très attachant, mais comme la plupart des films de la compétition, on est encore dans du système, du film que tu peux arrêter à peu près n'importe quand, un film comme on écoute une émission sympa à la radio (d'ailleurs la bande-son et la voix-off qui filent tout droit sans l'ombre d'un silence, c'est très radio aussi, et un peu épuisant aussi), c'est chouette mais si on est arrivé à destination, on va pas non plus rester dans la bagnole pour écouter la fin.

Je dis pas que c'est mauvais, mais simplement que, rapidement, je m'en fous un peu, j'ai compris, quoi.

(ah oui, j'ai aussi vu le début de We Were Communists dans un streaming foireux avec son décalé, ça avait l'air chiant, et puis les conditions de visionnages étaient vraiment pénibles)

(bref, hormis Palazzo delle aquile et éventuellement La Place et Il Futuro del mondo passa da qui, j'ai vu beaucoup de systèmes qui s'auto-épuisaient bien plus vite que leur métrage, petit Réel)
(une édition qui s'est pris pour le FID, qui bombe le torse, qui fait genre si si y'a du level la famille, mais qui n'y arrive pas à la cheville, je trouve) (je parle évidemment de la compèt, pas des rétrospectives)
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Zahad le rouge

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Conufs

Hey! J'ai découvert ce site tout à l'heure en cherchant des infos sur Zvenigora de Aleksandr Dovzhenko (topic jeu)
(et tu fais bien de poster le Rivers car je n'avais pas lu ton compte rendu précédent )

Zahad le rouge

ouais mais le souci c'est qu'ils postent tout sur filesonic et sans compte pro, tous les fichiers de plus de 400 Mo sont intéléchargeables Sad

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kleber · dans le coma profond Inscrit le: 07 Nov 2010 Messages: 212

C'est basiquement ce qu'on trouve sur Surrealmoviez pompé et transféré sur des hôtes casse-couilles, non ? Le Rivers et le Omirbaev sont apparus là-bas avant...

Conufs

Effectivement, c'est aussi ce que j'ai remarqué au final, avec une dizaine d'ex.

Le choix du hôte est bien pourrishe, oui. Ils ne connaissent pas encore les charmes affriolants et délicats de Deposit File.

Zahad le rouge

ma plus belle découverte récente en la matière, c'est

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