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Message |
Carton
dans le coma profond
Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 1952
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 Posté le: Lun Nov 15, 2010 19:57 Sujet du message: |
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| ! a écrit: | | le yougo' a écrit: |
Lol quand même ! T'as vraiment une attitude de crétin des fois. |
Pauvre type. |
Quoi ? T'es vexé ?
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La Quadrature |
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Averroès
dans le coma profond
Inscrit le: 12 Fév 2010
Messages: 548
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| Posté le: Lun Nov 15, 2010 22:52 Sujet du message: |
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| Héhé, ce forum on lâche une petite phrase provoc' par lassitude, on laisse reposer en ne venant pas quelques dizaines d'heures et on retrouve 3 pages de clash. Y'a bon! |
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kleber
dans le coma profond
Inscrit le: 07 Nov 2010
Messages: 212
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| Posté le: Lun Nov 15, 2010 23:16 Sujet du message: |
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Carton, je vois à peu près ce que tu veux dire mais pour continuer j'aurais besoin de voir le film, donc bon...
Juste, je suis pas sûr de comprendre en quoi filmer selon un axe plus affectif que politique (ça serait quoi, d'ailleurs, un film politique sur les camps ?) rendrait l'identification plus acceptable ? Parce que c'est plutôt ça, mon problème, pas la question de l'irreprésentable. |
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Carton
dans le coma profond
Inscrit le: 09 Fév 2010
Messages: 1952
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| Posté le: Mar Nov 16, 2010 0:27 Sujet du message: |
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| kleber a écrit: | l
Juste, je suis pas sûr de comprendre en quoi filmer selon un axe plus affectif que politique (ça serait quoi, d'ailleurs, un film politique sur les camps ?) rendrait l'identification plus acceptable ? Parce que c'est plutôt ça, mon problème, pas la question de l'irreprésentable. |
Oui c'est pas clair.
Je ne dis pas qu'elle est plus acceptable forcément. Mais disons que la spécificité de la Shoa c'est l'industrialisation de la mort. L'impensable il est là surtout. Dans la scène de la douche, Spielberg ne filme pas l'infrastructure, le calcul, la rationalisation de la mort à grande échelle, il filme les petites filles et les femmes qui vont peut être mourir dans l'instant. Dans son choix de narration, Spielberg est cohérent, il fait marcher l'identification à fond. Mais il n'aborde pas directement ce que tu appelles "la mise à mort systématique et mécanisée à très grande échelle" et que tu donnes comme expérience limite irreprésentable. Étant donné que Spielberg se place ailleurs, au niveau des personnes et pas des structures, cette aspect limite de la Shoa est évacué (peut être pas complètement, mais assez).
En gros je ne crois pas qu'on puisse reprocher au film de faire le choix de l'identification, mais on peut discuter de comment il le fait.
Un film qui aborde cette question du politique dans la Shoa, c'est La Question Humaine par exemple.
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